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  • L'Ouvert

     

    Chape mentale tel un ciel de plomb,
    Je prends je rends, éternel évadé.
    Le ciel où je respire te demeure voilé,
    Fertile mon flow quand j'avance invisible.
    Personne ne me forme que l'esprit qui souffle,
    L'information s'entend collée au ciel rapproché.
    Pas sage ni saint mais droit au cœur :
    Je distille l'eau vive au compte-gouttes...

     

  • En retrait

     

    Dévoilement jusqu'à mon dernier souffle,
    Mes délires contre vos affabulations.
    C'est l'intelligence que je pourchasse,
    Le Connaissant est à portée de main.
    Tout s'imbrique dans ma tête nègre,
    Pomme abîmée dénonce vos faussetés.
    L'argent rend violent, l'importance personnelle tue,
    Il est des regards que je ne reflète pas.
    Les vrais amis ne se quittent pas,
    Clinquant et faux moi ne me représentent pas !

    !

  • Le miroir de mes relations

     

    Je parle d'une époque que j'ai vécu.
    Depuis lors tout s'est dégradé,
    Rien va droit dans cette société.
    Il ne s'agit pas de l'ordre républicain
    Qui a enfanté des monstres égocentrés,
    Mais d'une guerre larvée contre la pauvreté.
    Vivre de peu, se concentrer sur l'essentiel, clarifier sa pensée...
    Partout les droits de l'homme mais peu de devoirs étriques !
    Hypercontrôle à l’œuvre mais aussi forces contraires.
    Gare à vous ! J'ai l'âge de mes convictions.
    Tout est respectable dans la création, idolâtres compris.

     

  • Le soleil donne

     

    Je m'inscris dans une lignée d’énervés,
    Je représente un condensé d'innervés.
    Plus value dans votre univers égocentré,
    Pourtant rebus au sein de vos communautés.
    Épiphénomènes balayés, roitelets autoproclamés,
    Votre histoire d'ombre et de sang mêlés...
    Une voix qui n'est pas attachée, une vie presque cachée,
    Un chemin au service du prochain fut-il antichrist.
    Qui comprendra que l'Amour est un dieu désarmé,
    Un soleil qui illumine une vue partielle et cloisonnée.

     

  • Que pont

     

    À consommer plus qu'à communier, la foule est prête,
    Toute est marchant dans la soumission à l'argent.
    Faut-il faire société alors que le socle est vermoulu ?
    Inversion dans l'échelle des valeureux, fausse taie.
    Comme un bon chef de chœur j'ai la foi absolue,
    Les résignés qualifient de folie ou d'utopie ma vision.
    Nous sommes un reste à vivre ce nouveau paradigme,
    Entre ciel et terre l'Amour est une affaire de rythme.

     

  • Le jumeau

     

    Prendre le temps de voir l'esprit à l’œuvre...
    En un sens le Christ est une intelligence neuve.
    Après moi aucun Texte ne sera exhumé,
    D'après toi aucun bien ne saurait m'être octroyé.
    Dans la faiblesse je découvre essence et intentions :
    La terre est peuplée d'entités qui forcent l'attention.
    Se méconnaître double et snober son prochain,
    C'est la place d'honneur que mérite pourtant l'ange-gardien.
    Pas plus qu'il n'en faut, des attitudes correctes,
    Éduquer c'est déifier l'ego, loin de l'édification étrique.

     

  • Apocalypso

     

    Nous sommes l'autorité, sans violence ni mépris.
    Nous sommes des chefs par ce que nous avons appris.
    Nous sommes œil de Dieu sur terre, sans prétention.
    Nous sommes décodeur des ténébreux dans l'intention.
    Nous sommes invisibles comme l'éther qui dirige le monde.
    La honte va changer de camp, loin des chiffre et nombre...
    C'est l'élévation par le haut mais seul le corps beau est admis,
    Une courtaude de vision s'enracine qui n'étouffe que les Amis.