Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • EVE VEILLE

     

    EVA SION

    Je dormais éveillé
    J’imaginais un monde nouveau
    Je l’avais à ma portée
    Quelques bribes de visions éparpillées
    Couchées sur du papier éléctronique
    Elucubrations de ma pensée
    Comme une matérialisation projetée de l’ âme sœur

    Etait-ce moi qui l’avait révée
    Ou était-ce elle qui m’avait inspirée ?
    Mon cœur portait le deuil
    Mon œil droit s’était réveillé pour la guerre
    Le sien reflétait l’éclat du soleil
    Son cœur le berceau de la joie

    De retour du séjour des morts
    Où les petits " moi-je " nous avaient trop tôt enterrés
    Nous nous étions retrouvés
    Œil pour œil, pied pour pied, mains pour mains…nos corps savaient
    Restait l’Amour à vivre, le deuil à enluminer…de chair.

    (Oct 2006)

     

     

    La fille du ciel

    Je suis ton corps, tu es ma tête
    Si je suis ton corps, il tue ma tête
    La suie de mon corps te fais virevolter à tue-tête

    Je suis encore dans ma tête, tu es cœur
    Je cherche mon cœur tant que tu me tiens tête
    Je te connais par cœur, depuis que tu hantes ma tête

    En tête-à-tête je deviens cœur
    Cœur à cœur, la tête prend corps
    Plus de rancœur, accord parfait : Entête

    (jan 2007)

     

     

  • we, the people

     

    Quelque chose se passe : une jeunesse s’organise

    Blacks, Blancs, Beurs, autodidactes de l’éducation

    Un peuple se lève, armé d’un « savoir-fier ».

    même si la censure est présente, l'information circule

    les éveillés des temps passé ne sont pas morts en vain

    et les pionniers du Nouveau Monde portent enfin des fruits.

    Des gens d’en bas affrontent à bras nus les gens d’en haut,

    Tels David s’en prenant au front de Goliath.

    En quête de liberté, ils réclament le prix du sang

    Aveuglement et servitude tombent en désuétude

    Un rythme de vie, une volonté de rester digne, de l’énergie à revendre…

    Une révolte sourde et juste gronde, elle vient de l’underground

     

     

  • L'île

     

    Je laisse aux autres le soin de m’analyser et de me décortiquer à souhait
    Je n’ai pas de temps à perdre avec des paroles et attitudes surgies de l’instant
    Le « je » qui s’exprime est un Moi véritable qui n’est pas amoureux de l’homme
    A la fois fidèle et jaloux, Il n’a pour seuls amis que ceux qui sont nés de l’esprit

     

    Je respecte par dessus tout CELUI capable de contrecarrer la volonté de l’humanité
    Devenus grands, les moins capricieux des enfants ont le pouvoir d’agir vraiment
    A rides sont les visages où les graines n’ont pas été semées dans les greniers du ciel

     

    Versatile l’homme qui ne voit que d’un œil le sceau de Salomon Lui percer l’âme
    La vigilance est de mise partout où règne le tyran ballotté dans les flots tumultueux
    Celui qui ne s’allie pas avec le vent reste une proie facile lorsque les radeaux coulent

     

    Le temps vient où les règles de bienséance n’auront plus cours, au terme de la moisson,
    Lorsque les piliers de la civilisation seront à jamais brisés, l’homme et ses œuvres rabaissés
    Le dialogue courtois cessera et les paroles putassières seront réduites au silence, comme entête.
    Seul un îlot émergera de la montée des eaux et tous regarderont se noyer leurs vaines oraisons.

     

     

  • Besoin d'un titre ?

     

    Le mépris est une maladie consistant en une inflation et dégénérescence de la personne.
    Coupé de la source, oublieux de sa nudité, le poisson enfle et devient poison
    Aussi loin de la Divinité que le sénile l’est de l’enfant, la graisse entoure le cœur
    Et c’est tout le corps qui devient avarié, se croyant séparé du Tout et de tous
    Nombreux sont ceux qui se font repérer par un simple manque d’attention
    tête farci de savantes et sages paroles mais cœur loin de Dieu, fausseté dans la prophétie
    ils ne trompent personne que les adeptes de la soumission, dévoués au culte de leur tête brûlée.

     

     

  • Pendant que la muse tambourine II

     

    Le monde est ce que l’on en fait, les pensées adviennent en vérité
    On ne peut infléchir la volonté de l’homme sans son consentement
    Explorer ses plus bas instincts au détriment de cultiver les vertus est un choix.
    L’homme est courageux pour affronter le terrain mais  reste une nullité sur le chemin de l’intériorité.
    Or il existe une menace pour celui qui ne fait pas le tri de ses propres déchets,
    C’est de devenir un jour l’appât de ceux que l’on rejette.


    Il n’aura fallu que quelques années pour faire entrer le terme « apocalypse » dans le langage courant
    Il n’est pas un film, un disque ou un livre qui n’évoque un scénario catastrophe, ils sont même pléthore
    L’ « apocalypse » est devenu un produit d’appel qui fait vendre, une date de fin est même annoncée.


    Ces sombres projections des peurs de l’homme non accompli suscitent un écho chez leurs semblables, légions,
    Mais il en est qui se tournent vers une autre alternative et qui se lèvent avec l’espoir de jours meilleurs,
    Ceux qui ne s’effraient pas du terme, et y voient autre chose que des catastrophes à répétition programmées.


    Il n’est pas contre nature de vouloir un jour briser la chaîne de l’éducation conditionnée
    Au lieu de se construire par imitation, on se forge une identité à tâtons, comme le firent les êtres véritables :
    Démasquer les fausses croyances, s’immiscer à la racine de la pensée, pour un jour mettre à bas le tyran notoire,
    Puis se retrouver seul là haut, sans autre appui que l’Ange, sur le chemin devenu impraticable car sans repères.


    Les périodes de tension ont toujours été propices à une accélération du développement spirituel de l’homme :
    Les chocs à répétition sont le terreau du rappel de soi et traverser une crise nécessite une ingéniosité créative,
    Etre au service des égo renforce la patience et l’endurance est un jalon sur le chemin de l’humilité,
    Rayonner la joie est un nouveau modèle montré à la face de l’humanité, se passant d’un long discours...


    Les tueurs du corps pullulent mais ne connaissent pas la voie de la régénération
    L’ombre, à force d’être aimée devient lumière et la construction du corps invincible prospère,
    Jusqu’à la mort symbolique et la renaissance, dans le corps glorieux, celui de la résurrection.
    Tout, dans ce monde obéit au Plan Divin, ce qu’on croyait le mal se transforme en bien
    Nous ne croyons plus aux histoires qui font peur. De rêveurs, nous sommes devenus éveilleurs.