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N'en déplaise à ses ennemis, Christ est là,
Avec pertes et fracas, telle la foudre qui s'abat !
Ils parlent, ils écrivent, ils font du bruit pour rien :
Le Verbe n'est pas noyé dans la masse, Il vole !
Vous êtes en sursis, négateurs de l'être,
Bientôt vos habits de deuil pour le butin ravi.
Que croyaient-ils ? Une fable inventée ?
Que n'entendent-ils un idiome remodelé !
Le Phénix renaît toujours de ses cendres,
Tué ou mangé, il ressuscite en l'autre, image innée.
Après avoir posé les fondations, nous avons toute latitude pour justifier nos assertions.
La voix prend d'avantage d'amplitude lorsque nous arpentons de plein front un texte vénéré :
Insolente est l'attitude de composer un nouvel adage explicitant certains versets équivoques,
La prise de risque est minimale pour celui qui contemple d'en bas l'altitude des monts altiers.
Qui suis-je pour m'inviter à la table des grands de ce monde ? Papiers, intronisation ?
Je garde un oeil sur le monde, un oeil sur mon monde et le troisième fait la jonction.
L'inspiration vient toujours d'une école ou tradition, rarement d'un château dans le ciel...
Personne ne saisit la matière dont la source n'est pas l'ombre mais la lumière.
Parfois je tremble devant la folie de certaines paroles et leur balisage hors cadre,
Impérieuse est cependant La voix qui scande en rythme cette révélation.
Plus besoin de fumer le calumet pour rétablir la communication célestielle,
Les paroles de paix sont pour le jour J, après qu'ait été bousculé tout confort de vie.
*J'ai la laideur en aversion car elle est un cancer du coeur
*Les gens "bons" m'exaspèrent comme leur amour conditionnel
*Celui qui ne donne pas dégage une odeur de rouille
*Tu ne sers à rien si tu ne sers pas le Plan Divin
*Les mains sont le prolongement et l'outil du coeur
*Tout travail sans salaire ne compte pas pour les bienséants
*De nos jours, celui qui ne se monnaie pas est suspect d'office
*Tout a un coût, y compris la gratuité
*Le christ en son temps fut l'ennemi public N°1
Qui me cherche me trouve,
Je suis une cible visible pour le monde.
Qui me dénigre ou me méprise me trouve aussi,
Je suis insigne un-divisible sur le passage.
Votre monde m'a rendu fou et furieux,
Ma vision d'outremonde remet chacun à sa place.
Ainsi donc tous s'exposent donc tout explose,
Puisque quelques Témoins révélent vos zones d'ombre.
Le 21ème siècle ou la violence expliquée à mes enfants,
Je ne veux pas et je maudis votre fin du monde !
Préparez-vous physiquement pour le dernier round,
Je ne serais même pas l'arbitre de vos différents.
Le Créateur a certainement d'autres préoccupations que les humeurs du monde,
Les créatifs savent que le chaos amène l'ordre et la destructuration.
Rendez-vous pour l'après des jours,
Passé l'entretien d'avec l'autre vous-même,
Restera t-il encore quelqu'un pour discourir en pleine lumière ?
Je ne veux pas m'imposer,
Je ne veux pas de votre pitié,
Je ne vais pas me renier,
Je suis l'absent du grand jeu.
Ici bas je perds tous mes combats,
Ici bas l'amour conditionné est roi,
Ici bas le nanti a raison dans sa folie,
Ceux qui "ont" la foi jugent l'Appât rance.
Ils veulent m'éteindre,
Je veux m'étreindre.
Ils veulent le Corps,
Je suis avec l'Esprit...
Prenez ce que je n'ai pas,
Voilez ce que vous êtes,
Jugez d'après vos lois :
Bannis de la Co-naissance...
Ils veulent les signes sans l'Homme,
L'Un-signe sans le sceau de Dieu,
Les grâces sans le chemin de croix,
En bref être toi sans toit !
Vu le niveau de la critique contemporaine, cherche le Chef d'oeuvre au banc des accusés...
ou ris un bon coup !
Tu ne vas pas refaire mon histoire en m'imposant la tienne,
Je n'ai pas non plus besoin de savoir quoi penser, en bien ou en mal.
Ta victimisation cache en fait un désir de revanche digne d'un oppresseur,
Je ne peux pas cautionner ton prêchi-prêcha de haineux, petit prédateur !
Sous des allures sympathiques, tu veux nous la faire à l'envers,
Tu as déjà à ta botte tout un tas de rebelles à leur géniteur,
Mais ta politique pue la street et sa mentale de crevards.
Ma France est certes à genoux mais pour l'adoubement dernier...
Ton projet c'est toujours d'envenimer les situations, regain de tension.
Ton projet c'est toujours le chaos bien organisé : une cité-monde, clichés.
Ton projet c'est le néant d'être, sol stérile, tronc pourri, fruits vénéneux.
Mais mon Dieu est "un-dit-Un", avec carquois, arc et fléches : gare à la piqûre !
