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l'année du XIII (2008) - Page 5

  • Passage

     

    J'ai décidé de porter confiance, espérance et amour en MOI,

    de franchir le pont qui va du Moi-ne au JE SUIS,

    afin de devenir ce qui était latent : là, au delà du temps.

    les ego n'ont qu'à bien se tenir :

    Je ne leur ferai pas la nique mais reviens sang pour sang cynique.

    Pourquoi eux et pas Moi ? Après tout seul le Permanent est Roi !

     

    J'ai décidé d'avoir confiance en Toi,

    pourvu que ton orgueil épouse la croix,

    et que tu laisses le pouvoir au profit du jeu,

    afin de brûler la personne-alitée dans la matrice du feu.

    Sois l'autre dans ce qu'il veut bien te donner

    offre-lui le sacrifice de ta demande, soit l'espace-temps.

     

    En vérité je n'ai rien décidé

    je viens juste de lâcher mes dernières illusions

    désormais je sais à quoi tu fais allusion

    l'idôle en moi est bel et bien morte et enterrée.

    Je vis sur l'épée et le pommeau n'est pas inversé

    si tu veux te battre avec moi, je ne te parlerai pas

    donc prends garde à épurer ta lame rouillée dans la solution de vinaigre doré. 

     

     

  • Visages

     

    C’est la période où il est donné à celui qui veut prendre et pris à celui qui veut donner librement.
    le don gratuit de soi est soumis à condition voire empêché et peut-être même bientôt interdit car suspect
    Alors qu’à ceux qui recherchent honneurs et reconnaissance, il est donné abondamment, parfois de façon servile.


    Qu’on me comprenne bien : la ségrégation de race est un leurre, le peuple opprimé n’a pas de couleur
    Ou plutôt, ce peuple a toutes les couleurs, y compris la blanche immaculée et voilà sans doute ce qui dérange…
    Le drame et le signe de heurts et de l’Heure c’est la progressive extinction de l’Etre, mais personne n’en parle !
    Or l’être est de Dieu ce qui signifie en soi la plus grande offense jamais infligée à une partie infime de la création.


    Faut-il croire encore à une nouvelle Miséricorde là où il est question de dettes et de créances de sang ?
    Les incroyants sont-ils à ce point impatients d’accélérer la fin de tout, privés à jamais d’Amour et de joie ?
    En vérité, je crains le Créateur car je sais que Sa Justice sera implacable, froide et violente pour tous ces gens
    Et ma prière n’est que pour ces âmes amies et aimées, ces justes désireux d’apercevoir un jour la Face de Dieu.


    Jésus est venu pour tous et a assumé jusqu’au bout son statut divino-humain. Or combien le chérissent de fait ?
    On le voit hippie, shaman, gentil et candide…c’est oublier le glaive de Justice qu’Il est venu apporter,
    Cette coupe qu’Il eût souhaité qu’elle passe loin de Lui et qu’Il savait devoir boire pourtant un jour avec les siens, ses élus,
    le jour où elle serait pleine jusqu’à la lie de toutes les iniquités et autres ordures à l’odeur de fiel que le monde eut porté...

     

     

     

  • les voix de l'intérieur

     

    Il existe différentes formes de métanoïa
    L’Appel concerne tout à chacun, seule la source diffère
    Beaucoup entendent le cri de l’animal et développent leur instinct
    Certains sont attirés par les plantes et s’ouvrent à leurs sensations
    Quelques-uns sont appelés par la pierre et s’exercent au discernement
    La profondeur des racines est le facteur discriminant entre ces trois visions.
    Dans l’hypothèse d’un rebours de l’humanité à son stade originel, ontologique,
    Bienheureux ceux qui se tiendront à l’origine. Ils ne connaîtront ni la peur, ni la mort.

     

  • Explicit Lyrics

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    De tout temps, l’homme a la capacité de devenir le scribe d’un esprit de sagesse
    Lorsqu’ il s’oublie et se souvient qu’il n’est qu’un humble outil entre les mains du Créateur
    Point besoin de lire entre les lignes là où tout est question de discernement, d’affûtage de la fine pointe de l’âme
    A quoi bon expliquer une syntaxe en soi explicite ? la rationalisation ne concerne que le mental
    L’enchevêtrement des mots appartient à l’indicible : une subtile alchimie qui ne veut et ne peut en découdre
    La plupart des questions portent en elles les réponses, tout est affaire de précision, de reflets de Sion

     

     

  • la vérité vous rendra libre

     
    Chapitre 6 d'Esaïe (qui comporte 66 chapitres...)  
     
