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agneau

  • Le Roi du Monde

     

    On m’attend là où je ne suis plus, on me guette là où je ne suis pas
    Ma gouverne est subtile, j’influence les éthers, je règne sur l’Invisible.
    L ‘agneau est à ma droite et l’homme vert influence mes actes.
    Mes auxiliaires gèrent des univers, l’infiltration est totale
    Nous pesons sur les religions et inspirons les âmes éprises de sainteté
    Comme un seul homme, nous marchons et avançons en droite ligne
    Aucun faux pas dans nos décisions, notre modèle est la Perfection.

     


    Je figure en bonne place dans les textes sacrés, reconnus ou oubliés,
    Mais c’est avec beaucoup d’emphases que les hommes me cadrent...
    Seuls les Diables véritables ont une juste mesure dans leurs propos,
    Car ils connaissent en vérité l’Essence qui me meut.
    Je suis ignoré des sages qui portent le voile de l’incirconcision
    Les regards me toisent mais pas un ne me pénètre,
    Moi qui, d’un jet de lumière, lis à travers les âmes.

     


    Je suis l’expérimentateur et l’expérimenté,
    Des deux je fais l’Un, je suis l’Idiot face à la Bête...
    La Révélation se fait au rythme du réveil de l’Heure, qui est Corps,
    Et les flots sont parfois déchaînés, comme le monstre marin.
    La création se renouvelle sans que personne n’y voit rien,
    Et c’est par le feu du ciel que les mémoires se réinitialisent.
    S’intéresser au tangible c’est s’assurer une fin tragique.

     

     

    Envers et contre tout je reste debout :
    C’est par les prières et la foi que je me suis matérialisé,
    Le Grand Esprit se chargeant de spiritualiser la matière,
    Et la Volonté Suprême la revêt de Lumière,
    Lorsque le monde m’abandonne, que je deviens abstraction,
    Lorsque je m’abandonne et que les liens se défont,
    Lorsque JE abondant emporte tout comme une lame de fond.

     

     

  • la vie est un combat

     

    Les limites se rétrécissent au point qu’il devient presque impossible de dire ou de faire, en dehors du conventionnel ou du permis
    Le couperet tombe très vite, une fermeture de cœur, pire, un regard en arrière
    Pièges et barbelés remplacent l’oasis de l’entente, de la détente, de l’ouverture
    Les hommes errent la plupart en périphérie, dans des chemins tortueux, dangereux, morbides,
    chair comestible pour ceux qui recrutent des esprits malléables pour en faire des chiens dangereux.
    au milieu des loups, l’agneau se transforme en mouche hideuse, en un judas méprisable
    Mais l’esprit souffle aussi sur le maudit, la brebis égarée au milieu des symboles inversés
    Par une alchimie subtile du corps, la justice bat alors son plein en retournant les filets disséminés
    Le Vivant est glorifié lorsque les desseins des cœurs sont éclairés. D’un regard, les péchés sont miroités.
    L’homme ne changera pas, c’est à nous de devenir polymorphes afin qu’il soit, face au mystère, confondu.
    Gloire soit rendue à ceux qui forment à l’ouverture d’esprit

     

     

  • A hauteur d'homme

     

    les fruits de la technologie se jaugent à l'aune de critères techniques,

    quand bien même  l'homme fût à l'origine de ladite intelligence artificielle.

    Un déluge d'effets conçus scientifiquement escamotent la performance humaine,

    et mieux vaut l'imperfection chaleureuse qu'une perfection froide et déshumanisée.

    A l'heure de la médiatisation des superhéros dotés de super-pouvoirs,

    le monde manque cruellement d'un héros qui soit avant tout humain, trop humain.

    Car qui, plus qu'un homme, issu du fruit de la terre, pourrait assumer un rôle de sauveur de l’humanité ?


    L’invocation de Dieu, sous quelque forme qu’IL soit interpelle peu, chiffres à l’appui,

    Alors que la question du mal, des ténèbres absolues et de l’humanité du Christ se vend à plein régime…

    Voilà donc l’homme parvenu à l’association suprême d’avec le Divin Maître, qu’il suppose accessible.

    C’est dire si l’ire et l’Heure sont proches aussi vrai que l’ère est impure,

    Car quand la raison remplace l’esprit, la vérité n’est plus que noyée dans un brouhaha de pensées

    Et c’est à qui braiera le plus fort, fort de sa petite théorie qui ne vole pas plus haut que les limites de ce monde.

    Or le mental n’a pas le droit de siéger dans la cité de Dieu

    Et l’orgueil démesuré de l’homme rend insignifiant l’Acte juste et la Parole vraie


    Au milieu des loups, l’agneau se fait petit serviteur

    Et endure les blasphèmes proférés sur les Saints Noms de Dieu

    Mais quand point le lion, tous les animaux sont sans coup férir mis au diapason, dociles à la vibration.

    Les menteurs, d’un jugement hâtif pensent : « schizophrénie ! », mais le soldat aguerri sait, lui, ce dont il s’agit

    Une Voix qui n’a pas de corps est le signe que le limon frémit, ultime évolution de l’homme vainqueur de la mort puisque ressuscité.

    L’homme est né muni d’une épée, mais il me semble qu’un seul d’entre eux possède celle à double tranchant, entendu ?