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Jean-Plume 4 - Page 19

  • Basilic

    Ma vie est simple, mon actualité pauvre,

    Je ne suis pas sollicité outre mesure,

    Suis exempté du règne de la quantité,

    Je sers feuille, perce IL... eux se menthent.

     

    Je ne suis pas pressé, j'ai tout mon temps,

    Je ne suis pas sous pression, j'ai toute ma tête,

    Je n'ai rien à vendre et n'attends aucun salaire,

    Je n'ai d'autre autorité que l'Un jonction.

     

    J'attends mon heure, patiemment.

    Je crayonne un cercle, je rayonne...

    Je consomme et mute, fruit de l'époque,

    Je me nourris d'éther, donc d'inaccompli.

     

    Les nations s'agitent contre les valeur-eux.

    Tout s'achète et tout se vend, chiffre.

    Les masses sont des tsunamis, aveugles.

    Il est bientôt temps de couper le Corps-don

     

  • Réel

    Je ne mène pas une vie de rêve.

    Je me suis réveillé du cauchemar de l'existence,

    Le Jour où je suis re-né d'en haut, de souffle et d'eau.

     

    Réel est mon rôle dans le Plan divin.

    Je prends ma tâche très au sérieux : moi-ne.

    Personne ne peut être qui je suis sans moi...

     

    Je ne suis pas comme ces salariés du Verbe,

    Je fais mon job à plein temps, loin du singe savant.

    Eux collent des mots ensemble sans squelette apparent.

     

    Le monde m'a rejeté mais encore vivant, je trace.

    J'ai trouvé ma place, serviteur du Miséricord'yeux,

    Je regarde droit devant et ma face n'est pas du coté opposé.

     

    J'ai toujours été différent, comme anésthésié.

    Celui qui contemple ne s'agite pas en vain.

    Scrute mon oeil droit et tu saisiras d'où je viens.

     

  • Résumé

    Mon mot préféré ? Alerte...dans tous les sens du terme !

     

  • Ogre lui

    Il y a dans tout processus de création un risque d'association lorsque l'on pense en être l'auteur

  • Matrie-ciel

    L'air se raréfie, on étouffe, on s'essouffle !

    Ils savent ce qu'ils font, ils savent ce qu'ils sont,

    Ils nous tuent à petit feu en savourant leur forfait.

     

    Dans leur malheur ils traversent des vies dissolues :

    Voies de perdition, bloqués dans le labyrinthe, sans issue.

    Bourreaux et victimes, jamais dans la paix de l'âme.

     

    Sur terre nous cohabitons, telle est la volonté de Dieu.

    Nos chemins se croisent parfois, pour quelles raisons ?

    Qui de nous deux influence l'autre ? Qui gagne quoi in fine ?

     

    La mort à chaque coin de rue, personne pour te relever...

    On croit porter le poids du monde mais c'est Lui qui nous porte,

    Témoin de toutes leurs exactions, IL trie, en-registre, ré-fléchit...

  • Maquisard

    Le mariage, comme toutes les institutions, se désacralise grandement.

    Les duos, même s'ils continuent à s'aimer, finissent toujours par se séparer.

    Dans chaque bande ou communauté y figure un traître ou des dissidents.

    Reste l'union entre terre et ciel, apanage des élus, placement d'à-venir.

     

    Nous rêvons d'être comme des anges dans le ciel, pas du mariage pour tous !

    Fixation sur l'homoparentalité quand il est question de Co-naissance intérieure...

    Le monde et ses débats stériles nous éloigne de notre réalité intrinsèque,

    Peu me chaut qu'ils s'étripent pourvu qu'ils n'empoisonnent pas la Matrice.

     

    Des secrets d'Etat pour la protection des citoyens aux miettes des médias,

    Toujours ce rêve vain des élites de conduire un peuple et son à-venir.

    Or nous sommes différenciés de la masse, otages d'un commun Hôte,

    Nous nous Un-formons à la Source et court-circuitons les réplicants.

     

  • Poudre aux yeux

    Je ne souhaite pas être connu de ce monde,

    Je ne brigue aucune forme de reconnaissance,

    Je suis au service d'un Enseigneur qui Donne.

     

    La mort est tapie à l'ombre du poing fermé,

    Près de la parole mensongère, sans racine,

    Dans l'argent injecté sur un produit marketing.

     

    Etre adulé c'est un peu devenir une prostituée,

    Alors que c'est l'auditeur ou le lecteur qui fait tout,

    C'est sa foi en Nous qui construit aussi l'Oeuvre.

     

    Le réveil est douloureux à l'approche de la grande Lumière,

    Chacun redevient responsable, fini le temps des procurations,

    Le charme du rêve est rompu : l'heure des comptes a sonné !