à Mary Summer Rain
Isaïe 46,10 et 11 : J'annonce depuis le commencement ce qui vient ensuite et depuis le passé ce qui ne s'est pas encore réalisé. Je dis : mon dessein prévaudra et j'exécuterai toute ma volonté. Je convoque du Levant un oiseau de proie, d'un pays éloigné, l'homme de mon dessein. J'ai parlé et je ferai survenir la chose, je l'ai conçue et je l'exécuterai.
Mon corps est au Christ mais mon âme est indienne
Paradoxes du quotidien, mon coeur est sous tension
L'heure n'est plus aux pleurs mais à la réconciliation
Le Fils de l'Homme boira la coupe des abominations
Les irresponsables, de bourreaux, deviendront les victimes
Car la faute des pères plane sur plusieurs générations
Le Phénix et l'Arbre de vie, sont des symboles universels
Lorsque le soleil se lèvera à l'Ouest, le condor prendra son envol
Il sera le signe et la pierre d'angle du monde nouveau
Les incrédules verront Celui qu'ils ont transpercé
A travers lui retombera le sang de tous les opprimés
Les nuques raides ploieront devant le poids des évidences
A l'heure où les prophéties s'actualisent en nombre
Bienheureux les veilleurs pour ne pas sombrer dans l'ombre
Il n'est plus temps de convertir mais de raffermir et consolider
Les textes sacrés ont pour achèvement la fin de la lettre
Lorsque les coeurs des élus seront en paix, unifiés,
Naîtra le nouvel organe qui sera vision, vérité et voie.