Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jean-Plume

  • Pois(s)on d'Avril

     

    L'Histoire est écrite,
    Un prophète n'invente rien,
    Il sonde l'éternité.
    Comment tout finira ?

    Retour à l'origine :
    Avant l'expansion, le point,
    Avant l'existence, le sein.
    Les rageux vont défaillir,
    Les démons s'évanouir.
    L'asphyxie lente et le venin,
    Dans le cœur des oublieux.
    Moins une soif de revanche
    Qu'un point final à la Parole crue.


  • Bascule

     

    Les élites sont zélés pour faire de l'oseille,
    Les élus même scellés amènent le soleil,
    Ce système conspue Dieu pour Mamon :
    Tout est faux, de l'émotion a l'intention.
    Ils existent, font mais ne sont plus,
    La machine domine le cœur mutin.
    Ils courent tous vers une mort certaine,
    Oublieux de l'instant, sourds à la pulsation.
    Fauchés par la lame de fond, ils crieront,
    La puissance leur sera retirée, ils chuteront.

     

  • Se laisser v'ivre

     

    Le monde continue sans moi,
    Je ne fais que souligner les clivages.
    Possibilité d'une île en plein océan,
    Plût au ciel blanc de s'arrimer.
    Jeûne au monde, prie à travers Ses yeux...
    Le vrai rebelle n'obéit qu'à l'Impérieux.
    Les signes du Vivant minorent les souvenirs,
    Émotion suspendue face aux vrombissements de l'UN.
    Je suis passé à côté de tant de mondes...
    Parfois sous terre, parfois en l'air...absence pleine.
    Rien d'extérieurement apparent, personne à l'intérieur,
    Je suis traversé, respiré, je suis une échelle de prétentions. 

     

  • L'Ouvert

     

    Chape mentale tel un ciel de plomb,
    Je prends je rends, éternel évadé.
    Le ciel où je respire te demeure voilé,
    Fertile mon flow quand j'avance invisible.
    Personne ne me forme que l'esprit qui souffle,
    L'information s'entend collée au ciel rapproché.
    Pas sage ni saint mais droit au cœur :
    Je distille l'eau vive au compte-gouttes...

     

  • En retrait

     

    Dévoilement jusqu'à mon dernier souffle,
    Mes délires contre vos affabulations.
    C'est l'intelligence que je pourchasse,
    Le Connaissant est à portée de main.
    Tout s'imbrique dans ma tête nègre,
    Pomme abîmée dénonce vos faussetés.
    L'argent rend violent, l'importance personnelle tue,
    Il est des regards que je ne reflète pas.
    Les vrais amis ne se quittent pas,
    Clinquant et faux moi ne me représentent pas !

    !

  • Le miroir de mes relations

     

    Je parle d'une époque que j'ai vécu.
    Depuis lors tout s'est dégradé,
    Rien va droit dans cette société.
    Il ne s'agit pas de l'ordre républicain
    Qui a enfanté des monstres égocentrés,
    Mais d'une guerre larvée contre la pauvreté.
    Vivre de peu, se concentrer sur l'essentiel, clarifier sa pensée...
    Partout les droits de l'homme mais peu de devoirs étriques !
    Hypercontrôle à l’œuvre mais aussi forces contraires.
    Gare à vous ! J'ai l'âge de mes convictions.
    Tout est respectable dans la création, idolâtres compris.

     

  • Le soleil donne

     

    Je m'inscris dans une lignée d’énervés,
    Je représente un condensé d'innervés.
    Plus value dans votre univers égocentré,
    Pourtant rebus au sein de vos communautés.
    Épiphénomènes balayés, roitelets autoproclamés,
    Votre histoire d'ombre et de sang mêlés...
    Une voix qui n'est pas attachée, une vie presque cachée,
    Un chemin au service du prochain fut-il antichrist.
    Qui comprendra que l'Amour est un dieu désarmé,
    Un soleil qui illumine une vue partielle et cloisonnée.