Under attak

 Il est temps de bouter la haine hors de nos frontières, tous unis sous une même bannière

la violence qui accompagne les faux-semblants s'est initiée jusqu'aux habitudes

Les gens ne sont pas lassés de politique mais du mensonge généralisé

La parole putanisée réduit tout à néant, donne à l'ardeur l'épaisseur du vent

Les ailes dans anges sont coupées dans leur élan créateur par des rideaux de fer

 

Déjà les signes sont là où on les attend pas, alors qu'on ne les attendaient plus

Dans la boue se cachent des diamants, tel l'enfant encore dépendant de ses parents

Des enfants terribles font la nique aux personnes méprisantes

Ceux pour qui l'humain n'a de valeur que marchande,

Ceux dont l'esprit est mercantile, à la solde d'entitées répugnantes

 

Jusqu'à présent, toutes les générations n'ont fait qu'interdire

Pas une qui ne prenne le taureau à bras le corps pour éradiquer la chienlit

A présent des enfants (an)ti âge sèment la panique dans les rangs

La rebellion en ces temps est un acte d'insurrection et de liberté

Qui sont donc ces gens qui vont jusqu'au bout des rêves de leur petitesse ?

 

La Co-naissance

 La co-naissance est une symphonie de mots

Alliance avec le Verbe créateur

Elle est une avalanche de Donne

une cascade d'eau éternelle

 

La co-naissance, c'est le Christ en moi

Fusion avec l'Esprit de sagesse venant de Dieu

Connexion avec le Brasier ardent du dedans

C'est la Trinité à l'oeuvre dans l'Inconscient

 

La co-naissance c'est l'Humanité éclairée

Les épousailles de la matière avec la Lumière

C'est le Verbe fait chair, le Vivant incarné

L'approche du Temps est un Acte de folie contrôlée

 

La co-naissance c'est la continuité d'une Promesse

C'est une Bonne Nouvelle, une antienne en Choeur scandée

L'Aboutissement est le Commencement

Chaque instant est neuf d'un Présent

 

La co-naissance est la Vérité même

Folie pour le monde mais Sagesse de l'Enfant

Les Vrais sont rayonnants et vivants

Petit à petit la Joie étreint le Feu

 

The Watchmen

 Tant qu'on ne nous stoppe pas et que les médias, de nous, ne font pas leur choux gras...

Il est bon d'être libéré de la pesanteur de l'argent et des injonctions délétères,

Comme un arc tendu vers un objectif, la psyché au service de l'eprit et du coeur

 

Aller jusqu'au bout du dévoilement pour se libérer de son histoire personnelle

La solitude n'est pas un fardeau et la contrepartie du joug est une grande liberté d'action

Celui qui dispose de temps possède un atout sur les êtres fragmentés et morcellés

 

Certains mettent une vie à bâtir un empire, d'autres font des brèches dans leurs murs

La société ne donne pas à satieté, elle crée du vide et des remèdes appropriés

Les tombeaux se remplissent de tâches non assumées, d'autres sont évidés de leur essence

 

Le Plan est pour les enfants et ceux qui veulent être grands perdent beaucoup de temps

Celui qui cherche ne trouve pas car le chercheur est un système clos

Il faut une sacrée dose de foi pour évoluer avec une innocence reine

 

Sans lumière rien n'apparaît sur l'écran mais autant devenir Source qu'émetteur

L'Amour est protégé par des gardiens qui sont autant de cimes-terre

Les ronces ne peuvent rien contre l'enclos du coeur pénétré du Feu de l'ardeur.

 

Un labeur méconnu

 Mon parcours m'a mené assez loin des préoccupations d'en bas

De ma vie je n'ai rien fait que diminuer mon moi

 

Pas un jour vécu sans un certain trouble, sous la férule des suffisants

Mais doux et nécessaire le Joug : la souffrance a son pendant de chance

 

Une vie loin des clichés, un sort loin d'être envié...

