Ils n'ont pas la grâce, ils n'ont pas d'âme soeur,
Ils veulent composer une symphonie sans écoute.
Leur vie, un monde clos sans souci de l'être-angé,
Des événements ils excluent toute l'intériorité...
Leurs jouets, des produits formatés, aséptisés,
Leurs proches des variables rarement sujets,
Leur apocalypse un déluge de cata-strophes,
Leur délire réformer, remodeler selon l'imagin'ère.
Je connais leurs corps, je connais leur souche,
Je connais les rêves et cauchemards de leurs couches,
Je sais leurs peurs, leurs joies, peines et colères,
Je suis une conscience lumineuse dans un corps trouble.
Le monde est pluriel, ils le veulent singulier.
Les élites finissent par devenir des stéréotypes,
Chacun est indifférencié, là-haut comme en bas.
Seul l'être singulier, originel, peut confondre l'original.