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Jean-Plume 4 - Page 57

  • Pendant que la muse tambourine

     

    Nous devinons les trajectoires, supputons le désarroi des coeurs
    Ce qui est essentiel nous est dévoilé, d’un clin d’œil de l’ange
    Ce qui se rapproche de l’acte magique ne concerne pourtant que la force du lien qui nous lie
    Les signes se rapprochent à vitesse grand V et le processus est maintenant bel et bien enclenché
    Le compte à rebours peut commencer, le royaume est avancé
    Ils complotent, nous créons et vivons d’ors et déjà dans ce monde parallèle
    Nous en tenons les ficelles et sommes en quelque sorte les amarres du navire céleste
    Le poids que nous imprimons sur la terre sera un jour conséquent pour l’amerrissage
    Ce qui demeure caché a toujours la vocation un jour d’être dévoilé
    Les graines, un beau jour de printemps arrivent forcément à maturité
    Le beau ne peut éternellement se contenter du laid
    Qu’advienne donc la Vérité, que La Lumière soit, pour toujours et à jamais
    Puisque le temps nous est compté, puisque le monde a plus que jamais soif d’authenticité.

     

     

  • marche ou crève

     

    Il est de bon aloi de marcher au pas de nos jours
    Pour qui ne le fait pas, après le mépris viendra le déni
    A l’image de l’enfant indésirable dont on se débarrasse
    Fini la tolérance pour les marginaux de la ripoublique
    La voie de la servitude sera la loi, le devoir primera sur le droit
    Le droit à la différence aboli par le devoir de l’indifférence
    Bientôt la taxe sur la naissance après l’ingérence et le contrôle de la vie privée
    Clonage et puces programmés, fin du monde libre et du choix de vie
    Coups et réprimandes se profilent à l’horizon, la fin du dialogue est pour demain
    Choix binaire pour celui qui ne se connaît pas lui-même: la honte ou la haine
    Pour nous « autres », reste le combat, armé de l’arme de la compassion
    A défaut de verser pour « eux » des larmes de componction.

     

     

  • Passage

     

    J'ai décidé de porter confiance, espérance et amour en MOI,

    de franchir le pont qui va du Moi-ne au JE SUIS,

    afin de devenir ce qui était latent : là, au delà du temps.

    les ego n'ont qu'à bien se tenir :

    Je ne leur ferai pas la nique mais reviens sang pour sang cynique.

    Pourquoi eux et pas Moi ? Après tout seul le Permanent est Roi !

     

    J'ai décidé d'avoir confiance en Toi,

    pourvu que ton orgueil épouse la croix,

    et que tu laisses le pouvoir au profit du jeu,

    afin de brûler la personne-alitée dans la matrice du feu.

    Sois l'autre dans ce qu'il veut bien te donner

    offre-lui le sacrifice de ta demande, soit l'espace-temps.

     

    En vérité je n'ai rien décidé

    je viens juste de lâcher mes dernières illusions

    désormais je sais à quoi tu fais allusion

    l'idôle en moi est bel et bien morte et enterrée.

    Je vis sur l'épée et le pommeau n'est pas inversé

    si tu veux te battre avec moi, je ne te parlerai pas

    donc prends garde à épurer ta lame rouillée dans la solution de vinaigre doré. 

     

     

  • Annick de Souzenelle ou le chemin vers l'Unité

     

    Depuis plus de trente ans, Annick de Souzenelle scrute les textes bibliques à la lumière des lettres hébraïques et des mythes.

    Elle a ainsi remis à jour les lois ontologiques communes à toutes les traditions et rejoint depuis peu les conclusions de plusieurs physiciens quantiques.

    Auteur d'une dizaine de livres dont le célèbre "symbolisme du corps humain", elle invite à une lecture ésotérique de la bible et des autres textes sacrés, soit à un véritable cheminement vers l'intériorité de l'être. 

    Au lendemain d'une conférence sur les "trois matrices", passages obligés des différentes mutations intérieures, je suis allé à sa rencontre pour lui poser quelques questions.

     


    podcast

     

     

     

  • La médecine indigène par Ian Kounen

     

    Voici une interview de Ian Kounen, réalisateur, entre autre, de Blueberry, l'expérience interdite.

    Ian kounen nous parle de son dernier livre "plantes et chamanisme", coécrit avec l'écrivain vincent Ravalec et l'anthropologue Jéremy Narby ; mais aussi de sa quête spirituelle.

     


    podcast

     

    En complément, un document vidéo assez bien réalisé sur la médecine à base d'ayahusca.

    Enfin, pour être complet sur la question et avoir une petite idée des visions sous ayahuasca, voici la fin de "Blueberry".

    (Je précise que je n'en ai jamais pris et qu'il ne s'agit pas ici de marketing de bas étage).