     

    L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple.

    Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.

    Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!

    Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée.

    Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées. .

    Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes.

    Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié.

    J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.

    Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point.
    Rends insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.

    Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur? Et il répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées Et privées d'habitants; Jusqu'à ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, Et que le pays soit ravagé par la solitude;
    Jusqu'à ce que l'Eternel ait éloigné les hommes, Et que le pays devienne un immense désert,

    Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront à leur tour anéantis. Mais, comme le térébinthe et le chêne Conservent leur tronc quand ils sont abattus, Une sainte postérité renaîtra de ce peuple.



  • Mélancolique anonyme

     

    Aimer, c’est s’intéresser à l’autre
    Essayer de comprendre ce qui le meut et l’habite.
    Beaucoup de gens ne s’intéressent qu’à eux-mêmes
    Ils n’aiment que s’écouter parler, dans un monologue clos

    Sur ma route, le monde des épiphénomènes a pris fin
    C’est presque toujours moi qui provoque l’impulsion, la rencontre
    En dehors des « accidents de parcours », lieux de convenance obligée.
    Je ne fais là à autrui que ce que j’aimerai qu’il me fasse en retour

    Je n’ai pour interlocuteur unique qu’un illustre inconnu
    A Ses yeux j’ai plus de valeur que le monde ne m’octroie
    Lui m’aime entier là où d’autres prêtent attention à une parci-moi-nie
    Peut-on parler de fierté alors qu’être au monde ne souffre d’aucune comparaison ?

    Je ne fais pas partie de ces aspirants à la disparition
    Je rêve seulement d’un monde plus juste, où les valeurs seraient renversées
    Je souhaite que le continent englouti face surface à nouveau
    Et que l’Amnésie disparaisse dans les entrailles de la terre
    Je sais que le Séraphin et son armée angélique est déjà là, à ce signe que le monde perdure malgré les excès.

     

  • A hauteur d'homme

     

    les fruits de la technologie se jaugent à l'aune de critères techniques,

    quand bien même  l'homme fût à l'origine de ladite intelligence artificielle.

    Un déluge d'effets conçus scientifiquement escamotent la performance humaine,

    et mieux vaut l'imperfection chaleureuse qu'une perfection froide et déshumanisée.

    A l'heure de la médiatisation des superhéros dotés de super-pouvoirs,

    le monde manque cruellement d'un héros qui soit avant tout humain, trop humain.

    Car qui, plus qu'un homme, issu du fruit de la terre, pourrait assumer un rôle de sauveur de l’humanité ?


    L’invocation de Dieu, sous quelque forme qu’IL soit interpelle peu, chiffres à l’appui,

    Alors que la question du mal, des ténèbres absolues et de l’humanité du Christ se vend à plein régime…

    Voilà donc l’homme parvenu à l’association suprême d’avec le Divin Maître, qu’il suppose accessible.

    C’est dire si l’ire et l’Heure sont proches aussi vrai que l’ère est impure,

    Car quand la raison remplace l’esprit, la vérité n’est plus que noyée dans un brouhaha de pensées

    Et c’est à qui braiera le plus fort, fort de sa petite théorie qui ne vole pas plus haut que les limites de ce monde.

    Or le mental n’a pas le droit de siéger dans la cité de Dieu

    Et l’orgueil démesuré de l’homme rend insignifiant l’Acte juste et la Parole vraie


    Au milieu des loups, l’agneau se fait petit serviteur

    Et endure les blasphèmes proférés sur les Saints Noms de Dieu

    Mais quand point le lion, tous les animaux sont sans coup férir mis au diapason, dociles à la vibration.

    Les menteurs, d’un jugement hâtif pensent : « schizophrénie ! », mais le soldat aguerri sait, lui, ce dont il s’agit

    Une Voix qui n’a pas de corps est le signe que le limon frémit, ultime évolution de l’homme vainqueur de la mort puisque ressuscité.

    L’homme est né muni d’une épée, mais il me semble qu’un seul d’entre eux possède celle à double tranchant, entendu ?