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cité celeste

  • It's just a question of time

     

    L'antéchrist n'est pas borgne d'un œil, il est borgne de l'Oeil
    Il est celui qui regarde mais ne voit pas,
    Celui qui dévisage et prend mais ne donne pas.

    Son regard est tout extérieur, en panique lorsqu'il se retrouve seul...
    Les esprits qu'il abrite sont infernaux, son cœur entouré de graisse
    Son aspect extérieur est séduisant mais son âme est hideuse.


    Il traduit la foi en concepts mais il ne la vit pas
    Son mental le maintient dans un espace clos, une cage dorée
    Plutôt que d'encourager l'envol, il enferme autrui dans son enfer.

    Son ennemi est l'Esprit et le Verbe de Dieu, incarné par le Christ
    Il maudit celui qu'il ne saisit pas mais qui lui survivra
    L'organe du discernement qui démasque les ruses et subterfuges mentaux



    Encore une fois la louange est à Dieu, le seul, l'Unique, la Maître du Jour du Jugement
    Celui qui, par le souffle saint, envoie Son Esprit de Vérité sur qui il veut parmi les créatures,
    Afin de Se glorifier en faisant retourner la Parole en Son Centre, et séparer le vrai du faux.

    Béni soit le Créateur, qui assiste les croyants d'entités ailées, afin de les diriger sur un droit chemin.
    La grâce c'est d'évoluer joyeusement sur un terrain morose et déconfis, le pays d'Ombremort.
    Le temps qu'il reste à vivre est une épreuve et chaque jour se doit d'être efficient.


    Bénis soient les élus, couronnes de la Création, vivants parmi les morts
    Ils réenchantent le monde en évitant qu'il n'implose,
    Retardant le jugement en donnant de leur sang.

    Par le poids de la tâche assumée, ils permettent au ciel de s'arrimer
    Ils sont les piliers de la cité céleste, en agissant sur terre purifiés et unifiés.
    Comment pourrait subsister l'esprit de fausseté devant l'Oeil de la coruscation ?

     

  • De passage

     

    Le dialogue intérieur tourne en rond et trépasse
    Des pensées surgissent du tréfonds, comme un leitmotiv
    Une même rengaine pour les pauvres d'esprit
    Une lente litanie témoignant d'une lente agonie
    Puis tout s'éteint, un son sourd, tel le silence
    Les jours passent et la conscience demeure
    Tout change, à l'exception de l'œil qui veille
    Le souvenir se fixe sur des clichés permanents
    Nous naviguons au-delà des limites de l'incarnation
    A travers les âges, nous avons tant aimé la vie
    Nous nous sommes donné en pâture aux insouciants
    Sachant qu'un beau jour viendrait la fin du temps
    Et qu'il nous faudrait alors libérer la pierre-mémoire
    Afin de construire et consolider la Cité Céleste
    Nous sommes des témoins voyageant à travers l'espace-temps.