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L'île

 

Je laisse aux autres le soin de m’analyser et de me décortiquer à souhait
Je n’ai pas de temps à perdre avec des paroles et attitudes surgies de l’instant
Le « je » qui s’exprime est un Moi véritable qui n’est pas amoureux de l’homme
A la fois fidèle et jaloux, Il n’a pour seuls amis que ceux qui sont nés de l’esprit

 

Je respecte par dessus tout CELUI capable de contrecarrer la volonté de l’humanité
Devenus grands, les moins capricieux des enfants ont le pouvoir d’agir vraiment
A rides sont les visages où les graines n’ont pas été semées dans les greniers du ciel

 

Versatile l’homme qui ne voit que d’un œil le sceau de Salomon Lui percer l’âme
La vigilance est de mise partout où règne le tyran ballotté dans les flots tumultueux
Celui qui ne s’allie pas avec le vent reste une proie facile lorsque les radeaux coulent

 

Le temps vient où les règles de bienséance n’auront plus cours, au terme de la moisson,
Lorsque les piliers de la civilisation seront à jamais brisés, l’homme et ses œuvres rabaissés
Le dialogue courtois cessera et les paroles putassières seront réduites au silence, comme entête.
Seul un îlot émergera de la montée des eaux et tous regarderont se noyer leurs vaines oraisons.

 

 

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