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Jean-Plume 4 - Page 62

  • IL EST...

     

    L'eau d'en haut
     
    Ecrire, c’est mourir.
    Coucher la pensée, déjà du passé.
    Bribes d’un souvenir à décrire,
    Se dissocier pour transcrire l’Unité
    L’Être ne se laisse pas avoir
    Fugace, Il se vit dans l’instant….
     
    Quand l’eau d’en haut inonde,
    en trombe, remplit le vase
    un Rythme inhumain survient,
    le Rythme de l’Un.
    Impérieuse envie de Donner,
    De rendre vivant ce qui est figé.
    L’Esprit descend, s’ouvre la vision :
    Eternel présent est.
    (Sept 2004)

     

     

     

    L'Arbre de la Vie

    L’être nu se révèle à qui rejette la terre et son sang
    Un fil ténu de lumière en constitue sa racine
    Son excroissance plonge dans la profondeur d’une source d’eau pure
    Située aux confins des terres et mers recensés
    (Oct 2004)

     

     

    De gustibus et coloribus non discutandum est
     
    Dieu est en vérité Miséricorde toute embrassante
    l’homme est l’unique responsable de l’enfer qu’il crée et transmet
    lorsqu’il s’érige à l’image de Dieu tout en restant dans une perspective dualiste
    Il ne s’agit pas tant d’aimer Dieu que d’aimer tout, car Tout est de LUI
    (Fév 2007)

     

     

  • l'Enfant-isme est ma religion

     

    Children of the revolution
     
    Connaissez-vous les enfants du ciel ?
    Ces nouveaux-nés dont le corps est sacré ?
    Les parents restent subjugués devant tant de beauté…
    Et que dire de leur sagesse innée ?
    Ils viennent hériter de la terre pour vivre les jours de paix,
    Ils viennent ravir les cœurs de ceux qui ne sont pas encore éveillés.
    Nouvelle création, ré-création au sein d’un jardin d’enfants !
    L’univers entier est aux aguets et la terre redevient le centre d’intérêt,
    Lieu saint, préparé de toute éternité…et dire que certains passent à côté !
    (mai 2006)


    Créer est un jeu d'enfant


    La vie est un jeu de l’égo
    Brique après brique, on se construit sa forteresse
    Dans le seul but de se cacher, de se protéger.
    L’enfant qui n’a pas encore de murs
    Imagine à quoi pourrait bien ressembler son monde
    Il garde en soi le pouvoir de créer.
    (Mai 2005)

     

     

    Le secret des enfants
    interdit aux plus de 6 ans
     
    Les gens raisonnables m’ennuient !
    Ils se prennent tous pour des personnes importantes,
    Dignes d’égards, d'intérêts, de considérations et d’attentions de toute sorte.
    Je leur laisse souvent le loisir de se mettre en valeur, en avant,
    En redevenant consciemment un petit enfant chétif, innocent et simple...
    Et les voilà à prendre le pouvoir avec un ton arrogant, débitant leur morale normative avilissante à deux francs,
    Tous prisonniers qu’ils sont, et dévoués au culte de leur égoïsme tyrannique.
    En ces temps de contrôle accru, il ne fait pas bon d’être petit dans ce monde de grands.
    Heureusement qu’entre nous, on se reconnaît et se comprend encore en silence,
    Pour échanger en cachette, alors qu'ils sont accaparés par des événements certainement très importants, un sourire de connivence joyeux.
    (Nov 2005)

     

  • concision

    Que reste t-il ?
    Ou plutôt qui ?

    Maigre pêche à
    La couvée des cœurs

    Peu d’enfants

    Fuselages et blindages
    Pour quoi ?

    Masques de souffrance
    Intimités volées
    yeux rayonnants
    sourire intérieur

    FEU…de joie
    sur La voie

     

  • Passé...Présent...Futur

     

    Ils ne veulent pas aimer, mais ils veulent qu'on les aime...

    S’il nous arrive d’avoir le cou tendu et droit,
    C’est à force de porter cette croix
    Que beaucoup renient, mais qui leur sert pourtant de poutre.

