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corps

  • Message extra-terrestre

    Ce n'est pas du corps que se fait le Rappel

    La Revélation ne vient pas de la terre

    Ne savez-vous pas que Dieu est Esprit et Vérité ?

     

    La chair, en terre, est consommée par les vers

    Si l'arbre ne meurt, il ne donne pas de fruits

    Le Corps est table servie pour l'humanité

     

    Le Christ n'est pas mort sur la croix et l'Esprit est éternel

    Mémoire de l'univers, fruit mûr parvenu à terme

    La branche du Donne fleurira, comme il est écrit

     

    il est bon de multiplier les percées

    face à la mort, la Présence prend le relais

    Patience et vigilance contribuent à sa manifestation.

     

  • A feu et à sang

     

    J’aurai pu maudire cent fois mon sort, tant les échecs de ces dernières années furent cuisants, sur tous les plans.

    Mais voilà, tel Job, je tiens bon et demeure le témoin vivant de la déchéance de ce corps :

    Tout n’est que plaie et blessures non cautérisées. Je suis à l’image des maudits de Dieu.

    Telle une bête, je suis traquée du levant au couchant, n’ayant nulle part où fuir

    Les flèches et brandons de l’Eternel sont contre moi et mes reins fondent comme cire au soleil.

    Pourtant je n’envie le sort bienheureux de personne et ne me moque de la vie insignifiante d’aucuns

    Il ne reste que moi, juste moi, sans soutènement ni porte d’entrée dans un environnement plus sain.

    Ce n’est pas l’enfer où je survis au quotidien, car je ne crains ni ma mort ni personne

    Disons que je vis consciemment au Purgatoire depuis ce fameux jour de ma métanoïa, il y a quelques années

    Ce fameux lieu où Dieu, en personne, vient réconforter de Sa présence les vicissitudes de la douleur permanente.

    Je n’aspire plus à rien. Un bien, un merci, une fleur me ravissent lorsqu’ils sont offerts de bon cœur

    L’attachement me pèse aussi car tourner mon cœur vers l’homme est une source de déchirement face à son humeur changeante.

    Je m’adapte et je m’efface quand mon sang s’est transmis à un cœur contrit : ma mission secrète sur cette terre sèche

    Je suis seul mais bien accompagné. Qui peut comprendre que je reste vivant dans ma tristesse insondable ?

    Si la douleur n’était plus, je serais je crois mort, privé de cette connivence qui me ravit en joie instantanément.

    Quand je pense que mon chemin n’a été que parsemé de jaloux et d’envieux, de possession et de haine…

    Prenez donc mon corps, soyez dans le creuset de mon âme…vous me supplieriez d’en sortir à l’instant !

    L’esprit qui m’anime quant à lui n’est pas à vendre. Et il n’est pas un substrat que l’on peut s’approprier

    Car je ne le possède pas, en vérité. Il est, de toute éternité, et plane sur moi, telle une épée de Damoclés

    Vouloir me tuer revient à LE nier et je ne suis aucunement responsable du devenir des cœurs…

    Ô Dieu, pourquoi est-ce si difficile d’aimer en esprit et en vérité ?

     

  • Ce néant de Dieu

     

    Il y a un léger malentendu dans l’ « oubli de soi »
    Et c’est juste une question de syntaxe.

    Notre salut c’est l’oubli de soi, du « moi », le souci d’autrui.
    Eux, ils ajoutent faute sur faute dans l’oubli du Soi :
    Ce néant d’être, cet irrespect dans l’expansion de l’ego
    Oublieux jusqu’aux règles mêmes de bienséance.
    Dans l’établissement des comptes, ils augmentent leur crédit
    Ils étouffent sans le savoir dans un bourbier sans fin, à hauteur de tête.

    N’étant point accompagné, ils emmènent autrui dans la tombe
    Mais cela est le cadet de leur souci…et ils se targuent d’être vivants,
    Alcool et stupéfiants aidant !
    Evidemment, ils font aussi partie du jeu, mais en fin de partie, ils seront game over


    Une juste définition de l’homme serait : « toute personne qui s’identifie à son corps »
    Ou plutôt celui qui se cache et se terre dans le corps,
    Celui qui n’a rien amassé, de son vivant, dans le jardin du ciel.

    La fin du monde a déjà eu lieu, puisque tout le monde est déjà mort
    Les quelques rares survivants, puisque vivants par delà la mort
    Sont les amis de Dieu, peu importe leur confession.
    Ils sont ceux qui ont fait un pacte avec le ciel et ses agents

    Si tu ne partages pas ce point de vue,
    C’est que ton œil est terne, ta vision des phénomènes obscurcie
    L’œil étant la lampe du corps, tu n’es pas loin d’avoir trahi !