Je creuse ma propre terre pour parvenir à la source
Comprends pourquoi le monde ne m’intéresse pas
Mon Moi est divisible à l’infini, chacun en constitue une partie
Quand je vais vers le monde, je me trouve en territoire connu
L’inconnu ou l’imprévisible n’est qu’un pan encore inconscient
Mais plus j’explore les abysses, plus ma carte mentale s’illumine
Je connais parfois la nature véritable d’autrui quand je cesse d’exister, par Sa volonté
Celui qui demeure alors est une Présence, retranchée de son vêtement d’homme
Je perce l’apparence et scrute l’entité qui se cache derrière le déguisement
Le jour où JE sera le Maître de mon univers
Le jour où les dernières ronces auront été mises à jour puis élaguées
Sera le moment où le monde n’aura plus de secret qui ne soit dévoilé