Coran 6,102 et 103
Il n’y a presque plus d’hommes libres dans les rues des villes
Juste des regards appuyés, des attitudes figées et des yeux emprisonnés donc emprisonnants
Le jugement est presque partout, les humains ne répondent qu’à des stimulus, telles des objets mécaniques
Cœurs éteints, scellés ; bouches bées et fronts plissés à souhait : chacun chancelle et titube allègrement
Il n’y a plus de voyants de nos jours, juste des voyous et des voyelles putanisant leurs don pour un menu fretin :
Par soif de domination, de contrôle, de manipulation, par méchanceté, peur ou pour de l’argent,
les médiums de pacotille pullulent et ululent sans être inquiétés
ils font mouche et touchent des proies encore fragiles dans la connaissance de soi
La vie est un combat, voilà le leitmotiv que nous rabâchent depuis l’aube ceux que l’on nomme « éducateurs »
Pas étonnant que chacun, pour un peu d’énergie volée sans crier gare, s’immisce dans la faille ou la plaie
Et le monde d’agoniser devant tant de crimes, fautes et péchés contre l’esprit
Ne sommes-nous pas pourtant tous reliés ? N’avons-nous pas pour tâche de combler avant tout notre propre plaie ?
Il eut été un peu naïf de conclure cette courte note sur un trop grand espoir
Le temps de la conversion étant, je le crois, clos
Aussi m’adresserai-je ainsi aux plus ivres d’entre les récalcitrants, experts en larcins de tout genre :
Vous n’allez sans doute pas me croire, mais, et c’est quelqu’un que vous niez qui me l’a dit : il vous reste encore très peu de temps…
Commentaires
Les Hommes existent encore, mais comme à toutes les époques, ces derniers se cachent. En fait, ils ne se cachent pas, mais au sein du monde que vous décrivez, personne ne les voit. Excepté Lui.
AZ