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Jean-Plume 4 - Page 64

  • la chanson du siècle

     

    j'ai pas le temps

    j'suis quelqu'un de vachement important, Moi (8x)

     

    Je me fiche bien de savoir ce que tu veux, Môa

    Ce qui m'intêresse c'est de savoir ce que tu vaux, tôa

    dis-moi donc combien valent ton corps et tous ses ornements ?

    Est-ce qu'il veau de l'Or ? (une petite rougeur apparaît sur le front)

     

    juste je te demande ça parce que j'ai une fonction, Môa

    et qu'il faut bien, par convention, avoir un peu de considération

    s'intéresser à son prochain et tout ça quoi, comme disait le doux Jésus...

     

    Tu ne réponds rien ? C'est pô bien poli, ça

    et Môa qui me faisait tant de soucis pour Tôa

    allez, passe ton chemin et va t'en

     

    j'ai pas l'temps

    j'suis quelqu'un de vachement important, Moi (8x)

     

  • Joyeuse Apocalypse

     

    Confession d'un enfant de l'Apocalypse 

     

    On m’a rarement pris au sérieux, peu respecté, souvent fait fi de mon cas.

    On m’a fermé des portes et des vannes, exempté de biens et de provendes, sans autre raison que l’indifférence.

    On m’a refusé des filles et des soeurs : pères et frères ont jugé que je n’étais pas à la hauteur de leur possession.

    On ne m’a jamais accepté au sein d’une communauté ou d’un groupe : j’étais toujours au-dessous de leurs lois. 

     

    Evidemment j’ai eu le droit aux sermons, aux ordres, aux obligations, aux qu’en dira t’on…

    J’ai eu le droit aux drames, aux crises, aux plaintes, aux humeurs et aux senteurs maussades…

    J’ai eu le droit aux rancoeurs, à la haine, au mépris, au déni, à l'oubli, aux injures et aux coups bas…

    J’ai eu le droit de me taire, me cacher, me terrer, abdiquer et encaisser.

     

    Mais toute cette amertume que je porte en moi ne m’a pas tué.

    Elle fut au contraire signe et source d’accroissement de ma foi.

    Et à ceux qui auraient déjà préparé les planches et les clous,

    Je suis au regret de leur annoncer que cette rancune ne remplit qu’une seule outre.

    Dans l’autre y sont scellés les trésors de mon cœur qu’ils ne verront jamais,

    Puisque par un système de vase communicants, seuls les ayants droits en ont part, soit les gens de la Face.

     

    De ce monde, je ne veux rien emporter, juste continuer à donner…pour la postérité.

    Je suis né au cœur de la tourmente, là où les marchands de rêves détournent de l’essentiel, de l’essence même.

    Je suis venu dans cette poudrière où l’homme a allumé la mèche.

    Mais ce qu’il ignore, c’est que j'en suis la bombe.

    (Août 2005)

     

     

       Notre Quête n'est pas l'or, mais la lumière...


    Nous avons choisi de vivre ces temps troubles et violents.
    Nous savions qu’ils étaient les seuls propices
    Pour bâtir notre corps de Lumière.

    Agressions verbales, mensonges, haine à foison,
    inhalations chimiques, absorptions toxiques,
    déni, irrespect, coups bas, remontrances d’adultes…
    Chaque coup reçu est venu crever le poitrail du « faux-moi ».

    Alors que la plupart construisent des forteresses, des carapaces
    Pour se replier dans le mensonge de la « personne »,
    et de son cortège de faux dieux aux noms grandiloquents : Orgueil, Amour-propre, Susceptibilité…
    Nous, enfants de l’Apocalypse, nous délestons encore et encore du superflu, pour ne garder que l’essentiel :
    Un cœur contrit, mort au monde, mais vivant dans l’au-delà.

