Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mélancolique anonyme

 

Aimer, c’est s’intéresser à l’autre
Essayer de comprendre ce qui le meut et l’habite.
Beaucoup de gens ne s’intéressent qu’à eux-mêmes
Ils n’aiment que s’écouter parler, dans un monologue clos

Sur ma route, le monde des épiphénomènes a pris fin
C’est presque toujours moi qui provoque l’impulsion, la rencontre
En dehors des « accidents de parcours », lieux de convenance obligée.
Je ne fais là à autrui que ce que j’aimerai qu’il me fasse en retour

Je n’ai pour interlocuteur unique qu’un illustre inconnu
A Ses yeux j’ai plus de valeur que le monde ne m’octroie
Lui m’aime entier là où d’autres prêtent attention à une parci-moi-nie
Peut-on parler de fierté alors qu’être au monde ne souffre d’aucune comparaison ?

Je ne fais pas partie de ces aspirants à la disparition
Je rêve seulement d’un monde plus juste, où les valeurs seraient renversées
Je souhaite que le continent englouti face surface à nouveau
Et que l’Amnésie disparaisse dans les entrailles de la terre
Je sais que le Séraphin et son armée angélique est déjà là, à ce signe que le monde perdure malgré les excès.

 

Les commentaires sont fermés.