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Jean-Plume 4 - Page 51

  • Le Verbe être


    Le bruit est l'apanage de ceux qui sont sourds au monde du silence,
    Et ceux qui dorment encore sont sous la domination du serpent.

    Aveuglement et surdité sont source de ressentiment,
    Et avoir une dent contre quelqu'un tombe sous la loi du talion.

    Celui qui tue par l'épée périra par l'épée...
    Heureux ceux qui ont un double fourreau,
    Ils seront secourus lors la chute du pommeau.

    Ce qui est bâtit sur du sable se disperse à l'approche de la Tempête du siècle
    Aimer ne s'apprend pas, cela est un don et une grâce de Dieu !

     

  • Henry Quinson ou la mise au ban préméditée

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    Entretien avec frère Henry Quinson, auteur du livre : « Moine des cités, de wall street aux quartiers nord de Marseille - éd. Nouvelle cité », mais aussi et surtout fondateur, depuis douze années, de la fraternité Saint Paul, une nouvelle forme de  monachisme en contact direct avec les populations défavorisées des banlieues de Marseille.

     

    (entretien réalisé en collaboration avec radio Lumières).

     


    podcast

     

     

  • real life addiction

     

    I’ve got TV inside
    The decision is mine to hear or watch
    Between the flow of information


    But I also got the remote control
    I can switch off the program when I want
    When I prefer to live the real life


    The truth is I don’t find interest to misinformation anymore
    It’s been a long time since I’ve stopped to be on a drip
    Prefering the quite of the simple life


    Now I zap the reflection
    Real is the breath that moves me in
    The wind has gone and each day is a rest

     

     

  • Ohé les chrétiens !

     

    A quoi bon les superlatifs ?
    Quand de son vivant personne ne reconnut le christ
    Bien plus celui qui saura reco-naître la figure du ressuscité


    A quoi bon les superlatifs ?
    Quand l’homme agit avec deux poids deux mesures
    Séduit la plupart du temps par les aléas du monde et de la vie


    A quoi bon les superlatifs ?
    Quand on pratique le tri sélectif
    Que l’émotion dissociée de la pensée est érigée en juge


    A quoi bon les superlatifs ?
    Quand la pauvreté est une tare et l’amour un mirage
    Et que l’idole a remplacé le Vivant, passant, sur le chemin


    L’impératif est de mise pour les esprits malléables sans centre
    Le subjonctif n’a plus cours pour vivre l’espérance au présent continu
    La parole et l’écrit ne sont plus signes sur le terreau du silence

     

  • The damage's done

     

    If, if… and if…
    Fuck you !
    Here I am with no name
    As if I never was born !
    All you want is my body
    Why shouldn’t you care of a dead one ?
    After all and between us, I’d rather be blind
    Cause when I see you inside through
    You may have some disagree, wouldn’t you ?


    How could I believe in man
    When I know what moves him ?
    How could you say you’re peaceful
    When you don’t know the killer in you ?
    It seems like we only have one life
    But I ain’t talking about this one
    Follow me throughout space and time
    When we first met, remember who you were…


    Ancient spirit, coming up from the sky
    Never say I was from this world
    There’s nothing I care except inner light
    Like an old man walking in the shadows of the night
    Earth is a nice place to be for the stronger
    Those who think themselves immortal , with no mental-end.

     

  • l'amour rend lucide

     

    Les haineux sont des ténèbres
    Leur œil droit est à l’image de leur être
    Un pauvre et minuscule raisin sec.
    Leur vigne est déjà morte, déracinée
    Ils ne portent pas d’autres fruits
    Que venin et ciguë


    Les haineux ne trompent qu’eux-mêmes
    Ils s’ornent de parures dorées, séduction et artifices
    Dieu mettra à jour ce que cache leur poitrail.
    Quand un mal t’arrive, ils sont les premiers à te venir en aide
    Mais un bien t’arrive, et voilà qu’ils te maudissent.


    Les haineux ne tuent que les corps
    Ils ne nient pas la crucifixion mais la résurrection
    La vie intérieure est pour eux une énigme
    Ils sont ignorants de l’être et de sa source de lumière.
    A leurs yeux nous sommes des koans vivants
    Ils ne sont pas dignes d’être appelés apprentis.


    Les haineux ne connaissent que la mort
    Ils n’ont entendu parler de la Vie que par ouï-dire,
    Ce qu’ils qualifient de fables d’anciens.
    Un souffle de vérité vient à passer
    Ils se ruent pour l’étouffer, l’entourer de chardons.


    Le feu n’a pas la même signification pour tous
    La vive flamme d’amour est un baume
    Alors que le feu brûle celui qui s’en approche de trop près
    Aussi peut-on dire que tout le monde brûle
    Mais pas de la même façon, ni au même endroit.

     

  • ...

    ...l'homme est dans son centre, là où il se sent un avec le Christ, et entend son appel comme d'un Maître intérieur. Toute sa vie alors sort du Christ.

     

    On peut donc dire l'homme est sans son centre quand il est en Christ. On a peur d'une telle affirmation, car elle se dilue trop souvent dans la simple adhésion de foi de ceux qui approuvent sans expérimenter ni se transformer. Mais ici, il s'agit de marcher sur un chemin, qui passe par la mort et la transformation.

    G. Dürckheim - Images et aphorismes - Dervy

     

     

    De Religion je n’en retiens qu’une, l’Islam,
    Puisque le judaïsme est lettre morte depuis presque 2000 ans…
    J’ai pourtant choisi la métaphysique chrétienne comme patrie, Père et Mère,
    A l’image du Christ, qui fut le précurseur d’un nouveau paradigme…
    Esprit et verbe de Dieu, Maître des souffles et de la Résurrection,
    Co-substanciel au Père et connivent de l’Esprit Sain, signe de l’Heure.


    Je porte donc ma croix comme les chrétiens,
    Mais j’étudie comme les juifs,
    Et suis soumis à Dieu comme les musulmans…
    je m’invente des étiquettes pour défier les visions étriquées:
    judéo-mystique, schyzo-christique, soufi laïque…
    mais aussi intéressantes sont les autres voies,
    de l’animisme à la tradition, en passant par le tao…


    …et Jésus qui me revient comme un cri lancinant,
    tel un boomerang qui défie le vent,
    tel l’éclair irradiant la pénombre de la nuit…
    …et cet imago de la Croix, vécu dans la chair, passionnément
    …qui fait et donne sens à chaque instant,
    comme une grille de lecture exsangue de représentations…
    fidèle jusqu’à la mort et au-delà, si Dieu le permet.