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Jean-Plume 4 - Page 44

  • La parure de la Bête

     

    Quand tout meurt y compris les rêves

    Eclosent des bulles dos'air

     

    C'est le grand retournement de vestes

    En attendant la résurrection

     

    Mais qui regarde devant soi est béni

    En tant qu'agent de la Saint Face

     

    Notre couleur n'est pas l'or

    Nous sommes dans l'Origine du prisme

     

    Une révolution est en marche

    Légion deviendra notre Nom

     

    A travers Nous la vendetta

    Corps et âmes, instruments de Justice

     

    Dieu est Amour et Miséricorde

    Mais seuls les humbles le savent

     

  • Inside time

     

    Ils disent que seul tu ne peux rien, que seul tu n'es rien

    Alors les voilà à monter des écoles pour donner la bonne parole

    Ils sont bien seuls pour s'octroyer une cour, une "basse" cour

    L'initiation et l'information viennent d'en haut et elles sont de Dieu

    La formation c'est le quotidien, relié, dans un jeu de synchronicités

     

    Ils disent que seul, tu ne vaux rien, que seul tu ne vois rien

    C'est vrai, mieux vaut être seul que mal accompagné

    Mais en ce qui me concerne, je suis bel et bien accompagné

    Et ma valeur m'est à chaque instant répétée par l'Ami bien aimé

    C'est Lui, ma vision, Lui, ma chanson, Lui les cornes à l'unisson

     

    Ils traitent de prétention ce qu'ils vivent de temps en temps

    La grâce et l'esprit ne soufflent chez chacun que par parcimonie

    Pourtant l'ondée est quasi permanente et le temps est au beau fixe

    La charpente est solide, mais le toit est amovible et le joug est léger

    Qu'ils viennent, ces donneurs d'ordres, Nous les attendons patiemment !

     

     

  • Relié

     

    Les caches misères de vos tombeaux ne m'effraient plus

    A l'ombre de vos voiles, vous m'apparaissez vaincus et déchus

     

    Vos abris sont semblables à des montagnes de neige blanchies

    Mais vos ossements pourris nient les signes des cibles vivantes

     

    Prisonnier de vos rêves, je suis rarement surpris par des merveilles entrevues

    Vos cauchemars n'éveillent en moi que souffrance et poids, chute et trépas

     

     

    Here I come, a neck surrender

    Invisible way of looking troughout

    I'm dancing with the stars

    Never alone when travelling night

     

    Derrière, sous vos talons, vos actions

    Dessus, telle l'épée tournoyante, le jugement

    Je goûte un peu de vos tourments

    Mais vous laisse libres de vos jugements

     

     

    On a toujours le choix de nos associations passées et à venir

    Mais une vie équilibrée est sans attache de tout lien incarné

     

    Qui y a-t-il à ressusciter lorsque la corde d'or est dénudée

    Et que le moi reste un masque à afficher, un rôle à jouer ?

     

    Impassible et invisible témoin au milieu des faux semblants

    Les vestiges du passé déambulent fièrement, dépendants du temps.

     

  • Avatar

     

    J'ai réfléchi, me suis posé, en vérité je n'ai rien fait...

    Je me suis déconditionné, déconstruit, dématérialisé.

    Maintenant je fais ce que je veux. J'attaque, j'y vais.

    Il suffit juste d'être prêt au moment voulu !

    Je marche à l'instinct, j'agis à l'instant T,

    A force de craindre, j'étais devenu une bête,

    Mais je garde cette mémoire corporelle à vif,

    Et je reste sur mes gardes pour ne pas gâcher l'eau vive.

     

     

    je donne par parcimonie mais je sais prendre aussi !

    prends garde à celui que tu ne soupçonnes pas,

    je me terre peut-être juste à coté de toi, en bas...

    En moi le Fou et le Créateur,

    je change d'aspect comme de couleur

    et quand il n'y a personne pour dire « je »,

    IL te donne l'illusion de contrôler la situation.

    Le leurre est dans l'ignorance et l'inaction,

    Quand je n'aime pas une situation,

    je m'en remets à plus haut que Moi

    en faisant imploser les contours de la personne alitée.

     

  • Free song

     

    Si je veux laisser une chance à la vérité de naître,

    Je me dois de lâcher le passé et d'évincer le futur

     

    L'autre n'apparaît que lorsque je diminue

    Et l'imaginaire est un leurre dont il faut se départir

     

    Aimer sans posséder c'est porter sur autrui un regard libre du temps

    Il n'y a guère que les vivants qui possèdent la miséricorde de Dieu

     

    Je laisse de coté les clichés, je n'écoute pas les gens du passé

    Les bouffons sont légions ; effet de style, effet de mode

     

    Trop de fictions dans les têtes rondes, pas assez de cages ouvertes

    L'âme, la lumière, gros ! C'est un pour l'Enseigneur et deux pour Son Dieu

     

    C'est trois pour la Sainte Force et quatre pour la baraka affichée

    Le futur c'est maintenant et le Temps nous est conté.

     

  • La pensée conciente

     

    Quand ça pense en moi, je me désolidarise de mon cinéma

    La pensée associative est un ersatz du collectif qui gangrène le sujet pensant

    Lorsque le mental tourne en boucle c'est l'individu entier qui est dénigré

    La lutte contre l'uniformisation est un combat de chaque instant

     

    Le silence est la récompense de celui qui coupe le cordon du brouhaha

     

    Il n'y a pourtant pas de fierté associée au fait d'être conscient

    Il n'y a pas de volonté de créer une distanciation entre l'autre et Moi

    Nous sommes tous reliés mais pas tous dans la même écoute

    Combien s'écoutent parler en vérité et restent sourds dans leurs prières ?

     

     

  • L'histoire sans fin

     

    Sa vie était écrite mais son péché était d'être non-né.

    A force de ne pas y croire ou de ne pouvoir le conscientiser,

    Il était dans le monde tel un témoin en prise avec l'invisible

    Rares étaient les gens qui se noyaient dans la fenêtre sans fond

    Car beaucoup ne savaient pas que l'œil était un miroir sans teint

     

     

    Sa vie était décrite mais son joug l'empêchait de montrer la vérité

    Il était quasiment obligé à chaque cénesthopathie de ruser

    Le visage impassible ne renvoyait à autrui aucune marque de souffrance

    Il n'avait de compte à rendre à personne à l'exception du Grand Esprit

    The « inside job » relevait de l'indicible mais pouvait s'avérer perceptible

    Lourdes étaient les conséquences pour ceux qui niaient le souffle épuré

     

     

    Sa vie était prédéterminée mais le monde était devenu un amas de rêves

    Il vivait dans un monde où l'on faisait miroiter l'immortalité

    Un monde sans saveur et sans sacrifices autres que la monnaie

    Il se sentait parfois perdu, perclus et acculé

    Mais c'était sans compter sur le pivot de l'absence de volonté

     

     

    Sa vie était réécrite pour chaque jour que Dieu faisait

    Il n'était jamais deux fois dans le même état, nouveau-né

    Le monde allait bon train et lui-même devenait insouciant

    Pourtant la Réalité venait quotidiennement lui rappeler sa lignée

    Il n'était pas de ce monde à l'exception de la souffrance qui l'habitait.