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  • Mon seul Maître est Dieu

     

    On m’a enterré trop tôt, moi qui en apparence répondait au titre et au nom d’homme.
    Mes semblables m’ont souvent traité en objet, s’accommodant de ma présence par intérêt
    Happé par le rythme, je les éblouissais. Comprenant qui je n’étais pas, ils me haïssaient
    Adolescent, ils me présentaient leurs faux dieux. Devenu leur semblable, ils jubilaient
    Mais l’euphorie passée, quelque chose se passait, me ramenant derechef à ma nature originelle
    Lorsque l’Oeil les voyait, ils se sentaient nus, finis, rétifs et craintifs face à la mort
    Désormais je m’adapte et suis large en concessions. J’accompagne chacun jusqu’à ses limites
    Mais je prends congé lorsqu’en guise de vérité ultime on m’assène un ultimatum de bonhomme
    Petit homme est effrayé par la solitude et je n’ai que trop soupé du chantage affectif que cache l'autorité.

     

  • Le témoin agit vraiment

     

    Tout s’accélère, le rythme s’élève, les tyrans vocifèrent
    Le Grand Esprit est à l’œuvre, rendant caduques les stratégies planifiées
    L’être libre, créatif, positif déroute et déjoue les habitudes préétablies
    Les faux dieux tombent et le peuple élu fleurit et éclot dans la joie retrouvée.
    Pour ne pas mourir, la plupart pactisent avec la Bête, affichant des visages marqués
    Les nôtres demeurent jouvenceaux, comme éclairés de l’intérieur, nouveaux.
    Bientôt le temps où ils clameront : « Tout va bien ». Le temps de leur fin, avec les pires vents
    Ce sera aussi le jour du rassasiement de notre faim, un jour de libation pour les « mutants » vampires
    L’année n’est pas encore écoulée que certains déjà se projettent dans un hypothétique futur
    Mais l’à-venir se joue maintenant, dans les histoires que nous nous racontons
    Il existe toujours une île fleurie, une possibilité de réécrire nos états et croyances du quotidien
    L’étau se resserre certes mais jamais le jeu n’en a autant valu la chandelle

     

     

  • Le front de la haine

     

    La vérité sans le souffle qui l’inspire n’est rien, à l’heure où chacun a ce mot à la bouche
    Y a t-il quelque chose de vrai dans ce monde dont une des lois est l’impermanence ?
    En réalité, seul demeure permanent, à la fois immobile, en mouvement et en repos, le Père.
    Certains l’appelleront un « champ de forces » ou encore l’ « Amour Absolu », la « conscience unifiée ».
    Il n’y a pas deux poids deux mesures. Dans ce monde, il a ceux qui sont issus du Père,
    Et il y a ceux qui n’en sont pas issus. Tout est question de racines, de fondement, de socle.
    Les religions ne sont que des paravents promettant le paradis pour tous,
    Sous couvert de pratiquer et de respecter des dogmes ou des rituels…
    Mais les vrais adorateurs du Père sont ceux qui parlent ou agissent en souffle et en vérité
    Ceux dont la parole nourrit, réconforte, amène au repos de l’âme et du corps
    En bref une parole qui amène à la concorde des cœurs et non à leur division,
    reliée qu’elle est par l’Esprit guide dont les adjectifs qualificatifs sont "juste" et "bon".