    Or Grâce à Dieu, notre foi arrive à déplacer des montagnes
    Et lorsque nous rejetons votre pierre lapidaire
    Que vous voudriez bien nous voir porter, comme vous, hautainement,
    Nous avons le pouvoir de faire se ployer le bois
    Puis de le bander dans un mouvement en cercle subtil
    Et le voilà prêt à décocher ses flèches travaillées dans un creuset secret,
    à décrocher tout fieffé menteur ou hypocrite
    Doutant encore de la toute puissance de la pierre angulaire.
    (Déc 2004)

     


    Uni vers

    La croix, c'est ma bannière
    Je ne connais pas de station : chaque jour est à refaire.
    De l'enfer au paradis, je gravis les échelons
    Un rien peut causer ma chute ou mon ascension.
    Je n'ai d'autres prétentions dans la vie que de Co-naître
    Renvoyant dos à dos les acquis et certitudes des prétendus maïtres.
    L'être humain est d'une complexité sans fin
    On peut passer sa vie à étudier l'imperfection de ses rouages sybillins.
    Mais bienheureux, celui qui, dans cette vie, s'est laissé rencontrer par le Vivant
    C’est celui qui, au lieu de vouloir s'élever, a choisi la voie du renoncement.
    Mystère de  l'incarnation, au-delà d'un Dieu et d'un diable
    Quand "je" s'efface et laisse l'Univers en soi prendre toute la place.
    (Juin 2006)

     

     

    Le symbole de la croix
     
    Ce joug est ce qui me relie à la terre
    Ce joug, je le partage avec mes frères
    Par lui, le jugement opère, l’ombre devient lumière
     
    Ce joug m’oblige à accueillir tous les êtres
    C’est un devoir d’agir en toute équanimité
    Afin que personne ne se sente lésé ou rejeté
     
    Ce joug est une tâche librement acceptée
    Même si quand l’autre tombe, c’est moi qui ai mal
    Souffrance volontaire, affaissement de l’ego
     
    Et ce joug me rendra libre
    Le jour où il s’affaissera
    pour ensemencer une terre nouvelle
    (Fév 2006)

     

  • tuer n'est pas jouer

     

    Je n’ai pas de communauté pour me protéger, et
    n’attends pas de mes quelques amis qu’ils prennent ma défense
    Je ne fuis pas la mort, ni ne l’aime
    Espiègle, elle me guette à chaque coin de rue,
    Sournoise, elle me pique dans les moments de fragilité

    J’ai reçu une éducation et me considère comme bien élevé
    Néanmoins, je fais fi , au quotidien, des règles de bienséances
    Ainsi que des conventions de bon aloi
    Je hais la morale quand elle est irréfléchie, héréditaire en somme
    Aimer, donner, seront bientôt des termes galvaudés
    Et en actes, ils évoquent en général quelque chose de suspect dans ce monde désuet

    Ils peuvent bien tuer le corps mille et mille fois
    Puisque la pensée tue, puisque le caprice est roi
    « C’est pour offrir un sacrifice à nos Dieux », qu’ils disent ou pensent
    Mais veulent-ils parler ou se battre ? Car s’ils veulent se battre, je ne parlerai pas avec eux

    Nos  maisons ne sont pas bâties sur le même socle
    Et même si je me taisais, les pierres de taille parleraient pour moi
    je suis une prière offerte pour leurs âmes et pourtant, ils ne la désirent, ni ne l’acceptent
    Tristesse et abomination que ce jugement implacable qu’ils portent sur eux-mêmes…

  • conte de faits

     

    J’étais comme tous un impatient de ce siècle lumineux passé
    Depuis quelques années, je suis un "Passion-né" au sein des ombres
    Ce n’est pas pour autant que j’ai des comptes à rendre
    Le seul contrat qui me lie se rattache au Tout Miséricordieux
    Et avec le temps, je suis devenu un patient de l’Un


    Savez-vous ce que signifie être "Passion-né" ?
    C’est revivre le Calvaire au quotidien
    Mais au lieu d’être un personnage connu,
    J’avance vers le pur inconnu sans âge


    On ne va pas se la raconter longtemps
    Il est clair pour moi qu’il est bientôt temps de faire les comptes
    Ce qui ne signifie nullement de se contenter d’attendre.
    La différence, c’est que je ne suis plus un insatisfait chronique
    Je me contente de vivre à contre temps, comme un satisfait anachronique


    N’escomptez pas de moi que je vous dévoile Ses secrets
    Ici, il n’y a pas d’exhibitionnisme donc il n’y aura pas de voyeurisme
    Sachez juste que Jésus, le Maître, était un parfait Luminaire
    Et que Moi, je ne suis qu’un illustre imparfait

     

  • spyderman

    Si j’étais un seau, je serais un seau d’os, de ceux, antiques et légendaires, qui reviennent à la vie, ivres
    Si j’étais un "saw", je serais le premier, pour la subtilité et l’implacabilité du piège, érigé en vue de l’ennemi
    Si j’étais un sceau, je serais celui de l’Apocalypse, le septième, histoire de renvoyer tous ces grands à l’école de la vie

    Mais je ne suis qu’un sot, le sot de vos mies
    Celui qui des fleurs ne garde que la gerbe
    Et de leurs parfums, n’inhale que la cigüe