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A toi qui a pris mon dos pour un sol,
J'ai gardé tes traces de pas, la fa-mille...
Et comme on dit chez nous, la roue tourne,
Gare au jour où je t'aurais en ligne de mi-re :
D'ane-nie-mal tu vas redevenir do-si-le !
La-si-tude de te voir fan-fa-ronnant sans sou-si.
Pour toi je n'étais qu'une si-ble par-mi do-tres,
Mais de moi, tu te souviendras toute ta vie...
Demande à ceux dont j'étais la risée d'antan,
Combien à leur égard Je fus tollé-rend...
Tout se sait dans la seconde par simple intuition, puiqu'il y a interconnexion
Ce qu'il est bon de taire adulte, je le clame sur tous les toits : je suis Unfidèle !
Les hommes ne sont pas égaux en grâces,
Certains travaillent péniblement pour 1 sale-aire...
Le plus grand Amour c'est de donner sa vie pour autrui,
En devenant le serviteur de tous, on dégonfle la baudruche.
Il paraît qu'en Occident prime la voie de l'expansion,
Faire l'inverse c'est donc aussi se rapprocher de son orient.
A tous les pontes es-spiritus, je voudrais dire ceci :
Est-ce Dieu ou l'homme qui vous a revélé votre grandeur ?
Ce n'est pas encore l'heure des comptes.
Encore beaucoup trop de gens se la racontent
Et se fardent pour tromper l'humble passant.
Nénmoins le compteur tourne et les signes défilent,
Le coeur plein remplace plus souvent le contrit,
Transformé le vivant, en qui il croit : c'était le contrat.
Aux enfants de lumière naissants plus besoin de comptines,
Ils sont les héros des contes qui se matérialisent en vérité.
Les parents, en suivant le rythme effrené, sont renouvelés.
Les "vicomtes" ne sont les rois que des médias,
Pour l'Heure, on se contentera des un-visibles...
Laissez-moi vous conter l'histoire des enfants terribles !
La révolution urbaine aura t-elle lieu ?
Saccages, braquages et meurtres en série ?
Venin et crocs vont-ils déferler sur les villes ?
Dieu laissera t'il s'entretuer bêtes et "hommes" ?
"ça" gronde en bas, en douleur d'enfant te ment.
Les monstres des abysses donnent de la voix,
Les enfers se déchaînent, malédiction souhaitée...
Le tout sécuritaire ne sauvera pas les nantis délités.
Ils veulent l'anarchie, les lois de la rue pour credo,
Ils veulent le chaos,un nuage de fumée pour réalité,
Saper les fondations sans plan de reconstruction :
Que les toits sans miséricorde des bâtisses s'écroulent !
Autodidacte de la théologie, j'ai pour seule arme un bâton en bois.
Tout Pâtre d'Israël a sa tunique blanchie dans le sang de l'Agneau,
Etre un apôtre des gentils c'est recevoir chaque balle contre l'esprit,
Loin du chemin de la vertu, mon coeur reste ouvert à toute impureté...
Ma cible, un rêve numineux ; mon vêtement, un corps meurtri :
Je porte ma misère et mes blessures sur mon dos, tel un escargot.
Spiritu-El est mon cheminement, de ma naissance à la tombe.
Leur rêve d'anarchie semblable à celui de l'ordre par le chaos !
