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La fin de la violence

 Je n'ai plus de larmes à verser sur ce monde

Sec le puits lacrimal à force de m'apitoyer

 

L'homme est duel , il ne connaît pas la paix

Il fustige de l'oeil son prochain, par défi

 

Je ne prie plus car ma conscience est blanchie

Les mains pleines de sang se lamentent en vain

 

Reste le feu de l'âtre qui bouillonne

Car fades et amers, les fruits de l'époque

 

Miroir aux alouettes, mensonge universel

Mieux vaut "se" co-naître avant d'être connu

 

Je ne suis pas de ceux qui vomissent le monde

Tout est clair pour celui qui rayonne à l'extérieur

 

Dans l'unité, l'autre prend toute sa dimension

"je" disparaît au profit de la Présence, qui est accueil

 

Combien cependant sont prêts à cohabiter ?

Et combien sont prêts à laisser mourir leur volonté ?

 

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