La bonne nouvellle

 A quoi bon toutes ces parures et tous ces ornements ?

La richesse ne se situe pas dans l'interprétation mais la compréhension.

Aussi complexe que soit la problèmatique, sa solution reste toujours simple :

Celui qui s'est fait petit, pauvre, qui a l'âme ouverte, a accès au coeur du message,

L'archétype divino-humain est bel et bien actif dans l'acte de "co-naître"

 

Les élus évoluent dans deux mondes, sur deux plans parallèles

Ils savent d'instinct ce (ceux) qui pèse sur la balance.

Toujours à l'affût des signes blottis dans les interstices,

Ils traquent et se réjouissent des preuves de l'agencement divin du monde.

Il ne s'agit pas tant de savoir que de vivre pleinement l'Enseignement...

 

Etre un avec le Christ-Jésus c'est se laisser ré-encoder de l'Unité du Père :

Une communauté de "je" naît, différenciée, au sein des profondeurs mélées.

Ce "nous" est pluralité de "JE", âmes recomposées, visages originels.

Face au nombre, la qualité d'être ; face aux chiffres, des présences indivises...

l'Agneau ressuscité est un Corps dont les membres sont reliés en profondeur.

Les jeux sont faits

 Le pire et le laid sont advenus

l'abomination de la désolation s'est affichée en haut lieu

les adorateurs de la Bête se sentent libres de se lâcher

Ils occupent l'espace mais pas les postes stratégiques

 

Les rescapés de l'ombre se tiennent en veille

Il n'est plus rien qui puisse les effrayer

Le regard immobile tient la cible à distance

Tout se passe à présent dans le monde invisible

 

Les fruits de l'époque sont en fleurs

Les guerriers de lumière agissent à découvert

Pas un jour qui ne soit éclairé de l'intérieur

En profondeur les coeurs ont fondu comme cire au soleil

 

Etre un homme c'est aimer son père

Etre Homme c'est montrer le Père

Etre père c'est devenir Fils

Etre Père c'est glorifier à nouveau le Fils

 

L'Enfant libre

Les lois succédent aux lois et l'enfant est souillé

Les zones d'ombre de l'homme font fi de l'innocence et de la simplicité

Dans cet univers carcéral, l'homme rusé s'en tire bien

 

Le Christ fut un précurseur et Il le restera pour l'éternité

Avant de montrer la voie, il faut l'avoir soi-même éprouvée, endurée

Le chemin reste sinueux tant que le Maître n'est pas reconnu

 

L'enfant que j'étais n'est plus, il n'existe qu'à l'état de bribes

Son jumeau de lumière est libre, sa croissance progressive

L'enfant né sans parents, le nourrisson éternel est ivre

 

Les nouvelles lois sont apprises sous la bienveillance du Père,

La Mère et ses alliés réconforte les tatonnements du fils prodigue

Le monde est un terrain de jeu où il fait bon expérimenter

 

Roi sans couronne, sève de la pousse, rejeton

La joie indescriptible demeure le seul enseignement

Mystère du sourire qui n'attend rien d'autre que de servir...

 

La valse des idôles

 

On finit inévitablement par ressembler à ce que les autres attendent de nous

Corps et âme, le visage apparaît défiguré par les idoles qui peuplent notre quotidien,

A moins de connaître le perfection du Père, CELUI dont la Face est libre de toute représentation,

et de devenir semblable au SOI-même, le Vivant qui prend la forme de son environnement.

 

Avec le temps, la poignée de croyants prend une teinte transparente, sans signe d'attachement

c'est en retrait et de manière invisible que les adeptes du Plan avancent, tels des rocs

Qui peut soupçonner un instant que des émissaires célestes arpentent les 4 coins de la Terre ?

