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âme

  • Initiation

    Jung, Guenon, Castaneda, Desjardins...ont généré des nébuleuses claniques.

    Autant de voies teintées d'ombres pour une lueur à la clé,

    une semblable exigence, corps et âmes dévoués à des âmes incarnés,

    des hommes brillants dont les "disciples" ont fait des mythes après coup,

    à l'image des saints, canonisés à leur mort mais décriés de leur vivant.

     

    Quatre simili "evangélistes" dotés de bons sentiments : sauver le monde...

    Faux prophètes ? Véritables envoyés ? Dieu seul le sait !

    Nouveaux paradigmes, réactualisation des symboles religieux,

    résurgence d'une sagesse ancienne...autant de séduisantes perspectives,

    chacun légitimant son "école" ou tâche au sein d'une tradition.

     

    Une oeuvre littéraire, un culte de la personne, un statut hors norme,

    nombreux sont ceux qui, ainsi lotis, ont guidés des foules.

    La relation à Dieu avec maître a encore devant elle de beaux jours,

    L'homme ne croit pas qu'il puisse retrouver sa liberté sans béquille,

    or l'Homme ne croit ni en l'homme ni en Dieu. Il sait et co-naît.

     

    L'appel est un autre chemin qui rend sans saveur les voies parallèles.

    L'illuminisme est éclair, vérité, loin des clichés de la foi que sont les illuminés.

    Le Christ est le bon berger, le Frère, le but et l'oeil du discernement.

    Loin du rejet en bloc, il s'agit de voir en quoi les autres doctrines sont excentrées :

    la richesse de l'âme n'égalera jamais la pauvreté de l'esprit, qui est souffle.

     

  • la dualité en perspective

     

    Béni soit celui dont l'essence est orientale
    Et dont nul ne saura la vie passée ni future.
    Comme un ouragan, il déferlera dans les nuées, sous les yeux hagards des négateurs.
    Son aspect sera semblable à la vision décrite dans l'Apocalypse,
    Et il viendra accomplir ce qui de tout temps avait été prédit :
    Le solde de tout compte et la pesée des balances, au son d'une litanie sans fin.
    Debout seront les élus, lampe allumée et esprit en veille,
    Ils seront les phares balisant ses repères au sein des ténèbres.
    A Sa vision, ils n'auront plus peur de la mort,
    Ils seront en paix, avec le complément d'âme qu'ils auront mérité,
    Pour prix de leur effort passé à combler le vide de la nostalgie.

     

     

    Maudits soient les éphémères hideux,
    Qui de leur vivant auront méconnu l'Etreté,
    Ce à quoi l'homme fut de tout temps destiné : aimer et donner.
    Ce sont eux les plus à plaindre, luttant pour leur survie,
    Lorsque les foules s'entredéchireront, en masse.
    Ils se craindront les uns les autres, à l'image de l'enfer qui leur était promis,
    Et ce qu'ils redoutaient par dessus tout, la grande Lumière,
    Leur brûlera les yeux, la peau et les entrailles,
    Lot de toute mauvaise herbe, doublement déracinée.
    Ce sont ceux qui sont déjà marqués, au front et sur leur dextre,
    Pour prix de leur pacte avec le permanent, attirés qu'ils furent par ce qui brille.

     

     

  • La théorie du complot

     

    La fascination de l'ombre lui donne une constance.
    Savoir ce qui nous attend au trépas donne le recul nécessaire
    Pour se focaliser sur la lumière plutôt que sur ce qui brille sur terre.


    Travailler à acquérir une âme vaut tous les combats délétères.
    Lorsque le Feu inondera les poitrines il s'agira d'être ignifugé...
    Le grand incendie brûlera tous les scories résidant en terre.


    Croire n'est pas suffisant, encore faut-il accepter de reconnaître ses tares.
    Les paroles du Christ sont Vérité pour ceux qui épousent les tribulations du Maître :
    Dans le détachement apparaît l'unité du Verbe de Dieu, éternel et immuable.