    (Février 2005)

     

     

     

    Corpus Christi

    La religion et les prophètes ont marqué l’histoire à travers le temps

    La fin du Temps met fin à la révélation en découvrant le dessein Divin

    Les conditions de vie extrêmes sont propices au dévoilement de l’«au-dedans» du corps

    L’enveloppe meurt et le grain de lumière porte fruit

    Bienheureux ceux dont les racines plongent loin, au-delà des appats rances

    Couche après couche, tête après tête, l’être originel à part EST

    (Janvier 2007)

     

  • Saint Judas, le retour

     Il ne sera point question ici de présenter l’aspect ténébreux de l’apôtre. Les qualificatifs négatifs dont il a été affublé à travers les siècles (félon, traître, assassin…) sont légion et la balance qui pèse son âme, malheureusement, ne penche, en tout cas sur terre, que d’un côté, le mauvais, faute de circonstances atténuantes.

    Il ne sera pas question non plus de réhabiliter le Saint homme car, étonnamment, une force contradictoire et révisionnelle est à l’œuvre, depuis quelques décénies, représentant Judas sous un nouveau jour, sous un nouvel angle. Il est à noter que Marie-Madeleine jouit, elle aussi, d’une métamorphose de son image dans la conscience collective. 

    Je relaterais donc, pour le lecteur désireux de se faire sa propre opinion, quelques pistes de réflexion.

      Il aura fallu attendre Quelque 2000 ans pour que le procès sans appel du « treizième » apôtre de Jésus soit de nouveau ouvert.C’est Gurdjieff (mort en 1950) qui le premier donna un point de vue intéressant (car différent) sur Judas. Dans son roman fleuve (Belzébuth), à la fin du chapitre sur la religion (p.711), il évoque le rôle salvateur de l’apôtre :  Le Christ sait que son arrestation est imminente, qu’il est destiné à mourir sur la croix, mais n’a pas « eu le temps d’expliquer à ses disciples certaines vérités cosmiques, ni de leur donner les instructions nécessaires pour l’avenir ». Judas se dévoue pour faire diversion et laisser à Jésus le temps nécessaire pour l’accomplissement d’un « mystère sacré » (proche de l’eucharistie actuelle) bien connu des grands initiés, afin de pouvoir rester en contact pendant quelque temps après sa mort avec les disciples (on parlerait aujourd’hui de communication astrale).

    Pour Gurdjieff, la représentation de Judas comme traître dans les saintes écritures serait dû à la volonté d’un apôtre de minimiser l’importance de J.C ; en le représentant comme « naïf, imparfait et incapable de pressentir, malgré toutes ces années vécues auprès de Judas, sa future perfidie ».

    Et Gurdjieff de rétablir le premier (à ma connaissance) l’importance de Judas : « non seulement le plus fidèle, le plus dévoué et le plus proche de J.C ; mais aussi celui qui, par son intelligence, son ingéniosité et sa présence d’esprit, permirent à Jésus d’accomplir tous les actes dont le résultat alimenta et inspira, pendant de nombreux siècles, le psychisme de la plupart des être humains, et rendit leur existence à peu prêt supportable ».

    Où Gurdjieff avait-il puisé ces informations ? Avait-il en sa possession l’évangile de Judas redécouvert par le plus grand des hasards quelque 40 ans après sa mort ?

    C’est cette question que se posa également émile Gillabert, un chercheur gnostique lui aussi décédé il y a peu, et à qui l’on doit notamment une transcription lumineuse de l’ « évangile de Thomas ». L’hypothèse qu’il défend est que Didyme jude Thomas, littéralement le « jumeau », n’était autre que Judas lui-même, ce qui l’amenera à écrire un livre entier sur l’identité véritable de ce dernier et le contenu ésotérique de son évangile, qui dénote un caractère hautement initiatique (comme le sera l’évangile de Marie-madeleine).

