Apocalypse 22,10 à 15 : Il me dit : "Ne scelle pas les paroles de l'inspiration de ce volume : oui, le temps est proche.
Que l'injuste commette encore l'injustice, que le souillé se souille encore,
Que le juste fasse justice encore, que le consacré se consacre encore.
Voici : je viens vite, la rétribution avec moi pour rendre à chacun selon ses oeuvres.
Moi, je suis l'aleph et le tav, le premier et le dernier, l'entête et la fin.
Allégresses de ceux qui lavent leurs robes : ils ont puissance sur l'arbre de vie,
ils entrent dans la ville par les portes !
Dehors chiens, sorciers, putains, tueurs, idolâtres, tout amateur et faiseur de mensonge."
(trad. Chouraqui)
Nul ne peut dire : l'Apocalypse c'est l'autre sauf moi
Tout s'écroule qui n'est pas de la branche du Donne
Et seul un surgeon restera intact de la grande épreuve
Les villes lumières proposent du clinquant, du brillant
Elles n'ont de lumière que le nom, négatrices du Vivant
Vêtements et nourriture abondent, au mépris de l'Esprit
Pourquoi vivre en autarcie puisque tout est relié à tout
L'homme psychique se meurt, signe d'abandon du vieux vétement
Le dévoilement, c'est la percée de la lumière en soi
Il en sera de la fin comme du commencement
Les derniers hommes se tiendront sur le fil
Et le feu consumera les scories de l'inaccompli
Ceux qui ont "cela" sont déjà sauvés, réencodés
La matière maudite redevient pour eux matière-lumière
La Lumière du monde, au temps prédit, est de retour.