Un labeur méconnu

 Mon parcours m'a mené assez loin des préoccupations d'en bas

De ma vie je n'ai rien fait que diminuer mon moi

 

Pas un jour vécu sans un certain trouble, sous la férule des suffisants

Mais doux et nécessaire le Joug : la souffrance a son pendant de chance

 

Une vie loin des clichés, un sort loin d'être envié...

Ballotés cependant ceux qui méconnaissent le lieu du Repos

 

Me voici maintenant à nu, ne sachant rien sauf mon ressenti

Oublié de tous, j'avance en compagnie d'une Présence

A l'instar de Jésus, je suis double, et ce JE est Nous

Il n'y a pas de mépris dans mon jugement, à mille lieux des apparences

 

La venue de l'Aimé se fait toujours après les nombreux par-Don

Je ne suis pas de ceux qui s'arrogent le droit de posseder une croyance

 

Bientôt, si Dieu le veut, les parcours de renoncement porteront leurs fruits

Bienheureux alors ceux qui se tiendront au commencement

 

L'ultime razzia

 

Herode, à la naissance de Jésus, fit tuer tous les nouveaux-nés.
La crucifixion sur la croix fut la revanche du pouvoir en place
Depuis on peut dire que Jésus-Christ est patrimoine de l'humanité,
Puisque son Corps est en agonie jusqu'à la fin des temps
Pour toutes les charognes que le monde compte en ses rangs

Pourtant , et c'est là un acte que l'Univers ne peut saisir,
L'Esprit peut tout, y compris illuminer la matière,
Et rendre vie à un cadavre qui n'en finit pas de se donner en pâture.
Et les morts redeviennent vivants, en déterrant des vérités aux contenus explosifs.
Ce qui était caché redevient apparent et la lumière se lève à nouveau sur le monde,
Rendants libres les esclaves qui ployaient sous le  joug trop longtemps porté

Ce qui se dessine est une guerre qui de larvée devient déclarée et ouverte,
Entre les fils des ténèbres pour la mort et les fils de lumière pour la Vie.
L'issue de ce combat paraît presque plié, tant les forces déployées sont démesurées
Pourtant le Plan dès l'entête a été bien goupillé et un mal peut parfois être un bien...
Confondus seront ceux qui n'ont jamais cru en l'au-delà, hier comme aujourd'hui,
le jour où les armées du ciel d'invisibles deviendront visibles, au point d'être tangibles :
pour Dieu, mille ans sont comme un jour, et un croyant victorieux contre des milliers.