    Puis survint en 2006, à grand renfort d’actions marketing, la sortie de l’ « évangile de Judas ». Ce document n’est pas inédit puisque Saint Irénée, au IIème siècle après J.C, en fait mention dans son livre « contre les hérésies ». Simplement, il est à noter que cet évangile, même s’il est incomplet, failli ne jamais (re)voir le jour, et que sa sortie fut le fruit d’une lutte acharnée de quelques irréductibles pour l’exposer à la vue de tous.

    Nous ne discuterons pas ici de son contenu à forte teneur gnostique. L’intérêt, une nouvelle fois, vient de ce qu’il présente la tâche de Judas comme utile et salvatrice : « Jésus dit à Judas : " Tu surpasseras tous les autres, car tu sacrifieras l'homme qui me sert de vêtement ».

    Dans un passage significatif du recueil, Judas est le seul, à une question posée au préalable par Jésus à ses disciples (« que celui qui est parfait s’avance vers moi »), à s’avancer vers le Maître, sans toutefois oser le regarder dans les yeux. Il montre, par sa réponse et cet acte, qu’il connaît la nature véritable de Jésus, là où les autres s’interrogent encore, et qu’il est l’initié par excellence car sa (re-) connaissance montre qu’il s’abreuve à la même source que son Maître.

    Plus loin, dans un entretien en aparté avec Jésus, ce dernier lui révèle sa destinée future, en lui prédisant de nombreux malheurs et souffrances. Mais au final, il sera élevé pour prix de sa tâche assumée. (Judas demande pour quelle raison, c'est à lui seul que Jésus a parlé. Ce dernier répond qu'il sera le treizième disciple, qu'il sera maudit à travers les générations et qu'il viendra régner sur elles. «Dans les derniers temps, ajoute-t-il, ils maudiront ton ascension vers la génération sainte».)

    Cet évangile vient rappeler que Judas est voué à une mission d’ordre cosmique allant à l’encontre des jugements définitifs et préétablis de longue date.

    Il présente, en outre, les onze autres disciples comme des être immatures, proche parfois de l’infantilisme et en tout cas complètement débordés et presque innocents face à l’importance de l’événement dramatique qui se trame sous leurs yeux. On retrouve par ailleurs ces deux points de vue dans le roman de Jean Ferniot, paru en 1986.

    Dans le foulée, et surfant sur la vague de l’actualité, deux auteurs ont également apportés leur vision du personnage incriminé.  

    Gerald Messadié, romancier, a résolument décidé de prendre parti pour Judas dans son dernier livre. Il relate les derniers jours de la vie de Jésus, sa passion, en insistant sur la connivence de longue date existant entre les deux hommes. Il les représente comme deux amis participant à des cérémonies proches de rituels chamaniques, et partageant leur expérience d’un champignon hallucinogène, leur permettant de communier avec les esprits, et notamment l’esprit de Dieu.

    La crucifixion est alors décrite comme une transe extatique et mystique vécue par Jésus (à qui l’on a pris soin de donner le fameux breuvage avant son élévation sur la croix), à laquelle Judas, de loin, communie en esprit. Le roman relate donc, entre autre, l’expérience d’une fusion d’un humain avec la divinité, au prix de la transcendance de nombreuses souffrances.

     Jean-Yves Leloup, prêtre orthodoxe à qui l’on doit, en autre, des traductions savantes des évangiles de Jean, Marie-Madeleine, Thomas et Philippe, reste lui ferme sur sa position concernant Judas. Le nouvel évangile découvert ne change en rien son point de vue : Judas est un archétype, comme le sont chaque personnage du nouveau testament. Il représente la figure du disciple déçu et trahi en premier lieu par son Maître, en qui il projetait l’espoir d’une révolution terrestre, l’établissement du royaume de Dieu dans ce monde.

    Sa trahison est donc un acte de désespoir mais aussi d’amour non reconnu, qui a aussi sa place dans l’histoire de l’humanité. En tant qu’archétype, Judas est un aspect ombrageux de la personne, non reconnue, non aimée ; sans doute celle qui mérite le plus d’attention et de re-connaissance.

