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Jean-Plume 4 - Page 13

  • Aveuglement

    Ils nous salissent, ces petits flicaillons de service, les tas !

    Qui sont-ils pour infantiliser, juger, tels des parents normatifs ?

     

    Discours rébarbatifs, mille fois rabachés, bon salaire à la clé...

    Agents du collectif mais qui servent en vérité l'élite donc l'argent.

     

    Dindons de la farce, rigidité intérieure, vies de violence,

    Bons petits soldats, médaille du mérite pour collabo-ration !

     

    Nous vivons côte à côte mais ne sommes pas du même monde,

    Je ne suis pas ce voyou que votre coeur confond sous l'emprise de la peur.

     

  • Le sourire du Père

    Je ne manque de rien, je n'ai besoin de rien,

    La certitude de la mort n'est pas mon moteur.

     

    Le temps passe vite, laissons une trace ?

    Effaçons toute trace, sans s'attacher à rien !

     

    Le Maître est un point dans l'Univers, sans valeur ajoutée,

    Je ne souhaite pas être jugé par l'homme et son monde clos.

     

    Un-défini le Fils mais Infini le Fil sur lequel danse la Vie,

    L'Axe de l'arc relie le Point et la Sphère et la flèche c'est toi...

     

  • Brouhaha

    La Parole provient du silence intérieur donc très peu l'entendent

     

  • Evangile

    Je suis traversé par un ou deux esprits tout au plus. Jésus est au milieu d'eux.

     

  • Oblation d'une représentation

    Je croyais être rené mais un nouveau personnage a émergé,

    Conforme aux canons de la sagesse, sérieux dans ses affaires...

     

    Tout cela n'était encore qu'une prison dorée avec pour moteur la peur :

    Hydrentification totale avec cette réplique de fibres nerveuses.

     

    Encore ce tyran sous les traits du sauveur tapi, encore le ment Heure,

    Encore cet enfant transi de peur, encore cet adolescent terroriste,

    Un pan de ma vie, en colimaçon sur mon dos, dont le poids terrasse,

    Cette porte de survie, cette existence de pacotille, ce néant d'être.

     

    Confusion des sentiments, dérive des continents, emprise mentale,

    Fin d'un mythe, sacrifice du beau et du bon, émergence de la Parole

    Remise en question par la libation ; l'Amort précède la libération...

     

  • Orgueil et ingratitude

    Je ne serais jamais à la mode de l'Athéisme spirituel qu'on nous pré-vend,

    Je ne me reconnais pas dans cette religion sans Dieu qu'ils déclament.

     

    Leurs concepts sonnent creux, "New-age à je" ; du chemin de croix ils ne veulent pas.

    Ils décridibilisent toute forme de Présence, chez eux Dieu brille par son absence.

     

    De l'autopromotion, voilà ce qu'ils sont, lassés d'attendre un signe qui ne vient pas.

    Ils voient la lumière certes, mais ne l'incarnent pas ; en vérité ils ne brulent pas...

     

    Dans leur avidité ils ont inventé une nouvelle croyance scientifico-rationnelle,

    Tous se tiennent autour du puits, en périphérie, sans qu'il y ait La Rencontre.

     

    Tout ceci se résume à vouloir devenir calife à la place du calife, moi-dieu.

    Ils ne souhaitent pas la mort, ils veulent perdurer à travers le temps, moi-mieux.

     

  • Aveugles et sours

    A trop vouloir singer l'homme j'ai brillé par mes perf-romances.

    Le beau deviend laid quand les élèves coucourrent pour le bon-us.

     

    La séduction est une sélection où le jeune élu force le destin pour exister,

    Il n'y a pas d'Amour à prouver que l'on est toujours le meilleur choix.

     

    Depuis le berceau c'est la course pour être le premier, le mec plus ultra.

    J'ai choisi un mode de vie sans compétition donc me retrouve sur la touche.

     

    A gravir les échelons on pense devenir roi, trouver sa reine et gouverner, mais

    Les maîtres du monde n'ont pas les clés de l'intériorité, ils tâtonnent dans le noir ...