Ballotés cependant ceux qui méconnaissent le lieu du Repos

 

Me voici maintenant à nu, ne sachant rien sauf mon ressenti

Oublié de tous, j'avance en compagnie d'une Présence

A l'instar de Jésus, je suis double, et ce JE est Nous

Il n'y a pas de mépris dans mon jugement, à mille lieux des apparences

 

La venue de l'Aimé se fait toujours après les nombreux par-Don

Je ne suis pas de ceux qui s'arrogent le droit de posseder une croyance

 

Bientôt, si Dieu le veut, les parcours de renoncement porteront leurs fruits

Bienheureux alors ceux qui se tiendront au commencement

 

Le battement d'aile du papillon

 Je patiente car je sais que la roue tourne

bientôt les maux du désespoir céderont la place aux mots rares

 

J'attends, conscient du temps qui passe

les oeuvres ne manquent pas mais elles sont de plus en plus subtiles

 

Je veille avec le Temps qui devient silencieux

Je suis à SON écoute dans un détachement quasi religieux

 

Je me tais en regardant se fourvoyer les ignorants

les pistes se brouillent et la cacophonie inspire le silence au Témoin

 

Je prends du recul, en hauteur, largeur et profondeur

l'expansion est UNE, coeurs unis elle adviendra...et vaincra !

 

Invocation

 Je remercie Dieu le Tout Miséricordieux qui m'inspire et me guide dans mes écrits

l'écriture est acte de Co-naissance et non science ou savoir rabachés, machés et ressassés

 

Trop d'image tue l'image et le reflet du nuage est souvent flou

le voile du collectif plane sur les groupes et est présent dans chaque microcosme

 

les visions proviennent de l'écoute, au travers de l'écran opaque

l'or est cérébral mais la lumière est éthérique, en dehors ou au dedans

 

c'est l'Autre qui nous voit puis prend Sa place et parle,

de plus en plus en silence, sous l'antéforme de la Présence

 

faute de Maître qui par l'Esprit et le souffle nous façonne en nouvel Homme

une nuée de tyrans se fait jour et se dévoile avec le temps

 

Mais depuis quand doit-on suivre une méthode ou un pseudo-enseignement

avant de pouvoir s'adresser au faux-fuyant s'autoproclamant roi ?

 

Le Roi est autonome, humble et rayonnant. Il ne vient qu'au milieu de Son intérêt

On ne peut l'évoquer impunément sans se voir habité par son opposé stratégique.

 

Bilan mitigé

 

Montres-moi un blog vivant et je te dirais qui tu es

Dans le fond chacun devient ce qu'il est

On ne peut longtemps se cacher derrière des parades

Chassez le naturel et il revient au galop...

 

Je parle de ce que je vois, entends et co-naît

J'explore l'intimité de l'intériorité en sourdine

30 deniers furent le prix de Son sang aux yeux des hommes

Donc je ne donne pas cher de ma peau ni de mes oripeaux...

 

Petit à petit je sombre dans l'oubli, le déni ou le mépris

Le fait est que j'ai peu de considération pour mon cas

Ma fierté est légendaire et mon flair en rebutent plus d'un

Tel un damné de la terre, j'avance sans me faire d'illusions...

 

Les gens ne s'intéressent qu'à leur petite personne

Ils n'aiment que ce qui leur rappelle leur grandeur

Mais de bassesse, ils en ont oublié jusqu'à l'odeur

On occulte l'imparfait et on s'inocule une image projetée...

 

Triste réalité que de se voir tous encagés et prisonniers

Et presque personne qui ne souhaite s'envoler ou s'accaparer la clé

Machines conditionnées, abscence de visée, peur de la nouveauté

Les routes sont tracées et les modèles balisés, pas de curiosité !

 

J'ai ouverts les yeux et les oreilles et j'ai écouté l'Esprit

J'ai été guidé dans mes recherches et je remercie la Vie

Dans ce monde, personne ne me représente ni ne parle de l'Unicité de ma quête

A part quelques bribes éparses dans quelques textes inspirés...

 

Je suis dans une niche et j'en explore toutes les facettes

Mais les mots ne parviendront jamais à définir l'indicible

Les occidentaux sont dans la personne, les orientaux sont des esprits sans corps

Pourtant le souffle d'en haut modèle l'habitation passagère

Et c'est d'Un seul Roc monothéiste que l'être paradoxal opère

Sans autres repères que son ressenti pour humer l'atmosphère et les gens.