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Jean-Plume - Page 3

  • Un métier d'investigation

     

    L'actu a remplacé l'UN'strue et c'est l'antienne rengaine...
    Laminer Dieu et sa lumière sur terre pour mieux (s')ombrer !
    Tant que l’œil n'y est pas, chronique de l'agonie seule,
    Tant que l'ego nie l'Autre, l'objectivité s'enfuit.
    Chiffre leitmotiv ? Je suis une lettre cachant tombe.
    Gif émotif ? Flow délétère, je suis en trombe.
    L'autorité e(s)t un regard à déterrer, creuser sa foi.
    Il m'est facile d'avoir un style qui ne se copie pas.
    Il n'est que Dieu mais je suis Son révélateur,
    Multiples sont les voix confluentes de l'Heure.

     

  • Le fruit de mon travail

     

    Instrumentalisé partout, passé à l'entonnoir mental,
    Tué dans l’œuf, le germe d'émancipation, captation.
    La vie est une fête, jouissance et profit,
    Gloire à ceux qui se contentent de peu !
    Choisis ton guide, les écrans ou les écrits,
    Vénère l'image ou craint l'Esprit, maudis ou prie.
    Capitule ou affronte l'ombre et leur inaccompli...
    Tu es perché quand tu es socialement intégré :
    Ils dénient au travail son sens originel d’intériorité.

     

  • Une maîtrise de surface

     

    Fuck Mamon et votre endoctrinement,
    La beauté de la vie ne réside pas dans un système.
    Conditionnement et segmentation vos marottes,
    Une relation où l'Autre s'apparente â un objet...
    Le vieux radoteur te rappelle une évidence :
    Le rejet social ne brise que le personnage.
    Tout s'achète et se vend dit l'identité-corps,
    L'âme pourtant connaît sa tâche rayonnante.
    Ce bien tót essentiel quand votre eau sera tarie,
    Cœur lourd d'un sujet manquant, faute d’écoute.

     

  • L'esprit possessif

     

    Je ne suis pas fiable, imprévisible en freestyle.
    Puisque tu as, tu stalkes , demain tu seras traîne,
    Votre amour car né, votre déni des altitudes,
    J'ai le seum comme on dit, somme de soustractions.
    À mesure qu'Il croissait, je diminuais, cruci- fictions,
    L'Ivre, un best céleste avant de toucher Terre.
    Ta main tendue demain ? Mon doigt te montrant la lune !

     

  • Vacille l'assise

     

    Ce monde est froid, ne reconnaît que le gain
    @monde effroi où le nombre est un faire valoir
    L’œil averti dévoile la supercherie
    L'haine-mie l'associe a tort à un corps
    Ce monde étroit ne connait que le bruit
    Nombreux se prennent pour le toit du monde
    Le silencieux en action n'usurpe pas sa place
    Il redonne au ciel toute grâce et harmonie.

     

  • Rien ni personne

     

    Je suis chroniqu'Heure comme tant d'autres
    Et j'ai l'Un Signe du chair If, pour te servir.
    Ceux du dessus nous transforment en bois sec
    Mais le feu de Dieu les calcinera de l'intérieur.
    Leur modernité ? toujours plus d'attaches, or-jeu ;
    Notre nouveauté ? plutôt détachement, hors-je.
    Ta parole dessine un contour, on s'y sent prisonnier,
    Le Verbe délivre, créateur de faille par où rayonner...
    Du néant un univers, je n'ai pas de père,
    L'inflation touche moins le Père que l'expansion.
    Joie sur terre pour une vie donnée :
    Créateur celui qui s'éveille à sa singularité.

     

  • Relié

     

    Dernier choix d'un collectif, j'endure en solo comme dix.
    Un crew sans Centre reste à la merci du vent violent.
    Je délaisse l'aventure humaine pour l'ethernité,
    L'Homme te hait si tu ne l'idolâtre point.
    L'ego n'est que reflet déformé d'une grandeur cachée...
    Ils sont tous en dehors pour la quête de l'or !
    L'entraide est une belle chimère au royaume des idiots.
    Demain on switche l'interface pour les îles hauts.