Jugé infréquentable car tombé dans la folie des hommes
Laissé à l’abandon comme une maison trop longtemps hantée…
sensation d’une vie de plus en plus impersonnelle
« je » s’efface de plus en plus, laissant la place à une conscience diffuse
disparition des émotions comme des opinions
plus rien ne touche que des réflexes, des habitudes de pensées
« je » se perd dans l’indifférence et l’oubli de sa propre importance
le vide prend une forme : la peur de n’être plus charnellement au monde,
avant que les sens n’entrent en action et que la terre ne magnétise le Corps, tel un aimant
accroche-t’Ich à presque rien
reste une volonté de s’abandonner
mourir au monde des phénomènes.
c’est le Sujet qui donne vie et mort
S’il n’est plus que rebus aux yeux d’autrui
Que reste t-il à sauver dans ce « moi » à l’agonie ?
La justice ne se fera pas par les armes mais par des larmes
L’homme dans sa multitude choisit d’en faire un drame
Mais ce qu’il oublie, au fond de ce qui lui reste d’âme
C’est que la lame, lorsqu’elle touche le fond, pivote de 180 degrés
Cette loi a pour nom : le retour de flammes.
Commentaires
Je suis venue lire tes derniers "anciens textes. Il y à là dedans un souffle mystique bien brûlant. Pourquoi pas du nouveau pour suivre l'évolution récente. L'alchimiste serait curieuse ... Amitiés.