 

A force de "bouffer" chaque jour du lion en éteignant les regards par trop orgueilleux,

Doucement mais surement, des pans entiers du peuple se mettent au diapason

la véritable révolution n'est pas tapie dans l'ombre et les complots ourdis finiront à la trappe

 

A la lumière du jour, chaque jour, des êtres remplissent une tâche dont plus personne ne veut

Au-delà de la peur des faux dieux, au-delà du mental et de ses grimaces affreuses

Ceux qui possèdent l'Oeil de Dieu dispensent de façon équitable une justice d'outremonde.

 

Profession de foi chantée

 

Ma vie est construite sur un déséquilibre permanent
Je marche sur le fil des paradoxes, en mouvement
Opinions et sentiments sont sur un axe mouvant
Et il n'est pas rare que l'interrelation aboutisse au néant

 

Les gens aiment être modélisés, c'est un constat primaire
Les échanges mondains ont des relents scolaires
Quand on ne connaît pas le Père, on navigue sans repères
Et c'est la foire d'empoigne à qui plaira le plus aux pairs

 

Dieu est Tout et nous ne sommes que des ignorants
On se sent exister face à notre petit pouvoir de création
Mais savons-nous mesurer les conséquences de nos actions ?
La plupart ne se savent pas simples locataires au demeurant

 

Nous nous enflons face aux critiques du tout venant
Comme si notre réalité était un tant soit peu permanente
On pense avant tout à soi alors que l'Autre en Soi entend
La relation vraie ne devrait pas dépasser cette cordiale entente

 

Monothéiste convaincu, je reste dans une attitude Christo-centrée
Car c'est Lui le Maître et Juge de ma vie et de vos destinées
En dehors de cet axe, je reste libre d'aller par monts et par vaux
Mais rien ne remplacera ce degré de Vie qu'Il insuffle en mes naseaux.

 

prose combat

La circoncision du cœur exempte du joug de la loi
Lorsque l'on est incardié, c'est la chair qui devient reine
Et le changement de l'état de repos, le signe de la tâche à accomplir

Désormais le signe est en soi. Du dedans, le rappel est foi
Et tout ce qui décentre est appel aux manifestations du Tentateur.
Le pain quotidien c'est de retrouver le lien qui relie à l'Oeil du Père.

Plus j'avance plus l'étau se resserre sur un sol jonché de crimes
Le bitume est plein du sang de la folie et de l'ivresse des hommes
Cette terre que je foule est un néant de regards hagards à l'affût de proies

Le Royaume est violenté par le tout à venant qui avance ses droits,
Oublieux de ses devoirs inhérents à la croissance de l'être
Le caprice de l'orgueil sur pattes est roi et gangrène toutes les nations

Point de salut sans combat sur un terrain désincarné et moissonné
La confiance en Soi suffit à elle seule pour re-présenter la Réalité.
les serviteurs ont plus d'humanité car ils sont libres de la Personne.

 

Le front de la haine

 

La vérité sans le souffle qui l’inspire n’est rien, à l’heure où chacun a ce mot à la bouche
Y a t-il quelque chose de vrai dans ce monde dont une des lois est l’impermanence ?
En réalité, seul demeure permanent, à la fois immobile, en mouvement et en repos, le Père.
Certains l’appelleront un « champ de forces » ou encore l’ « Amour Absolu », la « conscience unifiée ».
Il n’y a pas deux poids deux mesures. Dans ce monde, il a ceux qui sont issus du Père,
Et il y a ceux qui n’en sont pas issus. Tout est question de racines, de fondement, de socle.
Les religions ne sont que des paravents promettant le paradis pour tous,
Sous couvert de pratiquer et de respecter des dogmes ou des rituels…
Mais les vrais adorateurs du Père sont ceux qui parlent ou agissent en souffle et en vérité
Ceux dont la parole nourrit, réconforte, amène au repos de l’âme et du corps
En bref une parole qui amène à la concorde des cœurs et non à leur division,
reliée qu’elle est par l’Esprit guide dont les adjectifs qualificatifs sont "juste" et "bon".