     

     

     

  • Visages

     

    C’est la période où il est donné à celui qui veut prendre et pris à celui qui veut donner librement.
    le don gratuit de soi est soumis à condition voire empêché et peut-être même bientôt interdit car suspect
    Alors qu’à ceux qui recherchent honneurs et reconnaissance, il est donné abondamment, parfois de façon servile.


    Qu’on me comprenne bien : la ségrégation de race est un leurre, le peuple opprimé n’a pas de couleur
    Ou plutôt, ce peuple a toutes les couleurs, y compris la blanche immaculée et voilà sans doute ce qui dérange…
    Le drame et le signe de heurts et de l’Heure c’est la progressive extinction de l’Etre, mais personne n’en parle !
    Or l’être est de Dieu ce qui signifie en soi la plus grande offense jamais infligée à une partie infime de la création.


    Faut-il croire encore à une nouvelle Miséricorde là où il est question de dettes et de créances de sang ?
    Les incroyants sont-ils à ce point impatients d’accélérer la fin de tout, privés à jamais d’Amour et de joie ?
    En vérité, je crains le Créateur car je sais que Sa Justice sera implacable, froide et violente pour tous ces gens
    Et ma prière n’est que pour ces âmes amies et aimées, ces justes désireux d’apercevoir un jour la Face de Dieu.


    Jésus est venu pour tous et a assumé jusqu’au bout son statut divino-humain. Or combien le chérissent de fait ?
    On le voit hippie, shaman, gentil et candide…c’est oublier le glaive de Justice qu’Il est venu apporter,
    Cette coupe qu’Il eût souhaité qu’elle passe loin de Lui et qu’Il savait devoir boire pourtant un jour avec les siens, ses élus,
    le jour où elle serait pleine jusqu’à la lie de toutes les iniquités et autres ordures à l’odeur de fiel que le monde eut porté...

     

     

     

  • We bring Justice

     

    De toute évidence, dans un tel climat de criminalisation de la jeunesse des quartiers pauvres, le rap à son mot à dire. Seule forme d’expression artistique commercialement viable à connaître aujourd’hui les foudres de la censure d’Etat, et que l’on confine dans les poubelles des circuits de diffusion officielle. Ce rap qui interpelle la société civile depuis plus de 20 ans et se confronte au mutisme ou à l’hostilité des pouvoirs publics. Ce rap qui raisonne par la véracité de ses constats chez les premières victimes de l’exclusion sous toutes ses formes , qu’elles soient sociales, spatiales ou économiques.
    Ce projet de compilation « sous les pavés la rage » est parti d’une idée simple : réunir en une quarantaine de titres ce qu la scène du rap hexagonal a produit de plus dangereusement prémonitoire sur l’évolution de la situation sociale en France.

    Texte d’Ekoué (la Rumeur) issu de la compilation "sous les pavés la rage"

     

     

    Les hauts-parleurs de la banlieue n’ont toujours pas été entendus et reconnus des divers dirigeants en place.
    Le constat alarmant, crié depuis plus de vingt ans est resté lettre morte mais a néanmoins suscité des rejetons.
    Agiter le spectre d’une génération qui suscite l'effroi chez certains ne peut donc laisser indifférent,
    D’autant plus quand elle est mise en scène dans son potentiel de nuisance et larcins en tout genre,
    Clichés, parfois vrais, qui se sont accumulés au fil des ans et dont la représentation est devenue presque acquise.


    Faut-il croire que la haine destructrice soit l’ultime fléau de Dieu ? Un châtiment apporté par une génération stigmatisée ?

     

    "Et j’enverrai contre eux la dent des bêtes, avec le venin de ce qui rampe dans la poussière.
    Au dehors, l’épée, et au-dedans la terreur, détruiront le jeune homme et la vierge, l’enfant qui tette et l’homme aux cheveux blancs."
    Deut 32,24

     

    La justice implique t-elle de régurgiter la violence et la frustration compilée en rendant coup pour coup ?
    Le monde doit-il finir dans un chaos orchestré par les élites ou contrecarré par un peuple insoumis faisant fi des lois ?
    L’équité ne serait-elle pas de laisser les deux belligérants en découdre, en mettant le monde à feu et à sang ?

     

    Il est dit dans le Coran qu’à chaque fois que les hommes allument un feu, Dieu l’éteint dans Sa miséricorde...

     

    Reste à savoir combien le monde compte d’hommes libres ou en passe de l’être, la conscience affûtée comme l’éclair.
    Combien sont-ils à aimer toute la création, dans sa perfection et ses imperfections, la terre et ses nouveaux-nés ?
    Autrement dit, le peuple de Dieu, ses élus,  sont-ils prêts à assumer librement le sacrifice qui leur est demandé,
    Et à faire fi, au moment voulu, de l’espace et du temps pour montrer et donner, à tous, des instants d’éternité ?