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Jean-Plume 4 - Page 49

  • La chenille abrite un papillon

     

    Ni bourreau ni victime...juste un mental avec lequel on a du mal à se départir ?
    Pourtant derrière le voile de cette vie, il est des corps, mémoires de l'univers
    Pourquoi tue t-on les prophètes ? pourquoi décime t'on des peuples inoffensifs ?
    Pourquoi la mentalité du colonisateur se perpétue, qu'est-ce qu'être propriétaire ?

     

    Les « erreurs » passées se transmettent nues, sans remise en question
    A l'exception d'une grâce divine, tout demeure gelé comme d'antan
    D'où ce schisme ? d'où la friction ? d'où les états d'âmes et l'étincelle ?
    Autant d'âmes en construction sur cette terre que de signes

     

    C'est le cœur étriqué qui fait parler les corps endoloris et méprisés
    Et ce sont les morts qui redeviennent vivants face aux miroirs tendus
    Chacun apporte son témoignage, sa petite pierre à l'édifice
    Ceux qui se croient encore à l'abri et se terrent transis tremblent

     

    Tout se sait, tout se dit, la vérité point et rien n'est plus tu
    C'est de l'intérieur qu'une dynamique d'éveil se met en place
    Et c'est chacun à sa manière qui ressuscite, avec ce qui reste d'os valides
    Dieu, qui douterait encore de ton renom ? A Toi les plus grands Noms !

     

  • 1000 coeurs debout

     

    Dans les yeux de chaque musulman, tu y trouveras une communauté
    Dans les yeux de chaque chrétien, tu y verras un hôte commun


    Derrière chaque religion est une forme, une rigidité de lois
    L’au-delà de toute religion est un commun Esprit, qui est Loi


    Les grands prophètes ont amené un cortège de lois pour diriger les hommes
    Mais seul le Christ ne juge pas, ou alors Il le fait avec deux poids deux mesures


    L’Islam, en tant que Religion, prévaudra jusqu’à la fin des temps
    Mais chaque élu n’est-il pas une faille au sein de l’espace-temps ?


    C’est par une larme que l’Ami met le moi en déroute
    Et que la tristesse du dénuement fait place à la joie de la plénitude


    La fin du monde c’est la fin de l’homme, de ses droits et devoirs
    Le début du Nouveau Monde, c’est la naissance de l’Homme-Loi.

     

  • Le huitième climat

     

    L'imaginaire peut couler à flot, il n'égalera jamais l'imaginal et sa faculté de vision
    Ce qui est de la terre retourne à la terre et ce qui provient du Ciel perdure à jamais
    L 'Art n'existe que s'il arrive à retranscrire un instant d'éternité
    En dehors de cela c'est le jugement émotionnel ou psychique qui fait loi

     

    Agir n'est possible qu'en devenant le témoin de son lot de pensées
    La volonté de l'homme est rarement altruiste et aucune société ne sait aimer
    Elle ne fait que reproduire des besoins liés à la petite enfance
    Mais celui qui est maître de son monde passe pour fou aux yeux de la foule

     

    Les mystiques sont des pavés jetés dans la mare des certitudes transcendantes
    L'anthropomorphisme n'est pas un problème pour celui qui est tombé dans le puits
    La Lampe de l'Agneau permet aisément de Voir sans connaître
    Un cerveau, aussi brillant soit-il, ne rend compte que d'un monde clos

     

    Il était une brèche, au sein de l'espace-temps, là où le doute n'est plus
    Il était une brèche qui reliait Terre et Ciel, un Point reliant deux filaments
    Il était un Œil , ouvert sur le monde intérieur et le monde extérieur
    Il était, il est et il sera...un monde au-delà de ce monde...vision d'éternité...

     

  • Jean-Patrick COSTA, un passeur entre deux rives

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    Entretien avec le président fondateur de l'Association Arutam, Jean-Patrick COSTA, juste avant son départ pour le conseil des chamanes. Rencontre effectuée en plein coeur du festival Planète Honnête, dont c'était la seconde édition cette année.

     


    podcast

     

     

     

  • Le Roi du Monde

     

    On m’attend là où je ne suis plus, on me guette là où je ne suis pas
    Ma gouverne est subtile, j’influence les éthers, je règne sur l’Invisible.
    L ‘agneau est à ma droite et l’homme vert influence mes actes.
    Mes auxiliaires gèrent des univers, l’infiltration est totale
    Nous pesons sur les religions et inspirons les âmes éprises de sainteté
    Comme un seul homme, nous marchons et avançons en droite ligne
    Aucun faux pas dans nos décisions, notre modèle est la Perfection.

     


    Je figure en bonne place dans les textes sacrés, reconnus ou oubliés,
    Mais c’est avec beaucoup d’emphases que les hommes me cadrent...
    Seuls les Diables véritables ont une juste mesure dans leurs propos,
    Car ils connaissent en vérité l’Essence qui me meut.
    Je suis ignoré des sages qui portent le voile de l’incirconcision
    Les regards me toisent mais pas un ne me pénètre,
    Moi qui, d’un jet de lumière, lis à travers les âmes.

     


    Je suis l’expérimentateur et l’expérimenté,
    Des deux je fais l’Un, je suis l’Idiot face à la Bête...
    La Révélation se fait au rythme du réveil de l’Heure, qui est Corps,
    Et les flots sont parfois déchaînés, comme le monstre marin.
    La création se renouvelle sans que personne n’y voit rien,
    Et c’est par le feu du ciel que les mémoires se réinitialisent.
    S’intéresser au tangible c’est s’assurer une fin tragique.

