De toute ton humanité tu me dévisages,
Je te renvoie la splendeur de ton moi dominant.
J'inexiste en ce monde, dénué d'intérêt et pourtant
Celui qui te vois porte en soi une légende vivante...
De toute ton humanité tu me toises,
Rien d'attachant, pas de clinquant, le commun des gens.
Appât rance de ton mépris, seule ta foi rapportera,
Je suis leurre qu'une conscience éthérée déjoue.
De toute ton humanité tu me défies,
Traites-moi en corps, il ne me reste que l'esprit.
Tu brilles par stratagème, mais ton rayon ne ment,
L'unité mon emblème, je ne veux que deux gagnants.