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Cygne d'étang

 

Je parle de la fin et je parle du commencement.
Ces mots ne sont pas les miens, ils existent depuis l'origine...
Je suis celui qui descend dans le puits pour en ramener des souvenirs :
La source est la fin et le début du Tout


Je suis un témoin de l'indicible, de l'invisible, de l'Un faillible.
Cela fait des années que je relate, souvent dans le vide,
De tisons lumineux qui aveuglent leur cible,
Sans que personne ne s'offusque de ces bribes


Noyé dans la masse, je fais figure de fou, de pitre ou de singe.
Je prends comme un signe le peu d'intérêt porté au message .
Ce n'est pas que ma petite personne soit en mal de reconnaissance,
C'est juste que l'Univers reste confondu dans ses ténèbres


Je ne donne pas chère de la chair, qui illusionne le monde,
Lorsque le feu prendra et que les corps brûleront :
Calcination pour les quêteurs d'or, transformation pour les chercheurs sincères,
Car la plupart des premiers sont sous le joug de la Loi mais ne le savent pas


Qu'en est-il de la foi sur la terre ? Celle qui exempte de la Loi ?
Images taillées de mains d'hommes , mais très peu dans le Roc !
Ce n'est pas le Père qui est à l'image de l'homme mais l'inverse.
Si ce dernier oublie l'Originel, il crée inévitablement des enfers


Après Caïn et Barrabas, c'est le grand Singe de Dieu qui porte parole
Un néant régentant un néant soit un royaume ne pouvant que se diviser contre lui-même.
Les fils de lumière surgiront des décombres, tels des arbres au sein d'une forêt
Ils seront vestiges de la foi et loi, lorsque tous les murs s'écrouleront.

 

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