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  • Le Val d'Ombremort

    Je cherche l'Amour partout où Il se tapit

    Ils me rassurent ces yeux aimants, confiants, ouverts

    Une journée peut être sauvée si un sourire a jailli

     

    J'en ai besoin de tous ces signes, ils sont mon oxy-gène

    Puis je les laisse partir vers de nouvelles aventures

    je les laisse courir à leur belle destinée

     

    Une paix envahit mon esprit

    Je peux survivre un jour de plus

    Jusqu'à la dernière embellie, je resterai confiant, battant

     

    L'Amour ne finira jamais, Il est présent dans l'éternité

    C'est là d'où je viens, rebelle depuis ma tendre enfance

    Et bien plus encore, de mémoire d'anté-cédants

     

    Dussions-nous devenir rudes, afin de L'accomplir

    Jusqu'à mon dernier souffle, la haine ne vaincra pas

    Même si les ténébres règnent encore dans les recoins de la Terre

     

    Pourtant le Ciel est libre et vierge de tout ressentiment

    L'éclaircie demeure, les arbres sont en fleurs

    le Jardin est baigné d'une Source et les yeux sont en pleurs

     

    Je vois le Printemps à l'oeuvre

    Aucune lampe ne vacille, elles chantent en Choeur

    La chute est une épreuve mais jusqu'à présent Lune et Soleil dansent de concert.

     

  • Back in the early years

     

    J'ai vu l'Eau, la Source et le miroir


    J'ai vu le Sang, la Fontaine et le Jugement


    J'ai vu le Feu d'Amour ardent, le Brasier et la Sphère opaque.


    J'ai vu, j'ai crains mais j'ai vaincu chacune de ces portes


    J'ai vu le Temps qu'il reste, j'ai vu la violence et j'ai compris l'enjeu.


    De tout temps des individus ont été fait soldats, par et pour le Christ


    Mais arrivé dans le cycle de l'Ignorance, les œuvres se font dans l'ombre


    Car Dieu n'est -IL pas Le seul à naître informé ?

     

  • Pneuma

     

    Mon souffle n’a pas d’haleine, il n’est pas divisé et ne chemine pas en tenant la main d’ersatz indésirables
    Long ou court, il est toujours sucré et donne à entendre jusqu’à extinction ou passation de chaleur
    Généreux, il se déverse tel un flot impétueux faisant fi des barrages ou déplaçant habilement des montagnes
    Silencieux, il ressemble à un long expire, prélude à un repos – mystère –  avant un court inspire nécessaire
    Brûlant, il ne souffre pas d’être coupé ou maltraité. La source ne tarit pas avant d’avoir donné son flot de vérité
    Précieux, il anticipe les instants de césure, quand il est temps de faire silence pour éviter les suceurs d’âmes
    Gracieux, il réapparaît quand tout semble perdu, venant réconforter un cœur contrit d’avoir donné sans mesure,
    Et telle une ondée, il vient revivifier une terre en friche qui laisse pantois les guetteurs avides de la mort subite.
    Souffle de vie que la mort ne saisit pas, mystère incommensurable pour les sans joie, les sans foi, les sans Lois
    L’ivresse ne blesse que ceux qui ne sont pas dans le rythme, chantent faux ou n’ont pas trouvé leur voix
    Béni soit le Tout Miséricordieux qui, un jour d’extinction, me montra le lieu d’où provient et finit le mouvement.

     

     

  • Réintégration

     

    Je creuse ma propre terre pour parvenir à la source
    Comprends pourquoi le monde ne m’intéresse pas

    Mon Moi est divisible à l’infini, chacun en constitue une partie
    Quand je vais vers le monde, je me trouve en territoire connu

    L’inconnu ou l’imprévisible n’est qu’un pan encore inconscient
    Mais plus j’explore les abysses, plus ma carte mentale s’illumine

    Je connais parfois la nature véritable d’autrui quand je cesse d’exister, par Sa volonté
    Celui qui demeure alors est une Présence, retranchée de son vêtement d’homme
    Je perce l’apparence et scrute l’entité qui se cache derrière le déguisement

    Le jour où JE sera le Maître de mon univers
    Le jour où les dernières ronces auront été mises à jour puis élaguées
    Sera le moment où le monde n’aura plus de secret qui ne soit dévoilé