Aimer, c’est s’intéresser à l’autre
 Essayer de comprendre ce qui le meut et l’habite.
 Beaucoup de gens ne s’intéressent qu’à eux-mêmes
 Ils n’aiment que s’écouter parler, dans un monologue clos
 
 Sur ma route, le monde des épiphénomènes a pris fin
 C’est presque toujours moi qui provoque l’impulsion, la rencontre
 En dehors des « accidents de parcours », lieux de convenance obligée.
 Je ne fais là à autrui que ce que j’aimerai qu’il me fasse en retour
 
 Je n’ai pour interlocuteur unique qu’un illustre inconnu
 A Ses yeux j’ai plus de valeur que le monde ne m’octroie
 Lui m’aime entier là où d’autres prêtent attention à une parci-moi-nie
 Peut-on parler de fierté alors qu’être au monde ne souffre d’aucune comparaison ?
 
 Je ne fais pas partie de ces aspirants à la disparition
 Je rêve seulement d’un monde plus juste, où les valeurs seraient renversées
 Je souhaite que le continent englouti face surface à nouveau
 Et que l’Amnésie disparaisse dans les entrailles de la terre
 Je sais que le Séraphin et son armée angélique est déjà là, à ce signe que le monde perdure malgré les excès.
