La faim du monde
Le mal du siècle est la faim
Vouloir tout et tout de suite
Fruit véreux de la société de consommation.
Celui qui s’arme de patience
Et éprouve son endurance
Est rarement déçu
Car il sait que tout arrive à temps
Au moment juste de la maturité
Ainsi en va t’il de la connaissance de soi
Qui est la Co-naissance en Soi.
(Août 2005)
Le mal du siècle est la faim
Vouloir tout et tout de suite
Fruit véreux de la société de consommation.
Celui qui s’arme de patience
Et éprouve son endurance
Est rarement déçu
Car il sait que tout arrive à temps
Au moment juste de la maturité
Ainsi en va t’il de la connaissance de soi
Qui est la Co-naissance en Soi.
(Août 2005)
Il est temps au Nouveau
Jalouser, envier, aller jusqu'à tuer même, histoire de ne pas plier, rester digne, stoïque face à quelque chose qui nous dépasse, qui outrepasse nos limites et l’univers du connu dans lequel on se sécurise…
L’homme est un bien curieux prédateur qui refuse de souffrir outre mesure. Fier et orgueilleux, il ne s’incline plus devant aucun principe supérieur, excepté l’image glorieuse et triomphante qu’il s’est faite de lui-même.
Folie de l’homme, stade terminal de son évolution avant la reprise en main des rênes par l’Etre originel, seul salut possible pour éradiquer à jamais la soif de perdurer à travers le "continuum espace-temps".
(Août 2006)
Le temps des chiens
La défense du territoire est un exercice dont l’homme est passé maître : des banlieusards aux bourgeois, des salariés du public aux artistes reconnus…Et que dire de ces regards voilés d’ombre qui en disent long sur la façon dont on considère autrui comme un bien !
Mon, ton, sa ; ma, ta, sa…montons ça au pinacle de ce siècle comme des siècles passés !
A quoi ressemble l’homme qui se sécurise dans son corps et en fait un bunker ?
A qui ressemble l’homme qui met sa foi, sa confiance ou son amour dans la chair ?
L’enfer est bien sur terre jusque chez les plus démunis qui défendent bec et ongle leur miche de pain offerte gracieusement par le dernier des quidam.
Pauvre terre ! Pillée, souillée, privatisée…c’est à moi, à moi…à moi !
A qui appartient la terre en vérité ? Qui sont les maîtres de ces corps qui déambulent hagards dans les rues mornes des villes ?
L’homme se croit le maître intérieur, mais en vérité, nombreux sont ceux qui se succèdent au perchoir à chaque seconde pour s’auto-proclamer roi de la contrée.
Ceux qui sont en quête savent combien "Etre Présence" demande en terme d’abnégation, de luttes intérieures et de souffrance volontaire…pour disparaître illico tant qu’en soi ne s’est pas véritablement cristallisé le Moi véritable.
J’ai bien peur que l’homme ne prenne pas encore bien la mesure des abominations qu’il est en train de commettre, avant tout envers lui-même, en oubliant le sens véritable de son existence sur terre.
Je rappelle juste, pour ceux que cela intéresse encore de nos jours, que LA PRESENCE est à la fois vide absolu mais aussi et en même temps paradoxalement MEMOIRE de L'UNIVERS...
(Jan 2007)