Le dialogue intérieur tourne en rond et trépasse
Des pensées surgissent du tréfonds, comme un leitmotiv
Une même rengaine pour les pauvres d'esprit
Une lente litanie témoignant d'une lente agonie
Puis tout s'éteint, un son sourd, tel le silence
Les jours passent et la conscience demeure
Tout change, à l'exception de l'œil qui veille
Le souvenir se fixe sur des clichés permanents
Nous naviguons au-delà des limites de l'incarnation
A travers les âges, nous avons tant aimé la vie
Nous nous sommes donné en pâture aux insouciants
Sachant qu'un beau jour viendrait la fin du temps
Et qu'il nous faudrait alors libérer la pierre-mémoire
Afin de construire et consolider la Cité Céleste
Nous sommes des témoins voyageant à travers l'espace-temps.