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  • la dualité en perspective

     

    Béni soit celui dont l'essence est orientale
    Et dont nul ne saura la vie passée ni future.
    Comme un ouragan, il déferlera dans les nuées, sous les yeux hagards des négateurs.
    Son aspect sera semblable à la vision décrite dans l'Apocalypse,
    Et il viendra accomplir ce qui de tout temps avait été prédit :
    Le solde de tout compte et la pesée des balances, au son d'une litanie sans fin.
    Debout seront les élus, lampe allumée et esprit en veille,
    Ils seront les phares balisant ses repères au sein des ténèbres.
    A Sa vision, ils n'auront plus peur de la mort,
    Ils seront en paix, avec le complément d'âme qu'ils auront mérité,
    Pour prix de leur effort passé à combler le vide de la nostalgie.

     

     

    Maudits soient les éphémères hideux,
    Qui de leur vivant auront méconnu l'Etreté,
    Ce à quoi l'homme fut de tout temps destiné : aimer et donner.
    Ce sont eux les plus à plaindre, luttant pour leur survie,
    Lorsque les foules s'entredéchireront, en masse.
    Ils se craindront les uns les autres, à l'image de l'enfer qui leur était promis,
    Et ce qu'ils redoutaient par dessus tout, la grande Lumière,
    Leur brûlera les yeux, la peau et les entrailles,
    Lot de toute mauvaise herbe, doublement déracinée.
    Ce sont ceux qui sont déjà marqués, au front et sur leur dextre,
    Pour prix de leur pacte avec le permanent, attirés qu'ils furent par ce qui brille.