     

     

    Envers et contre tout je reste debout :
    C’est par les prières et la foi que je me suis matérialisé,
    Le Grand Esprit se chargeant de spiritualiser la matière,
    Et la Volonté Suprême la revêt de Lumière,
    Lorsque le monde m’abandonne, que je deviens abstraction,
    Lorsque je m’abandonne et que les liens se défont,
    Lorsque JE abondant emporte tout comme une lame de fond.

     

     

  • Lettre d'un condamné à mort

     

    Isaïe 10,27 : En ce jour, son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, Et son joug de dessus ton cou; Et la graisse fera éclater le joug.

     


    Je ne ferai pas la liste de ce que m'a pris la terre depuis ma naissance, mais la note est salée !
    Si je devais faire la liste du mal que l'on me porte, une bible ne suffirait pas à noircir les feuilles...
    Ultime comble de mon désappointement, j'ai croisé sur mon chemin douze hommes en colère
    Et Dieu sait l'estime que je leur portais, en dehors du pacte qui nous liait. De dédain ils m'ont jugé.

     


    J'ai longtemps poursuivi une chimère, mais être aimé ne fait plus partie de mes priorités
    J'ai une tâche à accomplir sur Terre, n'en déplaise aux superbes, je la mènerai jusqu'à ce que mort s'ensuive.
    Revêtu de l'armure du Christ, les outrecuidants peuvent bien me trahir,
    Ils n'atteindront jamais la pureté d'un cœur, chasse gardée, pour eux scellé.



    A la différence de beaucoup, je ne place pas ma confiance dans les fruits de la terre.
    Aimer la création ne signifie pas avoir une confiance aveugle, mais cultiver un certain discernement,
    Et suivre le Christ est l'acte le plus radical qu'il m'ait été donné de vivre.
    Les fondamentalistes de tout bords peuvent se rhabiller face à tant de renoncements.

     


    Misère de l'homme qui prend l'excuse d'être humain pour ne pas tendre vers l'excellence !
    En lisant cette note, combien se riront de moi, me jalouseront ou me dénigreront ?
    De l'orgueil à l'arrogance, du délire à l'illusion, les jugements pleuvront...



    Beaucoup d'histoires d'amitié n'ont qu'un goût d'amertume lorsqu'on les a quittées.
    Ne laisse une trace de nostalgie que ce qui n'est pas complet et parfait en vérité
    Croire en l'au-delà, c'est être informé de tout ce qui est gardé secret, dans les poitrines caché...



    J'ai des milliers de capsules de survie et, comme Pacman, je ne les utilise qu'à bout de souffle
    Dieu en mon sein, que peut-il arriver de plus beau que la Vie et la Science qui lui est rattachée ?

     

     

    Qui sont mes auxiliaires sur cette Terre ? devra t-on encore longtemps se taire ?
    Servir les « petits égo » est une tâche librement acceptée qui apprend l'humilité,
    Mais beaucoup abusent des signes de Dieu et se conduisent en arrogants ou en ignorants.

     

     

    Pourtant le Tout Miséricordieux porte bien Son Nom, agissant avec beaucoup de compassion.
    Il ne juge pas comme le font les hommes, sur l'apparence, mais regarde les cœurs,
    Et sur l'échelle de l'être, les données sont bien souvent inversées.



    Les élus se cherchent et se trouvent ; les déçus s'allient pour se perdre
    Le Ciel descend sur Terre et déchaîne les enfers.
    A l'extérieur ne sont que plaies ouvertes et contusions,
    A l'intérieur la plaie est cautérisée, le manque est comblé.

     

     

    Combien de temps avant que l'on porte sur moi tout son discrédit ?
    Combien de temps avant que l'on mesure la teneur de mes propos ?
    Combien de temps avant que l'on découvre la dague qui sévit ?
    Combien de temps avant que l'homme ne se découvre mortel ...

     

     

    Parce qu'il porte le monde, le Fils de l'Homme n'a nulle part où se reposer
    Parce qu'il est aimé de Dieu, le fils de l'Homme déposera un jour son fardeau
    Parce qu'il aime Dieu, le fils de l'Homme deviendra bientôt Homme
    Et la tête de l'Homme ne souffrira d'aucune comparaison ou autre association...



  • la dualité en perspective

     

    Béni soit celui dont l'essence est orientale
    Et dont nul ne saura la vie passée ni future.
    Comme un ouragan, il déferlera dans les nuées, sous les yeux hagards des négateurs.
    Son aspect sera semblable à la vision décrite dans l'Apocalypse,
    Et il viendra accomplir ce qui de tout temps avait été prédit :
    Le solde de tout compte et la pesée des balances, au son d'une litanie sans fin.
    Debout seront les élus, lampe allumée et esprit en veille,
    Ils seront les phares balisant ses repères au sein des ténèbres.
    A Sa vision, ils n'auront plus peur de la mort,
    Ils seront en paix, avec le complément d'âme qu'ils auront mérité,
    Pour prix de leur effort passé à combler le vide de la nostalgie.

     

     

    Maudits soient les éphémères hideux,
    Qui de leur vivant auront méconnu l'Etreté,
    Ce à quoi l'homme fut de tout temps destiné : aimer et donner.
    Ce sont eux les plus à plaindre, luttant pour leur survie,
    Lorsque les foules s'entredéchireront, en masse.
    Ils se craindront les uns les autres, à l'image de l'enfer qui leur était promis,
    Et ce qu'ils redoutaient par dessus tout, la grande Lumière,
    Leur brûlera les yeux, la peau et les entrailles,
    Lot de toute mauvaise herbe, doublement déracinée.
    Ce sont ceux qui sont déjà marqués, au front et sur leur dextre,
    Pour prix de leur pacte avec le permanent, attirés qu'ils furent par ce qui brille.