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Jean-Plume 4 - Page 2

  • Le souffl'Heure

     

    Monde perfectible en l'état si l'homme brûle en personne,
    Pas de Robin des bois en l’État, juste des rois sans couronnes.
    L'effort paie mais ne me parle pas du menu monnaie,
    Prendre pour d'autres, ma façon d'être ancré en société.
    Ils veulent tous le trône en mode meilleur de la classe,
    Mon royaume, monde d'après, nivellement de vos castes.

    Je prie pour que les médias me trouvent rebutant,

    Que des jugements hâtifs, superficiels et stigmatisants.

    Tu m'as trop vite catalogué énième voix morale,
    Mais à chaque bravade je redéfinis le para-normal.
    Je demande rarement ton avis, vertical projet,
    Échelons à l'ouverture versus degrés de l'inimitié.
    Pas de peur du discrédit face à la bêtise,
    L'instant d'après le Maître te montre ta méprise.

     

  • Vide de Dieu

     

    L'argent ne vous sauvera pas,
    Bâtisseurs de vos seules sépultures.
    Vous critiquez mais étouffez la Voix :
    Quel sera l'accueil dans la demeure future ?
    LUI l'origine apparente de tous les maux,
    Aveugles pourtant quand IL apparaît.
    Votre verbe n'est pas réverso-actif,
    Vous nourrissez sans discriminer.
    Vous rentrez dans le cercle, facile,
    Reconnaissables vos codes, cœur docile.
    Rentable, la sagesse de ce monde one,
    Des gens importants, tous petits padawans !
    Je fais le pari de la réalisation sans fortune,
    Un chemin de droiture balisé de signes
    Que dieu me protège de vos actes morbides,
    Je ne fais rien mais j'en vois tomber dans le vide...

     

  • Dieu est-il juste ?


    Je n'ai qu'un seul principe, Dieu.
    Le reste suit comme traîne infinie.
    Que la lumière brille soir et matin,
    Qu'elle élimine la vermine prédatrice :
    Je veux être mangé AD-Verbe
    Puis exploser, Un-digeste-Sion.
    Peut m'importe ton pedigree,
    Personne n'aime être rejeté.
    Tu prendras bien une goutte de saqué,
    Afin de désaltérer ton gosier laqué ?
    À parler pour ne rien dire on finit quoi,
    À ne défendre que son territoire on termine con,
    Tout sera soldé dans le feu, brûlé ou pyromane !

     

  • L'homme d'interieur

     

    A l'intention maligne les substances enivrantes,
    Surf sur les hauteurs en délaissant le coeur,
    Restent les épines pour haranguer le juste.
    Les violents s'emparent du royaume des cieux,
    Ils oublient le jugement et l'épieu,
    C'est comme confondre l'imaginaire et l'imaginal,
    La poursuite de l'argent ou la quête du Graal.
    L'ivresse, ce substrat de l'amour méconnu,
    Qui ne souffre d'aucune possession, l'oubli sauf.
    L'Homme cherche l'ombre pour donner Sa lumière.

     

  • Séparation

     

    De toute ton humanité tu me dévisages,
    Je te renvoie la splendeur de ton moi dominant.
    J'inexiste en ce monde, dénué d'intérêt et pourtant
    Celui qui te vois porte en soi une légende vivante...
    De toute ton humanité tu me toises,
    Rien d'attachant, pas de clinquant, le commun des gens.
    Appât rance de ton mépris, seule ta foi rapportera,
    Je suis leurre qu'une conscience éthérée déjoue.
    De toute ton humanité tu me défies,
    Traites-moi en corps, il ne me reste que l'esprit.
    Tu brilles par stratagème, mais ton rayon ne ment,
    L'unité mon emblème, je ne veux que deux gagnants.

     

  • Le Nouveau

     

    En une vie on ne peut pas tout faire ni tout avoir.
    Peu choisissent le chemin le plus abrupt,
    Celui de la descente en Rappel :
    Laisser aller, lâcher prise, dé-posséder...
    Fantasmé l'écrit ? Folie ne touche que raison, réfléchis !
    En apparence le même mais tout est réformé.
    Miracle de la célébration, laisse-les se mortifier.
    Mes valeurs, mes vers-tu, aucunement obligé.
    La vie est une fête, pas un mot n'a à s'taire,
    Tout reste ouvert, n'en déplaise aux maîtres chanteurs.

     

  • Brève

     

    Croyant et facho ça va pas ensemble !
    Dis plutôt que tu es fâché avec ton prochain,
    Dis plutôt que tu vomis ton époque,
    Dis plutôt que ton ennemi c'est le Créateur du Tout.
    L'amour pour les tiens tu peux l'encadrer,
    Ton amour pour l'ancien comme un plaidoyer,
    Le Berger aux lèvres mais tu cries avec les loups...
    Je suis plus à droite que toi, mon parcours, ma croix.
    Ce que tu as d'extrême c'est haine et volonté de ban,
    J'en réfère à l'Extrême et te prédis un mauvais vent.
    Aujourd'hui tu me maudis en sus de ton mépris,
    T'érigeant en autorité comme un démiurge rougeot,
    Tu scrutes les textes sans trouver l'Esprit de la Source :
    Aucune leçon à recevoir d'un négateurs de l'être.