Montres-moi un blog vivant et je te dirais qui tu es
Dans le fond chacun devient ce qu'il est
On ne peut longtemps se cacher derrière des parades
Chassez le naturel et il revient au galop...
Je parle de ce que je vois, entends et co-naît
J'explore l'intimité de l'intériorité en sourdine
30 deniers furent le prix de Son sang aux yeux des hommes
Donc je ne donne pas cher de ma peau ni de mes oripeaux...
Petit à petit je sombre dans l'oubli, le déni ou le mépris
Le fait est que j'ai peu de considération pour mon cas
Ma fierté est légendaire et mon flair en rebutent plus d'un
Tel un damné de la terre, j'avance sans me faire d'illusions...
Les gens ne s'intéressent qu'à leur petite personne
Ils n'aiment que ce qui leur rappelle leur grandeur
Mais de bassesse, ils en ont oublié jusqu'à l'odeur
On occulte l'imparfait et on s'inocule une image projetée...
Triste réalité que de se voir tous encagés et prisonniers
Et presque personne qui ne souhaite s'envoler ou s'accaparer la clé
Machines conditionnées, abscence de visée, peur de la nouveauté
Les routes sont tracées et les modèles balisés, pas de curiosité !
J'ai ouverts les yeux et les oreilles et j'ai écouté l'Esprit
J'ai été guidé dans mes recherches et je remercie la Vie
Dans ce monde, personne ne me représente ni ne parle de l'Unicité de ma quête
A part quelques bribes éparses dans quelques textes inspirés...
Je suis dans une niche et j'en explore toutes les facettes
Mais les mots ne parviendront jamais à définir l'indicible
Les occidentaux sont dans la personne, les orientaux sont des esprits sans corps
Pourtant le souffle d'en haut modèle l'habitation passagère
Et c'est d'Un seul Roc monothéiste que l'être paradoxal opère
Sans autres repères que son ressenti pour humer l'atmosphère et les gens.