Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vivant

  • C'est écrit !

    Apocalypse 22,10 à 15Il me dit : "Ne scelle pas les paroles de l'inspiration de ce volume : oui, le temps est proche.

    Que l'injuste commette encore l'injustice, que le souillé se souille encore,

    Que le juste fasse justice encore, que le consacré se consacre encore.

    Voici : je viens vite, la rétribution avec moi pour rendre à chacun selon ses oeuvres.

    Moi, je suis l'aleph et le tav, le premier et le dernier, l'entête et la fin.

    Allégresses de ceux qui lavent leurs robes : ils ont puissance sur l'arbre de vie,

    ils entrent dans la ville par les portes !

    Dehors chiens, sorciers, putains, tueurs, idolâtres, tout amateur et faiseur de mensonge."

    (trad. Chouraqui)

     

     

    Nul ne peut dire : l'Apocalypse c'est l'autre sauf moi

    Tout s'écroule qui n'est pas de la branche du Donne

    Et seul un surgeon restera intact de la grande épreuve

     

     

    Les villes lumières proposent du clinquant, du brillant

    Elles n'ont de lumière que le nom, négatrices du Vivant

    Vêtements et nourriture abondent, au mépris de l'Esprit

     

    Pourquoi vivre en autarcie puisque tout est relié à tout

    L'homme psychique se meurt, signe d'abandon du vieux vétement

    Le dévoilement, c'est la percée de la lumière en soi

     

    Il en sera de la fin comme du commencement

    Les derniers hommes se tiendront sur le fil

    Et le feu consumera les scories de l'inaccompli

     

    Ceux qui ont "cela" sont déjà sauvés, réencodés

    La matière maudite redevient pour eux matière-lumière

    La Lumière du monde, au temps prédit, est de retour.

     

  • La porte étroite

    Coran 29,45 : Récite ce qui t'es révélé du Livre et fais la prière – la prière prémunit contre l'infamie et le blâmable – Se souvenir de Dieu est plus grand encore. Dieu connaît ce que vous faites. (trad Fakhry/Franconville)

     

    Ma vie n'a rien de magique,

     Elle est juste ponctuée d'instants de grâce,

    Depuis que j'ai pris un pari sur l'à-venir.

    L'arbre portera ses fruits en son temps...

     

    l'Esprit guide m'inspire et me protège

    C'est l'histoire d'une fidélité, d'un pacte scellé

    L'impact n'est pas physique mais métaphysique

    Mes canaux de communication sont interstellaires

     

    Dans le paraître j'oublie parfois jusqu'à mon fondement

    Mais Dieu me saisit dans l'effroi et me rappelle à Lui

    Même seul j'avance en bonnes compagnies

    Je n'envie pas le monde mais lui me maudit

     

    Ma vie n'a rien de tragique,

    Elle est juste ponctuée d'instants de découragement

    Depuis que j'ai cessé de vivre sur mon sang

    Je suis la proie des ombres de l'oubli...

     

    Je ne suis pas soumis à Dieu mais dépend de Sa force trine

    Avant d'être homme, je me souviens que je suis chrétien

    Cette dénomination donne un sens à ma présente vie

    Je suis un guerrier non violent, au service de l'Esprit

     

    Seul ou accompagné, Dieu demeure le premier servi

    Les liens de l'esprit sont les seuls qui vivifient

    Faible est la chair et l'appel de ses souffrances rend las

    La nostalgie de l'origine est plus forte que les apitoiements

     

    Un même destin attend les conviés aux noces

    Un coeur vidé d'un trop plein de moi

    Un coeur marqué du sacerdoce de la croix

    Un coeur prêt à boire la coupe de son Roi

     

    Et si je ploie sous le poids de dards invisibles

    Demeure en moi la mémoire d'un corps invincible

    Véritable défi et terreur aux yeux des tyrans

    L'aiguillon de la mort n'est rien pour qui co-naît le Vivant.

     

  • Lumières

    Pauvre de moi !

    La volonté me manque

    Et j'espères en l'Eternel...

     

    Je me détourne de la mort,

    Ne regarde que le Vivant,

    Et je désepère de l'homme ancien

     

    Foi, amour et espérance en la Conscience,

    confiance en l'Autre, qui n'est pas de ce monde,

    Le temps balaie les branches mortes...

     

    Abandon total en la providence,

    Les signes ne sont visibles qu'à l'Oeil nu.

    Inutile au monde, j'ouvre mon coeur à l'Esprit...

     

    Lente est la transmutation,

    Ma seule tâche : être patient,

    Jusqu'à devenir Temps

     

    L'Homme est couronne de la création

    Les élus sont ses membres et Choeur

    Des milliers d'yeux neufs pur changer la donne...

     

  • La valse des idôles

     

    On finit inévitablement par ressembler à ce que les autres attendent de nous

    Corps et âme, le visage apparaît défiguré par les idoles qui peuplent notre quotidien,

    A moins de connaître le perfection du Père, CELUI dont la Face est libre de toute représentation,

    et de devenir semblable au SOI-même, le Vivant qui prend la forme de son environnement.

