Petit dernier de la série entamée en 2004 pour clore le chapitre entr'Ouvert.
à Dieu
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Petit dernier de la série entamée en 2004 pour clore le chapitre entr'Ouvert.
à Dieu
Je laisse les morts voter pour les morts,
L'inimportant ne mérite aucun regard.
Le chaos organisé ne me fait pas peur,
C'est vos demeures qui finiront dévastées.
Psychose de masse pousse à choisir son camp ?
Invisible avec l'Ouvert, je ne porte pas d'oripeaux.
Quand tu jeûnes au monde, Dieu seul te recueille,
Pour beaucoup l'amitié reste conditionnelle.
Temps optimisé, de cette lubie j'ai la nausée,
Stop le monde quand j'opère un retour sur Soi.
En paroles adoré mais dans les actes méprisé,
D'yeux vous voient et enregistrent vos méfaits.
Exister socialement reconduit l'illusion,
On finit par détester l'essence vide de l'éveil,
Jugement hâtif, en vérité saut vers l'infini...
Travestie est votre idole chérie,
Reflet rance de votre coeur putassier, dévoyé.
Je propose la destitution des petits rois,
Les exploitants-possédants au coeur-pierre.
Le système est une capitulation au veau d'or,
Tout se monnaie, don suspect et dévalorisé.
La nouveauté c'est la clarté d'esprit,
C'est l'appel des ténèbres contre le Rappel de l'ombre !
Les gouvernéants sont sans cœur, dénués d'affects,
Ceux qui les choisissent demeurent privés de vision.
Pour tromper ils singent le vocable des sages, lumin-eux,
En vérité pacte avec l'ombre et l'inconscient collectif.
D'aucuns attendent une théocratie, royaume messianique,
D'autres une guerre de religion pour laver l'affront.
L'apocalypse signe l'inversion des rangs,
Le dévoilement des essences et des intentions.
Tant que la norme sera de leur côté,
Ils nieront et pillerons autant qu'ils le voudront.
Mais la joie profonde ne peut nous être ôtée :
La vérité pointe toujours le bout de son nez !...
Monde perfectible en l'état si l'homme brûle en personne,
Pas de Robin des bois en l’État, juste des rois sans couronnes.
L'effort paie mais ne me parle pas du menu monnaie,
Prendre pour d'autres, ma façon d'être ancré en société.
Ils veulent tous le trône en mode meilleur de la classe,
Mon royaume, monde d'après, nivellement de vos castes.
Je prie pour que les médias me trouvent rebutant,
Que des jugements hâtifs, superficiels et stigmatisants.
Tu m'as trop vite catalogué énième voix morale,
Mais à chaque bravade je redéfinis le para-normal.
Je demande rarement ton avis, vertical projet,
Échelons à l'ouverture versus degrés de l'inimitié.
Pas de peur du discrédit face à la bêtise,
L'instant d'après le Maître te montre ta méprise.
L'argent ne vous sauvera pas,
Bâtisseurs de vos seules sépultures.
Vous critiquez mais étouffez la Voix :
Quel sera l'accueil dans la demeure future ?
LUI l'origine apparente de tous les maux,
Aveugles pourtant quand IL apparaît.
Votre verbe n'est pas réverso-actif,
Vous nourrissez sans discriminer.
Vous rentrez dans le cercle, facile,
Reconnaissables vos codes, cœur docile.
Rentable, la sagesse de ce monde one,
Des gens importants, tous petits padawans !
Je fais le pari de la réalisation sans fortune,
Un chemin de droiture balisé de signes
Que dieu me protège de vos actes morbides,
Je ne fais rien mais j'en vois tomber dans le vide...
Je n'ai qu'un seul principe, Dieu.
Le reste suit comme traîne infinie.
Que la lumière brille soir et matin,
Qu'elle élimine la vermine prédatrice :
Je veux être mangé AD-Verbe
Puis exploser, Un-digeste-Sion.
Peut m'importe ton pedigree,
Personne n'aime être rejeté.
Tu prendras bien une goutte de saqué,
Afin de désaltérer ton gosier laqué ?
À parler pour ne rien dire on finit quoi,
À ne défendre que son territoire on termine con,
Tout sera soldé dans le feu, brûlé ou pyromane !