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solitude

  • Ajustement

     

    Pour beaucoup Dieu n’est qu’un concept qu’ils ne vivent et ne perçoivent pas en chair
    Soit une lettre morte qui aurait pour tête un dogme et pour membres des rituels et commandements

     

    La circoncision du cœur seule, peut réellement provoquer une soumission à l’Esprit qui est Vie
    Le monde est un Etant et je n’accepterai jamais que quelqu’un me dise quoi faire ou penser
    Je dispose d’un libre arbitre et d’un discernement et n’ai plus besoin de béquilles pour marcher

     

    Par ailleurs, marcher droit ne m’intéresse pas, je préfère zigzaguer et aller mon chemin clopin-clopant
    N’en déplaise aux censeurs, réformateurs, fondamentalistes, conservateurs ou autres fanatiques
    Je ne fais pas de la religion un chemin salutaire, la solitude reste mon amie car l’homme aura toujours peur

     

    Le patrimoine de l’humanité est son vêtement de souffrance, j’ai accepté tôt d’en être un digne porte-mentaux.
    Et je chante et je danse et je ris, comme bon me semble ; et je sang ce chair monde à la destinée tragique...

     

     

  • Mon seul Maître est Dieu

     

    On m’a enterré trop tôt, moi qui en apparence répondait au titre et au nom d’homme.
    Mes semblables m’ont souvent traité en objet, s’accommodant de ma présence par intérêt
    Happé par le rythme, je les éblouissais. Comprenant qui je n’étais pas, ils me haïssaient
    Adolescent, ils me présentaient leurs faux dieux. Devenu leur semblable, ils jubilaient
    Mais l’euphorie passée, quelque chose se passait, me ramenant derechef à ma nature originelle
    Lorsque l’Oeil les voyait, ils se sentaient nus, finis, rétifs et craintifs face à la mort
    Désormais je m’adapte et suis large en concessions. J’accompagne chacun jusqu’à ses limites
    Mais je prends congé lorsqu’en guise de vérité ultime on m’assène un ultimatum de bonhomme
    Petit homme est effrayé par la solitude et je n’ai que trop soupé du chantage affectif que cache l'autorité.

     

  • la vérité vous rendra libre

     
    Chapitre 6 d'Esaïe (qui comporte 66 chapitres...)  
     
     

    L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple.

    Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.

    Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!

    Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée.

    Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées. .

    Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes.

    Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié.

    J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.

    Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point.
    Rends insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.

    Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur? Et il répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées Et privées d'habitants; Jusqu'à ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, Et que le pays soit ravagé par la solitude;
    Jusqu'à ce que l'Eternel ait éloigné les hommes, Et que le pays devienne un immense désert,

    Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront à leur tour anéantis. Mais, comme le térébinthe et le chêne Conservent leur tronc quand ils sont abattus, Une sainte postérité renaîtra de ce peuple.