La pensée est toute extérieure sinon le regard mental ne serait pas fixe, vitreux
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La pensée est toute extérieure sinon le regard mental ne serait pas fixe, vitreux
L'homme m'a jugé indigne de ses espérances :
Je n'ai jamais été ce marchand de rêves attendu.
Ils projettent mais Dieu est le Seul Juge de mes Actes :
J'ai intériorisé mes talents, les ai mis au service de l'Homme.
Faut-il rappeler ici que c'est Jésus qui m'a appelé et pas Mohammad ?
Je marche donc avec le petit reste de ce monde en voie d'extinction...
A l'extérieur tout s'écroule, puisque désormais Dieu est mort,
Mais le Vivant donne signes pour qui croit, croix et croît encore.
L'Enfant projette dans le monde tout son univers intérieur :
Qui a dit que la foi ne pouvait matérialiser ses rêves et peurs ?
Dans la vie tout est question d'interprétation,
Quatre témoins ne verront jamais la même chose.
On peut tenter de scruter les écritures à l'aide de son mental,
Pléthore de "guides" se proposeront aussi d'étaler leur science...
La grâce touche un croyant sur dix mille, mais c'est en vain :
L'homme méprise et nie le don de prophétie de son prochain.
Reste la relation à Dieu, la promesse de l'Arc entre ciel et terre, car
Seuls les morts ont encore besoin d'explications sur leur résurrection !
Je suis de l'attribut des coupeurs de têtes,
S'il ne doit en rester qu'une, ce sera la Sienne !
Trop de beaux parleurs, de bonimenteurs, trop de menteurs,
Trop de décallage entre ce qu'ils disent et ceux qu'ils sont...
Ma direction et voie ? Sa Face, nuque assouplie.
Leurs cous ? Raides comme leurs divinités de bois.
Dans leurs rêves de révolution ils décapitent l'élite,
Mais l'un comme l'autre gardent leurs nids ou tanières.
Tous se servent, griffes aux mains et port de tête altier,
Mais qui a réalisé que sa vie ne tient qu'à un fil : l'Axe ?
Ils nous salissent, ces petits flicaillons de service, les tas !
Qui sont-ils pour infantiliser, juger, tels des parents normatifs ?
Discours rébarbatifs, mille fois rabachés, bon salaire à la clé...
Agents du collectif mais qui servent en vérité l'élite donc l'argent.
Dindons de la farce, rigidité intérieure, vies de violence,
Bons petits soldats, médaille du mérite pour collabo-ration !
Nous vivons côte à côte mais ne sommes pas du même monde,
Je ne suis pas ce voyou que votre coeur confond sous l'emprise de la peur.
Je ne serais jamais à la mode de l'Athéisme spirituel qu'on nous pré-vend,
Je ne me reconnais pas dans cette religion sans Dieu qu'ils déclament.
Leurs concepts sonnent creux, "New-age à je" ; du chemin de croix ils ne veulent pas.
Ils décridibilisent toute forme de Présence, chez eux Dieu brille par son absence.
De l'autopromotion, voilà ce qu'ils sont, lassés d'attendre un signe qui ne vient pas.
Ils voient la lumière certes, mais ne l'incarnent pas ; en vérité ils ne brulent pas...
Dans leur avidité ils ont inventé une nouvelle croyance scientifico-rationnelle,
Tous se tiennent autour du puits, en périphérie, sans qu'il y ait La Rencontre.
Tout ceci se résume à vouloir devenir calife à la place du calife, moi-dieu.
Ils ne souhaitent pas la mort, ils veulent perdurer à travers le temps, moi-mieux.
A trop vouloir singer l'homme j'ai brillé par mes perf-romances.
Le beau deviend laid quand les élèves coucourrent pour le bon-us.
La séduction est une sélection où le jeune élu force le destin pour exister,
Il n'y a pas d'Amour à prouver que l'on est toujours le meilleur choix.
Depuis le berceau c'est la course pour être le premier, le mec plus ultra.
J'ai choisi un mode de vie sans compétition donc me retrouve sur la touche.
A gravir les échelons on pense devenir roi, trouver sa reine et gouverner, mais
Les maîtres du monde n'ont pas les clés de l'intériorité, ils tâtonnent dans le noir ...