    La personne alitée s'éveille de son sommeil lorsque l'esprit règne.
    Faire et Agir en vérité nécessite avant tout d'Etre :
    Le moindre geste engage l'Univers et d'un clin d'œil arrive la Tempête...


    Au milieu de tous les complots, seul le stratagème de Dieu est sûr
    Son Plan fut conçu dès l'entête et ce qui fut annoncé arrivera.
    Le jardinier, s'il veut un jour obtenir des fruits, n'a foi qu'en la sève...et rêve !

     

     

  • Cinquième soleil

     

    Au-delà des classes sociales, le vécu singulier rassemble autour d'une vision commune.

    Ceux qui ont été humiliés dans leur coeur, les coutumiers de la souffrance,

    Tous se retrouvent avec un Amour qui n'a pas encore de Nom, diffus...,

    et ce même besoin ou envie de donner, pour la postérité, afin de faire la nique aux murailles.

    La Parole n'a pas d'âge. Quand elle s'exprime et touche, elle provient d'une Ame.

    Pour ceux qui savent l'écouter, sans mettre de mots, elle force le respect.

    Ici même ne comptent ni le bagage, ni le langage, ni ce qui a été bâti.

    La force de l'âge n'est qu'un critère humain pour définir celui qui est sage.

    A l'ombre du Show-business se dressent d'authentiques éveillés sans aucun maître,

    et c'est le monde qui reste sans voix face à tant d'imprévu :

    ces nouveaux venus qui déroutent des plans depuis longtemps établis.

     

     

  • A feu et à sang

     

    J’aurai pu maudire cent fois mon sort, tant les échecs de ces dernières années furent cuisants, sur tous les plans.

    Mais voilà, tel Job, je tiens bon et demeure le témoin vivant de la déchéance de ce corps :

    Tout n’est que plaie et blessures non cautérisées. Je suis à l’image des maudits de Dieu.

    Telle une bête, je suis traquée du levant au couchant, n’ayant nulle part où fuir

    Les flèches et brandons de l’Eternel sont contre moi et mes reins fondent comme cire au soleil.

    Pourtant je n’envie le sort bienheureux de personne et ne me moque de la vie insignifiante d’aucuns

    Il ne reste que moi, juste moi, sans soutènement ni porte d’entrée dans un environnement plus sain.

    Ce n’est pas l’enfer où je survis au quotidien, car je ne crains ni ma mort ni personne

    Disons que je vis consciemment au Purgatoire depuis ce fameux jour de ma métanoïa, il y a quelques années

    Ce fameux lieu où Dieu, en personne, vient réconforter de Sa présence les vicissitudes de la douleur permanente.

    Je n’aspire plus à rien. Un bien, un merci, une fleur me ravissent lorsqu’ils sont offerts de bon cœur

    L’attachement me pèse aussi car tourner mon cœur vers l’homme est une source de déchirement face à son humeur changeante.

    Je m’adapte et je m’efface quand mon sang s’est transmis à un cœur contrit : ma mission secrète sur cette terre sèche

    Je suis seul mais bien accompagné. Qui peut comprendre que je reste vivant dans ma tristesse insondable ?

    Si la douleur n’était plus, je serais je crois mort, privé de cette connivence qui me ravit en joie instantanément.

    Quand je pense que mon chemin n’a été que parsemé de jaloux et d’envieux, de possession et de haine…

    Prenez donc mon corps, soyez dans le creuset de mon âme…vous me supplieriez d’en sortir à l’instant !

    L’esprit qui m’anime quant à lui n’est pas à vendre. Et il n’est pas un substrat que l’on peut s’approprier

    Car je ne le possède pas, en vérité. Il est, de toute éternité, et plane sur moi, telle une épée de Damoclés

    Vouloir me tuer revient à LE nier et je ne suis aucunement responsable du devenir des cœurs…

    Ô Dieu, pourquoi est-ce si difficile d’aimer en esprit et en vérité ?