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projections

  • Les racines de l'identité

     

    Les projections et les comparaisons conduisent à une vision réductrice d’un univers qui se veut en expansion
    Je ne suis pas cet artiste qui se bat pour sortir des clichés ou étiquettes dans lesquels on veut l’enfermer

     

    Mes notes sont des récits provenant d’un univers parallèle, où les contours de l’identité sont flous et diffus
    Je ne fais que rapporter des bribes de l’au-delà, d’une antique promesse qui est déjà là et qui fût autrefois

     

    J’ai comme ambition de délivrer un message à tous mais un tri est à l’œuvre indépendamment de ma volonté
    Il s’agit d’accepter tacitement un manque de traçabilité, d’évoluer dans un monde sans repères mentaux
    Là ou la soif de pouvoir cesse, là où le contrôle de l’information n’a plus cours, avec le risque de se perdre

     

    Tout ce qui est publié ou diffusé dans ce monde obéit à des mots ou émotions clés, connus, principe d’empathie
    Ce qui n’a encore jamais existé, ce que personne n’attend ni ne connaît, ne peut qu’avoir une audience limitée

     

    Parmi mon auditoire des morts-nés, des enterrés vivants, des fous illuminés ou parfois des chercheurs de vérité
    Le signe n’est pourtant pas dans la syntaxe ni dans l’univers éthéré relaté. Le signe est le siège et le centre de l’émission

     

    Il n’y a rien à comprendre, rien à ressentir, juste se laisser prendre au jeu qui est un pari, un parti pris sur l’éternité.

     

     

  • Pendant que la muse tambourine II

     

    Le monde est ce que l’on en fait, les pensées adviennent en vérité
    On ne peut infléchir la volonté de l’homme sans son consentement
    Explorer ses plus bas instincts au détriment de cultiver les vertus est un choix.
    L’homme est courageux pour affronter le terrain mais  reste une nullité sur le chemin de l’intériorité.
    Or il existe une menace pour celui qui ne fait pas le tri de ses propres déchets,
    C’est de devenir un jour l’appât de ceux que l’on rejette.


    Il n’aura fallu que quelques années pour faire entrer le terme « apocalypse » dans le langage courant
    Il n’est pas un film, un disque ou un livre qui n’évoque un scénario catastrophe, ils sont même pléthore
    L’ « apocalypse » est devenu un produit d’appel qui fait vendre, une date de fin est même annoncée.


    Ces sombres projections des peurs de l’homme non accompli suscitent un écho chez leurs semblables, légions,
    Mais il en est qui se tournent vers une autre alternative et qui se lèvent avec l’espoir de jours meilleurs,
    Ceux qui ne s’effraient pas du terme, et y voient autre chose que des catastrophes à répétition programmées.


    Il n’est pas contre nature de vouloir un jour briser la chaîne de l’éducation conditionnée
    Au lieu de se construire par imitation, on se forge une identité à tâtons, comme le firent les êtres véritables :
    Démasquer les fausses croyances, s’immiscer à la racine de la pensée, pour un jour mettre à bas le tyran notoire,
    Puis se retrouver seul là haut, sans autre appui que l’Ange, sur le chemin devenu impraticable car sans repères.


    Les périodes de tension ont toujours été propices à une accélération du développement spirituel de l’homme :
    Les chocs à répétition sont le terreau du rappel de soi et traverser une crise nécessite une ingéniosité créative,
    Etre au service des égo renforce la patience et l’endurance est un jalon sur le chemin de l’humilité,
    Rayonner la joie est un nouveau modèle montré à la face de l’humanité, se passant d’un long discours...


    Les tueurs du corps pullulent mais ne connaissent pas la voie de la régénération
    L’ombre, à force d’être aimée devient lumière et la construction du corps invincible prospère,
    Jusqu’à la mort symbolique et la renaissance, dans le corps glorieux, celui de la résurrection.
    Tout, dans ce monde obéit au Plan Divin, ce qu’on croyait le mal se transforme en bien
    Nous ne croyons plus aux histoires qui font peur. De rêveurs, nous sommes devenus éveilleurs.