    Pourtant, comme le rappelle Jacques Duquesne dans son dernier roman, Il semble que la stupeur et l’incompréhension eût été de mise chez tous les apôtres sans exception, dès le lendemain de la crucifixion.

    Il les représente comme s’interrogeant sur l’identité véritable du Christ en se remémorant ses paroles de feu. Bien plus, ils scrutent les écritures en vain, car nulle part il n’est fait mention d’un messie crucifié pour le rachat des péchés du monde. Tous sont donc dans l’expectative et le doute concernant la nature de Jésus, à l’exception de la croyance en sa résurrection, et le fruit de leurs premières réflexions constituera le point de départ du Christianisme et le début de la théologie.

     Voilà les faits, les thèses avancées ici et là, en ce qui concerne le mystère Judas. J’ai à ce sujet également une hypothèse dont CHATMAN est la clé. Il Lui appartient désormais de vous la divulguer ou pas.

     

    Pour information, j’ai publié, sous le pseudonyme de Jean-Plume, une courte note intitulée  « le souffle de la Bête », avant la sortie officielle du fameux évangile. Elle me fut inspirée par une courte phrase :

    Jésus dit à Judas : " Tu surpassera tous les autres, car tu sacrifieras l'homme qui me sert de vêtement "

    Voici la note :

    Qu’est-ce à dire ?

    une parole à-venir pour le temps du retour

    une mise à nu, un dévoilement, un découvrement

    le travail d’une vie, d’une non-vie

    le choix d’une non-existence

    une plongée dans l’abîme, le néant

    le pas de la foi, la traversée de la folie, la mort dans la vie

     

      Quelques mois plus tard, une autre note plus explicative venait clarifier ou plutôt donner une direction sur ces propos quelque peu inspirés :

    Le Maitre Intérieur

    Jésus ne jugeait pas selon la loi des hommes : Son jugement était vrai parce qu'Il ne faisait qu'énoncer la parole de Dieu. De nos jours, cette voie de l'effacement ultime de la personne ne séduit plus personne

    L’opinion fait foi et l’on imagine mal se mettre au service de lois qui nous dépassent

    L’ego est roi et l’on cultive partout l’expansion de son domaine, jusqu’à autrui.

    Combien se targuent d’être vivants tout en méconnaissant le mort qui sommeille en eux...

    Une fois celui-ci reconnu, combien lui font réellement honneur en le reconnaissant seul Vivant...

    Une fois cette vérité mise à nu, combien comprennent que leur moi n’est qu’illusion, création de main d’hommes...

    En vérité, rien ne subsistera que ce qui sera passé de ténèbres en lumière.

     

    P.S : Est-il utile de préciser que je crois à La résurrection des corps ?

    Bibliographie :

    Gurdjieff : récits de Bélzebuth à son petit fils

    Emile Gillabert : Judas, traître ou initié

    Evangile de Judas

    Nouveau testament

    G. Messadié : Judas le bien-aimé

    Jean-Yves Leloup : Judas, un homme trahi

    P.E. Dauzat : Judas, de l’évangile à l’holocauste

    Jacques Duquesne : Judas, le deuxième jour

    Jean Ferniot : Saint Judas    

     

  • Le temps des élus

    J’ai souvent parlé des « élus » dans mes notes de l’époque. A chacun de tirer ses propres conclusions et interprétations sur le sujet. Je remets ici en lumière trois de leurs principales caractéristiques, soit une identité, une couleur et une tâche. Un triptyque, une trilogie ou encore une trinité : chacun y verra midi à sa porte…ou pas.

            

     Mi Homme, mi Ange

    Epars, aux quatre coins du monde,
    Issus de chaque communauté,
    Soudés, par des liens de sang ancestraux,
    Unis, par une même vision des événements,
    Régénérés et animés par un souffle commun,
    Et gardant précieusement ce « grain » d’éternité
    Au fond de leur cœur de chair qui transmettait la pulsation de vie ,
    Les êtres de la communauté de l’anneau, marqués d’une croix au front, s’apprêtaient à inscrire les plus belles pages du Livre de la Vie.

