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souffrance

  • Un labeur méconnu

     Mon parcours m'a mené assez loin des préoccupations d'en bas

    De ma vie je n'ai rien fait que diminuer mon moi

     

    Pas un jour vécu sans un certain trouble, sous la férule des suffisants

    Mais doux et nécessaire le Joug : la souffrance a son pendant de chance

     

    Une vie loin des clichés, un sort loin d'être envié...

    Ballotés cependant ceux qui méconnaissent le lieu du Repos

     

    Me voici maintenant à nu, ne sachant rien sauf mon ressenti

    Oublié de tous, j'avance en compagnie d'une Présence


    A l'instar de Jésus, je suis double, et ce JE est Nous

    Il n'y a pas de mépris dans mon jugement, à mille lieux des apparences

     

    La venue de l'Aimé se fait toujours après les nombreux par-Don

    Je ne suis pas de ceux qui s'arrogent le droit de posseder une croyance

     

    Bientôt, si Dieu le veut, les parcours de renoncement porteront leurs fruits

    Bienheureux alors ceux qui se tiendront au commencement

     

  • Ajustement

     

    Pour beaucoup Dieu n’est qu’un concept qu’ils ne vivent et ne perçoivent pas en chair
    Soit une lettre morte qui aurait pour tête un dogme et pour membres des rituels et commandements

     

    La circoncision du cœur seule, peut réellement provoquer une soumission à l’Esprit qui est Vie
    Le monde est un Etant et je n’accepterai jamais que quelqu’un me dise quoi faire ou penser
    Je dispose d’un libre arbitre et d’un discernement et n’ai plus besoin de béquilles pour marcher

     

    Par ailleurs, marcher droit ne m’intéresse pas, je préfère zigzaguer et aller mon chemin clopin-clopant
    N’en déplaise aux censeurs, réformateurs, fondamentalistes, conservateurs ou autres fanatiques
    Je ne fais pas de la religion un chemin salutaire, la solitude reste mon amie car l’homme aura toujours peur

     

    Le patrimoine de l’humanité est son vêtement de souffrance, j’ai accepté tôt d’en être un digne porte-mentaux.
    Et je chante et je danse et je ris, comme bon me semble ; et je sang ce chair monde à la destinée tragique...

     

     

  • Cinquième soleil

     

    Au-delà des classes sociales, le vécu singulier rassemble autour d'une vision commune.

    Ceux qui ont été humiliés dans leur coeur, les coutumiers de la souffrance,

    Tous se retrouvent avec un Amour qui n'a pas encore de Nom, diffus...,

    et ce même besoin ou envie de donner, pour la postérité, afin de faire la nique aux murailles.

    La Parole n'a pas d'âge. Quand elle s'exprime et touche, elle provient d'une Ame.

    Pour ceux qui savent l'écouter, sans mettre de mots, elle force le respect.

    Ici même ne comptent ni le bagage, ni le langage, ni ce qui a été bâti.

    La force de l'âge n'est qu'un critère humain pour définir celui qui est sage.

    A l'ombre du Show-business se dressent d'authentiques éveillés sans aucun maître,

    et c'est le monde qui reste sans voix face à tant d'imprévu :

    ces nouveaux venus qui déroutent des plans depuis longtemps établis.