     

    Avec le temps, la poignée de croyants prend une teinte transparente, sans signe d'attachement

    c'est en retrait et de manière invisible que les adeptes du Plan avancent, tels des rocs

    Qui peut soupçonner un instant que des émissaires célestes arpentent les 4 coins de la Terre ?

     

    A force de "bouffer" chaque jour du lion en éteignant les regards par trop orgueilleux,

    Doucement mais surement, des pans entiers du peuple se mettent au diapason

    la véritable révolution n'est pas tapie dans l'ombre et les complots ourdis finiront à la trappe

     

    A la lumière du jour, chaque jour, des êtres remplissent une tâche dont plus personne ne veut

    Au-delà de la peur des faux dieux, au-delà du mental et de ses grimaces affreuses

    Ceux qui possèdent l'Oeil de Dieu dispensent de façon équitable une justice d'outremonde.

     

  • Ce néant de Dieu

     

    Il y a un léger malentendu dans l’ « oubli de soi »
    Et c’est juste une question de syntaxe.

    Notre salut c’est l’oubli de soi, du « moi », le souci d’autrui.
    Eux, ils ajoutent faute sur faute dans l’oubli du Soi :
    Ce néant d’être, cet irrespect dans l’expansion de l’ego
    Oublieux jusqu’aux règles mêmes de bienséance.
    Dans l’établissement des comptes, ils augmentent leur crédit
    Ils étouffent sans le savoir dans un bourbier sans fin, à hauteur de tête.

    N’étant point accompagné, ils emmènent autrui dans la tombe
    Mais cela est le cadet de leur souci…et ils se targuent d’être vivants,
    Alcool et stupéfiants aidant !
    Evidemment, ils font aussi partie du jeu, mais en fin de partie, ils seront game over


    Une juste définition de l’homme serait : « toute personne qui s’identifie à son corps »
    Ou plutôt celui qui se cache et se terre dans le corps,
    Celui qui n’a rien amassé, de son vivant, dans le jardin du ciel.

    La fin du monde a déjà eu lieu, puisque tout le monde est déjà mort
    Les quelques rares survivants, puisque vivants par delà la mort
    Sont les amis de Dieu, peu importe leur confession.
    Ils sont ceux qui ont fait un pacte avec le ciel et ses agents

    Si tu ne partages pas ce point de vue,
    C’est que ton œil est terne, ta vision des phénomènes obscurcie
    L’œil étant la lampe du corps, tu n’es pas loin d’avoir trahi !

     

  • Résurrection

     

    Souffler sur les braises


    Devenir souffle
    Inonder les montagnes de pluie
    Revivifier les contrées mortes
    Redonner vie à la terre desséchée

    Devenir souffle
    Mettre le moi au service du Très-Haut
    Oublier la raison pour s’abandonner à l’irrationnel
    Etre noyé dans la masse et pourtant marcher sur l’eau

    Devenir souffle
    Accepter que la chair redevienne verbe
    Fendre la graine et laisser poindre la lumière
    Laisser croître les rameaux pour que s’y abritent les oiseaux

    Devenir souffle
    D’un regard éveiller l’endormi
    D’un mot louanger l' Unique, le Sage
    D’un mouvement exprimer la liberté.
    (Fév 2005)

     

     

     

    Les vivants
     
    Les ravages du temps se lisent sur les corps et dans les cœurs
    Les dompteurs de mental traversent les épreuves comme le vent
    Identiques à l’âge de l’insouciance comme à l’approche de la mort
    Ils se bonifient et reçoivent le don de transcender l’espace-temps
    Une vie est comme mille, vécue au travers d’un regard flambant neuf
    C’est ainsi que, de tout temps, les morts redeviennent vivants
    (Déc 2005)

     

     

    Misery-Corps-D'yeux
     
    Nul n’a vu la face de Dieu tout en demeurant vivant
    Jésus lui-même, par sa crucifixion nous a montré le chemin :
    Est-il allé rejoindre son " Père " ou nous l’a t-il montré en vérité ?
    Insoutenable imago pour certains, impossibilité chronique pour d’autres
    L’existence, le monde des phénomènes a pris fin :
    Affaissement de la cage thoracique, asphyxie, effondrement de l’ego
    Mort physique, mort clinique, corps lacéré, ensanglanté, 6 plaies
    Pourtant l’esprit demeure…
    Imagine ce corps revenant à la vie, petit à petit
    Chaque cellule se remémore, encodée et enrichie d’une histoire anté-christique
    Une seule porte d’entrée dans et pour l’éternité, un reflet…
    cinq voies sans issues, impures, qui retiennent prisonnier du temps
    rien de figé, chaque seconde une tentative de se racheter, de re-jouer, se purifier.
    mystère de la résurrection du Corps, impliquant celle de ses cellules souches...
    (Nov 2006)