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Jean-Plume 4 - Page 7

  • En l'état

    4 est un chiffre qui concoure au grand Œuvre.

    Les notes de ce site sont rebus car hors cadre,

    Il y a la peinture finale et la palette de couleurs.

    Si tu veux me déchiffrer il faudra trouver les clés.

     

    Mon langue-âge est celui des oiseaux,

    C'est au Ciel en bas qu'il prend sa Source.

    Je ne suis un défi que loin de l'Esprit,

    Plût à Dieu qu'IL lève sur moi l'anathème ! 

     

  • Un indien dans la ville

    Mon appel a pris la forme d'un Rappel.

    Un messe âge est tombé en Terre,

    Il a porté fruits chez tout Fils du Vent.

    Mes suppliques au Ciel désormais,

    Puisque l'Heure est au repli sur Soi.

    Je m'en vais combattre mes haine-mie

    Avec ma lance et ma réserve de curare...

     

  • La morte Adèle (ou l'avis d'Abdel)

    Qui veut faire l'ange fait la bête,

    Quand la cire fond ne reste que la mèche.

    Une héroïne pour les temps modernes ?

    Faites de la jouissance de l'art ou du cochon !

     

    Envie et animalité au coeur de l'âme charnelle,

    De grâce, fi des zoom qui font fuir la lumière !

    Le combat de l'esprit n'est pas celui de la chair,

    A moins que le tyran-fauve en soi soit dompté.

     

    On ne fait pas de l'être conscient ce que l'on veut,

    Et qui veut pétrir la pâte se lave d'abord les mains.

    Que reste t-il de nos amours et ébats passionnels ?

    Possessions, ire et vindicte personnelle...Agape ?

     

  • A maturité

    Certes, les infirmités physiques, mais que dire des limitations psychiques ?

    Infini l'esprit alors que tu peux perdre corps et âme dans la bataille...

     

    Je suis prêt, ils sont loin de se douter qu'ils sont saisis par le toupet.

    Jugement sévère sur leurs vains actes quand sonnera la Trompette...

     

    Je suis près, eux sont si éloignés de l'entité ayant pour nom Altérité :

    Trop de je m'aime et pas assez d'humilité. leur amour ? Conditionné.

     

    J'ai disparu et je mesure le chemin parcouru en solitaire depuis hier.

    Aujourd'hui je vous vois faire les malins mais le soir c'est cauchemars...

     

    Qui croit encore qu'un banni est à jamais mis à l'écart de votre société ?

    Vous cherchez l'âme soeur mais le corps est plaie et le coeur crie famine !

     

  • Le dieu auto-tranquilisateur

    En hommage à G.I Gurdjieff...  

     

    Où sont les rebelles à l'éducation ? Où sont les éveillés ?

    Tous sont-il soumis à un Dieu ou à une nation ? Policés ?

     

    Pour qui l'appel intérieur fut-il plus fort que la bienséance ?

    Qui a déconstruit les murs sans en rebâtir de nouveaux ?

     

    Qui se satisfait de sa vie de routine, qui est l'ami de tous ?

    Qui n'est jamais pris pour cible, qui est heureux en tout ?

     

    Qui se dit citoyen du monde en prônant la liberté d'esprit ?

    Qui a trouvé asile dans des gîtes ou tanières d'où il est admiré ?

     

    Qui reste malgré les offenses ? Qui n'est pas devenu aigri ?

    Qui donne encore et encore, alors qu'on lui a déjà tout pris ?

     

    Qui est prêt à tout quitter pour le Christ et Son royaume ?

    Qui joint la parole aux actes, qui croit suivre un droit chemin ?

     

    Qui s'accroche réellement à la Vie ? Qui en connaît le prix ?

    Qui se croit encore à l'abri de la Conscience morale Objective ?

     

  • A l'Haut Séant

    On peut tout me reprocher sauf d'être assis à côté de moi,

    Je ne suis pas un acteur mais un témoin : du double à l'Un.

    Quand je ne suis pas dans mon assiette, je le suis pleinement.

     

    Autour de moi des Goldoraks mais très peu d'Actarus.

    Le Corps n'est qu'un vaisseau dont je suis le pilote,

    Comme David face à Goliath, je suis et je vise l'oeil du front...

     

    Donnez-moi un château, j'investirai la chambre de bonne :

    Je demeure un serviteur qui ne cherche qu'un peu de hauteur.

    Le faisceau se confond avec l'univers telle la goutte avec l'océan.

     

  • Nuit

    C'est au sein de la douleur que pointe l'acuité sensorielle,

    Le fruit de la souffrance c'est l'endurance et la patience.

     

    C'est quand tout semble perdu que les signes affluent,

    Miracle de la création, que nous tenions encore debout...

     

    C'est à coup d'épreuves que l'on gagne le ciel,

    Le monde entier est crucifié mais peu ressuscitent.

     

    Plus j'avance, moins je sais, plus je doute d'être bien guidé.

    La joie persiste mais le non-sens gagne du terrain chaque jour.