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conscience

  • Lumières

    Pauvre de moi !

    La volonté me manque

    Et j'espères en l'Eternel...

     

    Je me détourne de la mort,

    Ne regarde que le Vivant,

    Et je désepère de l'homme ancien

     

    Foi, amour et espérance en la Conscience,

    confiance en l'Autre, qui n'est pas de ce monde,

    Le temps balaie les branches mortes...

     

    Abandon total en la providence,

    Les signes ne sont visibles qu'à l'Oeil nu.

    Inutile au monde, j'ouvre mon coeur à l'Esprit...

     

    Lente est la transmutation,

    Ma seule tâche : être patient,

    Jusqu'à devenir Temps

     

    L'Homme est couronne de la création

    Les élus sont ses membres et Choeur

    Des milliers d'yeux neufs pur changer la donne...

     

  • Ce qui demeure éternel

    La conscience ne se transmet ni ne se monnaie.

    Mystère du FIAT qui est tout sauf un acte de magie,

    Volonté du miséricordieux qui décille le regard et ouvre le coeur.

    La confiance ne peut cependant pas se baser sur l'éphémère...

     

    Tristesse de l'essence qui lorsque l'on voit, sent, sait,

    Ne peut être comprise que par un petit nombre se qualifiant d'élites.

    Les élus eux, sont esseulés mais pas seuls de par le monde :

    C'est l'éveil du Témoin, roc et pont entre humain et divin, qui demeure...

     

    Eloge de la paresse, de l'imparfait et de la mise au ban

    Les canons du monde ne méritent pas tant d'éloges

    Aux yeux des automates, les êtres conscients passent pour des dieux

    A L'Oeil de Dieu ils sont relégués bons derniers, par manque d'humilité

     

    La grâce peut aussi toucher le violent ou l'assassin

    Qu'est l'homme pour se hausser au jugement et prétendre guider ?

    Jésus n'a jamais fondé de communauté d'interêt,

    Il est allé vers ceux qui n'attendaient qu'un coup de pouce de Dieu...

     

  • Palme

    La vie est une course de fond dont la récompense est aux endurants

    Comprendre qu'il n'y a pas de mode d'emploi est un premier pas

    Le but n'est pas tant de gagner que de garder son souffle

    Et à ce petit jeu les gracieux ont une courte longueur d'avance

     

    Le but de la vie est d'être libre, déconditionné de tout attachement

    La mémoire ne sert à rien sans la conscientisation de l'instant

    Le tourbillon est aussi profond que la dilatation de la pupille

    Au-delà du mental est une source dont le fruit est la lumière

     

    La finalité de la vie n'est pas la mort mais la résurrection

    Trop de gens ont cru s'envoler et se sont brulés les ailes

    Personne n'échappe à la mort car elle est inhérente au corps

    Pourtant l'esprit demeure permanent et à vif malgré l'adversité

     

    L'Arbre de vie est au bout de myriades de petites morts

    C'est un battement de coeur inhumain, jusqu'à sept fois la cadence

    Ceux qui le vivent ont fricotté avec les chérubins et l'épée tournoyante

    Ont vaincu le monde ceux qui ne sont plus la proie des épiphénomènes

     

  • L'Inlassable quête

     

    Le plus sûr moyen de s'éveiller, c'est de se dire que l'on rêve

     


    L'Ami, c'est celui qui veille, sous le voile des fausses croyances
    Il est celui qui attend, patient, endurant, il est la Conscience


    L'Amant, c'est celui par qui advient le réveil, Pont entre rêve et éveil
    Il est Celui qui lorsqu'on Lui dit Soit, Est. Il est la Présence


    L'Aimant est l'Eveil, l'attrape rêve, l'Occupant de la demeure dernière
    IL est CELUI qui voit, qui entend, qui sait, IL est LA Mémoire Universelle

     


    Ami, Amant, Aimé...non pas triumvirat mais trinité, archétypes impermanents
    Le pivot est l'Amant, l'Ami des croyants, sans qui rien ne saurait advenir en vérité


    Le plus beau rêve que l'on puisse créer, c'est celui d'être réveillé...

     

  • De passage

     

    Le dialogue intérieur tourne en rond et trépasse
    Des pensées surgissent du tréfonds, comme un leitmotiv
    Une même rengaine pour les pauvres d'esprit
    Une lente litanie témoignant d'une lente agonie
    Puis tout s'éteint, un son sourd, tel le silence
    Les jours passent et la conscience demeure
    Tout change, à l'exception de l'œil qui veille
    Le souvenir se fixe sur des clichés permanents
    Nous naviguons au-delà des limites de l'incarnation
    A travers les âges, nous avons tant aimé la vie
    Nous nous sommes donné en pâture aux insouciants
    Sachant qu'un beau jour viendrait la fin du temps
    Et qu'il nous faudrait alors libérer la pierre-mémoire
    Afin de construire et consolider la Cité Céleste
    Nous sommes des témoins voyageant à travers l'espace-temps.

     

  • Grandeur de(la)cadence

     

    De tous les sentiments, c’est l’effroi qui domine de voir tout un monde s’en aller à la dérive
    Petit à petit, les lampes s’éteignent, et de grands luminaires se révèlent pour la veillée mortuaire

     

    C’est comme ça ; on ne peut en vouloir à Dieu de sonner le glas ! C’était écrit, tout revient à l’origine.
    Animal, plante et pierres se côtoient et c’est l’Homme qui les met en valeur.

     

    Le système est devenu anthropophage, à l’image de La Source de Lumière qui se régénère,
    appelant à elle chaque étincelle pour recomposer le Tout.

     

    Si le monde doit finir, il ne finira pas dans les ténèbres mais dans une implosion de Lumière
    Que Seule la conscience à travers l’Oeil, vivra et verra en participant à son éclat,
    comme le reflet à travers un miroir sans teint

     

    Les chercheurs seront trouvés, ils se reconnaîtront Un,
    Et il n’y aura plus de larmes car la vérité les rendra libre.