    Un livre blanc, immaculé, destiné à accueillir leurs rêves les plus beaux, les plus fous
    Un livre saint, exempt de toute contrainte, ouvert au « tout possible »
    Un livre sans tâche où seuls les actes imprégnés de Lumière et de Joie seraient Loi…

    (4 Jan 2005)

     

    Messagers du Ciel

    Etre en paix, invisible aux yeux du monde,
    Etre là, sans être vu, regardé ou dévisagé,
    Etre nu, sans fard ni couleurs que le Blanc de Lys,
    Côtoyer les Anges, intérioriser le regard,
    S'évader du monde apparent, prendre appui dans la profondeur.

    Etre immobile, et pourtant agir,
    Offrir un sourire, ouvrir un coeur contrit,
    amener la joie, redonner l'espoir,
    délivrer l'enfant libre, prisonnier des murailles de la personne.

    Etre blanc comme mort et pourtant bien vivant,
    Apparaître et disparaître comme le vent,
    Au gré des demandes, à l'écoute des besoins,
    Jamais vu, jamais entendu,
    La Nouvelle Lumière luit dans les ténèbres
    et les ténèbres ne la connaissent pas.

    Annoncer sans parler le monde à venir...

    (30 Jan 2005)

     

     Joie

    Je n’ai jamais fait que chanter la gloire des élus.

    Petits par le nombre, mais grands par leurs actes.

    Ils maintiennent le monde en l’état, lui donnant des éclats de joie.

    Ils sont le parfum et les fondations du monde à venir,

    N’en déplaise aux damnés de la terre qui souhaiteraient le voir péricliter.

    Le Plan Divin est sans faille, puisque rêvé de toute éternité.

    Les sans-joie, ceux qui s’alimentent de peurs, sont en bas, c’est la loi :

    On ne tue pas impunément l’esprit sans en subir le châtiment un jour.

    A l’approche de la Grande lumière, tout s’écroule qui n’est pas rempli du Donne.

    (Août 2005) 

     

     

  • Re-présentation

    La rubrique « Jean-Plume » est un recueil de notes écrites entre 2004 et 2007 sur Hautetfort. J'en propose ici un florilège trié sur le volet. Elles sont à replacer dans un contexte particulier : celle d’un chercheur de Vérité récemment converti à l’Islam (et qui paradoxalement ne s’est jamais senti aussi proche du message de Jésus-Christ), exclu géographiquement et socialement de la société, se nourrissant de rap et de textes pieux pour ne pas sombrer dans le chaos de l’indifférence…

    Je remercie ici ceux qui m’ont accompagné et réconforté dans ce périple : Gilles, Olivier, GMC, Florent, Cristal ; Arianil, Catherine, A.P, Ariaga, Ornithorynque, Sylvie, Colette, Martine…et tous ceux qui se reconnaîtront de passage. 

    Plume

    Humble et nu,

    Je s’immisce

    Léger parmi les poids lourds

    Danse sur ses propos

    Prisonnier d’un corps ennemi, mort

    Mais mobile par la grâce d’un esprit subtil, vivant

    Tel un nouveau-né soufflant sur une plume

     

    Je marche avec les miens

    Je n'appartiens à aucun clan,

    je n'ai pas d'associés, juste des frères en "religion"

    Je marche avec les sincères, les pieux, les chercheurs de vérité, les guerriers spirituels

    Je suis avec les enfants de tous âges, qui ont la science du sourire

    Je fais partie de ces gens qui donnent librement sans rien demander 

    J'aime les gens qui n'ont rien et qui composent avec le tout.

    J'ai conscience de n'être qu'un infime parcelle de terre, mais en Moi réside la lumière.

    (Sept / Oct 2004)